A la recherche d'un emploi

Une affiche légèrement froissé avait été laissé à l'attention des clients de l'auberge avec l'accord des propriétaires. L'écriture semblait être très soigné et sans fautes. Chaque début de paragraphe commençait d'une lettre calligraphiée et pour les plus curieux des lecteurs, le papier était parfumé d'une douce et presque imperceptible odeur fruité.


Monseigneur et Noble Dame,

Je me nomme Clarence, 22 ans de mon état et je loge actuellement dans une des chambres de cette auberge. Il y a encore peu, j'étais aux cotés de feu Monseigneur Geoffroy, grand homme de commerce et amateur d'art. Je n'ai toujours connu que cet homme comme employeur et je remeldis Odéon chaque jour qu'il fait pour avoir eu ce privilège.

Voila maintenant plus de 15 ans que je suis homme de service, confident, messager, homme à tout faire, conseiller. Je n'ai d'ailleurs, à bien y réfléchir, connu autre métier que je considère très noble. C'est pourquoi je consacre ma vie et toute mes compétences au service de celui qui voit en moi, un fidèle serviteur.

Etant gravement malade, je suis resté au chevet de Sire Geoffroy deux semaines durant, avant que le malheureux s'en alla rejoindre ses ancêtres. Après ce décès douloureux pour ma personne, je me suis résigner à quitter les lieux après avoir accompli mes derniers services auprès de la famille restante. Le deuil de mon maître prenant fin, il est temps pour moi de remettre mes compétences aux services d'autres noble personnes de la Cité des Lumières.

Monseigneur Geoffroy m'a donné toute l'éducation de bonne famille nécessaire à ma tâche. Je connais l'écriture, la grammaire ainsi que l'orthographe et conjugaison Hastane. Je possède quelques notions de mathématiques bien que loin d'égaler un savant ou son élève, je ne me tromperai que très rarement lorsqu'il faudra faire preuve de logique, de méthode ou encore de calcul simple, pour vous servir.
Je possède peu de connaissances artistiques et culturelles mais ce sont des domaines qui m'interresse et quelques ouvrages sont posé sur mon chevet. Je me consacre à la lecture de ceux ci, lorsque le temps m'offre un peu de repos. Je sais faire acte de tact envers autrui et je fais un excellent messager pour vos affaires. Je sais être discret et homme de confiance en tout temps jusqu'à ma mort. J'en prête serment devant Odéon.

Monseigneur Geoffroy n'étant pas un homme d'armes, je n'ai que très peu de connaissances chevaleresques et encore moins de pratique au combat. Mais si cela vous semble nécessaire et utile, si c'est une autre façon de vous servir alors comme à mon habitude, ma vie sera consacré à vous satisfaire.

Je suis docile, obéissant, respectueux, politiquement correct, poli, cultivé, je vais prier Odéon chaque jour comme il se doit, j'ai effectué ma première allégeance ainsi que la confirmation et il y a deux ans, ma seconde allégeance.

Concernant un quelconque salaire je ne demande que peu de chose. 500 écu par mois afin de pouvoir payer le loyer d'une chambre d'auberge. Puis quelques écus de plus afin que je puisse manger à ma faim.

Je vous remeldis d'avoir porté votre regard jusqu'au bout de ces lignes. Et si vous souhaitez me rencontrer, laisser un mot à l'aubergiste qui le glissera sous ma porte.

Votre dévoué et fidèle serviteur,

Clarence.

Suite au petit interrogatoire de l'aubergiste, Clarence lui demanda si les réponses à ces questions intéresseraient quelconque personne. Une fois le nom de Kiara Teleus cité, le jeune homme déroula l'un de ses parchemins parfumé, Rose des champs, pour l'occasion. Comme à son habitude, Clarence prit soin de bien Calligraphié chaque début de paragraphe, et s'appliqua plus que d'habitude à la rédaction de cette lettre.

