C’est par une chaude soirée d’été que vit le jour l’aîné de la famille Jesshaïl dans une maison situé au sud de Citria. Toute la famille était présente pour sa naissance, il faut dire que le destin du nouveau-né était déjà écrit par son père. Il deviendrait légionnaire et serait la fierté de la famille. Son père, un boulanger patriote et orgueilleux, avait toujours voulu faire partie de la légion mais alors qu’il n’avait pas été recruté car il était trop faible, il feint une blessure à la cheville et expliqua à tous qu’il n’avait pas été pris car durant un combat d’entraînement, il avait tellement fait honte à un autre aspirant que celui-ci pour se venger lui donna un coup à la cheville.
Bien sûr, cela n’était pas vrai. C’est à partir de ce jour que la famille Jesshaïl débuta son périple dans une longue histoire de mensonges et d’aventures qui n’avaient pas réellement eut lieu.
À la naissance de Daïmus, son père Barnabé se calma un peu. Il croyait dur comme faire qu’il pourrait faire de son fils ce qu’il aurait toujours voulu de venir. Il cessa de mentir en sa présence et tenta de devenir le plus disciplinaire possible. Comme les autres enfants, Daïmus passait beaucoup de temps en compagnie de sa mère et passait du temps à jouer au chevalier avec les enfants du quartier jusqu’à ses huit ans. À partir de ce moment là, chaque jour de son existence était comme une journée dans la légion et se faisait vanter les bienfaits du Roi et d’Odéon. Aucune journée ne passait sans que le jeune Daïmus entende à quel point ils étaient gouvernés par le meilleur des rois et que le choix d’Odéon était le meilleur choix possible.
À l’âge de 12 ans, alors qu’il venait de faire sa confirmation, le jeune hastane débuta son entraînement à la rapière avec son père avec de léger bâton de bois. S’était le seul réel moment dans lequel père et fils s’entendaient à merveille. Ils pouvaient passer des heures à se battre et durant leur pause, le père de Daïmus devenait un ami.
Puis vint la mort de sa mère alors qu’elle enfantait son troisième enfant. Barnabé changea et laissa son fils à son propre sort. Il n’était plus le même, il passait son temps à la boulangerie ou bien à la taverne du coin, choppe à la main afin de chanter des chansons d’ivrognes avec d’autres membres de la caste inférieure hastane qui passait leur temps à boire.
Daïmus continua son entraînement malgré tout et se détacha peu à peu de sa famille. Il avait réellement l’objectif de rejoindre les rangs de la légion ou de se battre pour son peuple. Son père lui avait donné son fanatisme et lui ne baisserait pas les bras devant quoi que ce soit. Il était prêt à tout pour sa nation et il ferait n’importe quoi.
Puis, peu de temps après ses 20 ans, lors de l’anniversaire du roi, Daïmus porta sa deuxième allégeance et quitta par la suite la demeure familiale suite à une querelle avec son père. Il était maintenant un jeune homme et avait l’intention de vivre sa vie et de devenir enfin quelqu’un d’important. Il prit une partie de l’or qu’il avait amassé pendant sa jeunesse à travailler pour son père et à rendre des services ici et là et partie vivre tel un vagabond dans les rues de Citria.
Trois années plus tard, Le jeune hastane décida de se reprendre en main, il délaissa l’alcool, se lava et repris son entraînement afin de passer le camp de recrutement de la légion. Il avait sa vie devant lui et il savait bien que sa loyauté finirait par servir sa patrie.
Daïmus Jesshail est un grand hastane de 6’ qui ne fait pas réellement attention à son apparence. Il a un regard vif et on peut voir à sa démarche qu’il est sur de lui. Il se bat généralement jusqu’au bout, ne considérant pas l’échec comme une option et tentera toujours de relever un défi qu’il a échoué auparavant si son objectif peut être réussit de cette façon.
Il aime la vie d’aventure et par dessus tout servir le peuple hastane. Il est obéissant face à l’autorité et croit que celle-ci se mérite par l’honneur et le courage. Il ne refuse jamais l’ordre d’un supérieur et loyauté est un mot clé dans sa vie. Il ne croit pas réellement en l’amitié ni en aucune forme d’attachement sauf peut-être à celle de coéquipier ainsi que de supérieurs. Un ami peut se montrer un bon allié certes, mais ceux-ci peuvent parfois compromettre des ordres.
Il ne cherche pas non plus à quérir l’amour de sa vie, il croit que la femme est importante dans la société et la traite comme son égal mais la femme qui le séduirait n’est pas née et il a autre chose à faire que de les courtiser. Son cœur appartient à la famille royale ainsi qu’à la nation hastane et c’est en la servant qu’il se sentira accomplis.