[Bg] Bréanor de Nogar

(Ceci est le préambule au background de mon personnage)

Les liens brisés; histoire d'une noble famille


- Tadrius De Nogar! Non Tadrius le traitre!

La voix violente de l’homme retentissait dans toute la pièce. Il venait d’enfoncer la porte de la riche demeure, tandis que ce fameux Tadrius tenait sa femme par le cou, appuyer au mur, la rage au cœur et au corps, sous le regard de ses deux bambins.

Il ne put que la relâcher tandis que l’homme qui venait de faire apparition, avec toute sa garde, se tenait devant lui, respirant la colère et laissant voir dans ses yeux la déception la plus grande qu’il aurait pu avoir. Les deux hommes se connaissaient visiblement. La femme eu tôt fait de rejoindre les côtés du protecteur, laissant ainsi seul dans son coin, un homme qui était déjà seul dans son âme. Le plus vieux des deux gamins avait conduit le plus jeune vers les plus hautes marches du grand escaliers de la maison. Malgré la peur qui les envahissait devant une telle colère, le désir de voir et de savoir était plus fort qu’eux, ils ne pouvaient détourner le regard de la scène malgré les demandes suppliantes de leur mère.

- Mon frère…! Tu sembles irritable… Qu’il y t’il?

Le ton de Tadrius était complètement sarcastique et désobligeant, la garde eu tôt fait de pointer leur lances envers lui, prêt à le transpercer au moindre faux mouvement.

- Mon frère? Tu n’es plus mon frère depuis que tu as décider de souiller le nom de notre longue ligné! Nos aïeux se retourneraient dans leur tombe savoir comment tu a pu salir le noble nom de la famille de Nogar, Tu n’es pas mon frère!

Tadrius cracha au sol, défiant son frère du regard…

- Tu comptes faire quoi? Me tuer? Des années sans t’en rendre compte, c’est ce qui te blesse Farandor? Des années de servitudes envers ton roi tandis que je m’adonnais à une vie riche et paisible… avec ma douce.

La femme lui jeta un regard terrible, on pouvait lire dans ses yeux qu’elle le traitait de menteur, on lisait dans son regard les années de souffrances et de silence qu’elle avait vécu avec cet homme qui prétendait le contraire. Sans prendre compte une seconde de ce que Tadrius venait de dire, Farandor lui coupa la parole.

- Vie riche et paisible… Au dépend de ceux que tu as volé et trahit! Un bandit, c'est la seule chose que tu es. C’est la mort que tu mérite, mais c’est l’exil que tu auras. Je te tuerais de ma lance si je le pouvais…Quitte la cité aujourd’hui même, et si jamais je t’y revois, sans un mot ma lance se plantera dans ton cœur sans même que tu n’ai le temps d’y répondre peu importe ce qui m’arriverait!

Tadrius releva la tête, il semblait malgré tout heureux de la nouvelle. Il envoya dernier baiser à sa femme dans les airs avant de s’approcher de son frère. La garde restait prête à agir à tous gestes douteux.

- Un jour je reviendrais mon cher Farandor…

Il s’enfuit en courant par la suite… Laissant ceux qui auraient dût lui être cher derrière lui sans aucun remord… Le seul qui aurait pu avoir des remord est celui qui l'avait épargner... Malgré qu'il savait fort bien que c'est sur le bucher qu'il aurait du finir... et non pas dans le simple oublit.

On ne le revit plus jamais et son nom devint que comme un murmure parmi les milliers de babils de la vie.

[…]

Les années qui suivirent furent plus douces pour la famille de Nogar. Lors du départ de Tadrius, sa femme, Kathyelle se retrouva seule et dépourvue. Elle avait été pour des années qu’une femme soumise qui ne tachait que d’élever ses enfants du mieux qu’elle le pouvait. Farandor ne la laissa pas seul. L’homme qui avait toujours été seul et sans enfant, devint comme un véritable père pour les deux gamins, Brehan et Bréanor.

Leur oncle était tout ce que Kathyelle pouvait espérer comme exemple pour eux. Un homme reconnu et apprécié au sein de la cité. Elle savait qu’il serait apte à les élever comme il se doit, loin de toute traîtrise ou manipulation… Ce qu’ils auraient connus avec leur véritable père. Les années passèrent et passèrent… dans le calme et l’oubli de cette ancienne vit qui n’étais pas la leur…

Bréanor de Nogar

Bréanor est un jeune homme ayant une vie plutôt facile malgré son enfance sous l’emprise d’un père violant qui battait sa femme. De ce fait, il ne croit absolument pas en les capacités d’une femme à aller au combat et il défend férocement ce point. Voir une femme dans les rangs de l’armé est pour lui inconcevable.

Il aime les femmes, et généralement elles le lui rendent bien, par contre, il est loin d’être le séducteur de celle-ci, ne désirant pas « s’encombrer » d’une dame à ses côtés. Ses bonnes manières envers les dames sont beaucoup plus de la convenance que quelconque attachement. Toujours impeccablement vêtus, coiffé ou rasé il semble toute fois un bon parti, mais sous cette allure ce cache un homme qui n’est pas fait pour une femme de Citria.

Bréanor est fougueux, curieux et ambitieux. Il rêve de galoper sur toutes les landes autant que d’avoir un haut titre dans la cité. C’est parfois un rêveur, un rêveur aux rêves s’entremêlant et ne menant parfois à aucun but précis. C’est un peu pour cette raison, que son oncle, Farandor, doit le rappeler à l’ordre. Outre cette tendance à la rêverie, c’est un un jeune homme à l’esprit vif qui à le sens de la répartit et des manières.

Il apprend la lame avec son oncle et son frère, Brehan. Il entretient des liens fort avec ce dernier, qui est toujours là pour le sortir d’embarra quelconque ou encore pour justifier une absence à une importante réunion familiale avec la grande tante de la tante de l’oncle du grand-père… Bréanor n’aime guère ce genre de chose et fera tout pour se trouver une autre occupation ce jour là. Bien que très pieux, les messes entre en ligne de compte. Il croit plutôt que ce son ses actions envers Odéon qui sont importantes, et non pas les messes du clergé. Malgré tout, il se rend parfois aux messes pour la bonne figure…

Ce rêveur au multiple ambition réussira -t’il à devenir celui qu’il veut être…?

Original, et comme la plupart des BG, bien écrit

j'aime bien le fait qu'il y ait quelque dialogue

On se voit IG!

SuPeRbE !

Comme Mick dit :

On se voit Ig !