Lettre à lire en premier

Très chère Dame,

Je me permet de vous écrire en ce jour, bien que l'honneur ne me fut pas encore donné de vous connaitre. J'ai ouïe dire que vous êtes une Dame de talent, de savoir, un bijou parmi toute les perles que notre Cité nous dévoile chaque jour. Comme je vous l'ai dit, nous ne nous connaissons pas, mais il est fort possible de par votre prestance que vous ayez rencontrer mon ancien maître, feu Sire Geoffroy, homme de commerce et d'art. Dans le cas contraire, il est certain qu'il l'aurait souhaité de tout son être.

Si j'encre ma plume aujourd'hui, la raison en est simple. Le deuil pour Sire Geoffroy prend fin et bien que la tristesse habite encore mon esprit, je me doit de travailler, pour l'aspect pécunier bien entendu, mais aussi car le manque commence à se faire sentir, et j'éprouve de nouveau le besoin de servir une noble personne. Il est certain qu'une grande Dame telle que vous serait bien plus qu'un honneur, bien plus qu'un privilège cependant je me dois de vous éclairer sur mes éventuelles fonctions.

En effet, l'aubergiste est venu me prévenir que vous étiez bonne employeuse, que votre talent réclamait régulièrement matière première, malheureusement, je ne suis ni bûcheron, ni mineur, ni fermier. Ces gens ont des années d'expériences et il serait fort prétentieux de ma part de penser les égaler. Malgrès tout, je suis dans la force de l'age et il est évident que tenir une hache ne me fatiguera guère plus que de tenir une pioche, je pourrai ainsi satisfaire vos besoins. Mais il est important de comprendre que les services dont je suis en mesure de vous apporter ne se limite pas à cela.

C'est pourquoi je me suis permis de vous joindre avec cette lettre, une copie de l'affiche exposé à l'auberge. Je ne sais si vous avez eu l'occasion de la lire, puisque c'est de par votre notoriété qu'on est venu me parler de vous. A la lecture de celle ci, mes services, bien différent de ceux que vous recherchez visiblement, pourront peut être vous plaire.

Dans le cas contraire, sachez Ma Dame, que le simple fait d'avoir imaginer vous servir, consacrer ma vie à vos cotés, l'espoir d'être un jour un de vos confident, peut être même au bout de nombreuses années, un aspellor, me procure une joie immense, et confirme ce que je pense être mon art, le service à la personne, noble métier par bien des aspects.

Avec mes plus grands respect, je vous souhaite longue vie et prospérité.

Clarence.

Un second parchemin était attaché, avec du fil de lin, au coin supérieur gauche du premier parchemin.

Citation :

Lettre à lire en second

Monseigneur et Noble Dame,

Je me nomme Clarence, 22 ans de mon état et je loge actuellement dans une des chambres de cette auberge. Il y a encore peu, j'étais aux cotés de feu Monseigneur Geoffroy, grand homme de commerce et amateur d'art. Je n'ai toujours connu que cet homme comme employeur et je remeldis Odéon chaque jour qu'il fait pour avoir eu ce privilège.

Voila maintenant plus de 15 ans que je suis homme de service, confident, messager, homme à tout faire, conseiller. Je n'ai d'ailleurs, à bien y réfléchir, connu autre métier que je considère très noble. C'est pourquoi je consacre ma vie et toute mes compétences au service de celui qui voit en moi, un fidèle serviteur.

Etant gravement malade, je suis resté au chevet de Sire Geoffroy deux semaines durant, avant que le malheureux s'en alla rejoindre ses ancêtres. Après ce décès douloureux pour ma personne, je me suis résigner à quitter les lieux après avoir accompli mes derniers services auprès de la famille restante. Le deuil de mon maître prenant fin, il est temps pour moi de remettre mes compétences aux services d'autres noble personnes de la Cité des Lumières.

Monseigneur Geoffroy m'a donné toute l'éducation de bonne famille nécessaire à ma tâche. Je connais l'écriture, la grammaire ainsi que l'orthographe et conjugaison Hastane. Je possède quelques notions de mathématiques bien que loin d'égaler un savant ou son élève, je ne me tromperai que très rarement lorsqu'il faudra faire preuve de logique, de méthode ou encore de calcul simple, pour vous servir.
Je possède peu de connaissances artistiques et culturelles mais ce sont des domaines qui m'interresse et quelques ouvrages sont posé sur mon chevet. Je me consacre à la lecture de ceux ci, lorsque le temps m'offre un peu de repos. Je sais faire acte de tact envers autrui et je fais un excellent messager pour vos affaires. Je sais être discret et homme de confiance en tout temps jusqu'à ma mort. J'en prête serment devant Odéon.

Monseigneur Geoffroy n'étant pas un homme d'armes, je n'ai que très peu de connaissances chevaleresques et encore moins de pratique au combat. Mais si cela vous semble nécessaire et utile, si c'est une autre façon de vous servir alors comme à mon habitude, ma vie sera consacré à vous satisfaire.

Je suis docile, obéissant, respectueux, politiquement correct, poli, cultivé, je vais prier Odéon chaque jour comme il se doit, j'ai effectué ma première allégeance ainsi que la confirmation et il y a deux ans, ma seconde allégeance.

Concernant un quelconque salaire je ne demande que peu de chose. 500 écu par mois afin de pouvoir payer le loyer d'une chambre d'auberge. Puis quelques écus de plus afin que je puisse manger à ma faim.

Je vous remeldis d'avoir porté votre regard jusqu'au bout de ces lignes. Et si vous souhaitez me rencontrer, laisser un mot à l'aubergiste qui le glissera sous ma porte.

Votre dévoué et fidèle serviteur,

Clarence.

Clarence s'étant renseigné sur Kiara auprès de l'aubergiste, fit parvenir la lettre dans les batiments de l'ADAR

A la réception de cette lettre, Clarence laissa paraître un petit air surpris suivit d'une mine pleine de déception. Après avoir passer une bonne heure à faire les cent pas dans la chambre, il décida de reprendre la plume

Ma Dame,

Je vous écris cette lettre, le cœur lourds je dois bien l'avouer. Si je n'avais connaissance de votre grandeur, vos mots me seraient apparut comme des lames bien aiguisées venant me pourfendre. Mais j'ai compris en prenant un peu de recul qu'il n'y a la aucune insulte mais simplement de l'incompréhension. Je me suis peut être mal exprimé.

Je suis de ces personnes se levant tôt le matin afin de m'assurer que votre réveil sera des plus agréables. La table sera mise et n'attendra que vous.

Je suis de ces personnes veillant à ce que votre santé soit au mieux. Prenant contact avec les plus grands médecins afin d'assurer en cas d'extrême urgence que tout se déroulera bien. Avant d'en arriver la,

Je suis de ces personnes stockant divers médicaments reconnu et nisi expérimental, fabriqué par un alchimiste de bas étage. Connaissant leur effet et leur application, leur restriction.

Je suis de ces personnes rédigeant votre courrier sous votre dictée, peu importe son contenu, je n'apporte aucun jugement, je suis de ceux qui vous serve sans poser de question.

Je suis de ces personnes franches et respectables, qui au delà de toute forme de politesse saura apporter un avis véritable si cela est demandé.

Je suis de ces personnes veillant sur vous à chaque moment, chaque jour afin d'être présent en cas de besoin.

Je suis de ces personnes vivant à travers vous, pour vous. Certain dédie leur vie à la religion, d'autre au commerce, ou encore à l'art. Je consacre la mienne à celui qui m'embauche dans le but de le satisfaire, de lui apporter un soutien, une assistance, un confort, une confiance.

Comprenez Ma Dame ma surprise de voir résumer mon art, au métier de coursier. je ne vous en veux cependant aucunement, comment le pourrais je.

Nous aurons peut être le loisir de nous croiser un jour. Avec mon plus profond respect, prenez soin de vous.

Clarence.

Il porta lui même le pli aux portes de l'ADAR, puis à son retour, demanda à l'aubergiste de conserver encore un peu, l'annonce d'emploi, celle ci étant toujours d'actualité.