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Léonie D'Aspaël
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Léonie D'Aspaël


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MessageSujet: [Bg]Noz   [Bg]Noz Icon_minitimeJeu 22 Fév 2007, 12:51 am

Mon personnage mortanyss étant un ancien Hastane, je post son bg ici car le bg porte sur en majeur partie sur sa vie antérieur.

**Commentaires appréciés en tout temps, les dernières partie ne sont pas encore corrigé mais n'hésitez pas à m'envoyer les nombreuse fautes par Pm ^^**



Les débuts

Un cercle grisâtre perçait l’obscurité d’un ciel drapé d’étoiles. Il faisait froid et la forêt emplie de sérénité se dressait sans bruit au pied d’un mont au sommet blanchi par le temps. Là, au pied d’un arbre, un panier de roseau était posé, celui-ci semblait en bonne état, c’était à ce demander pourquoi un individu aurait abandonné cette fraîche confection au pied d’un arbre tout ce qu’il y a de plus ordinaire. Sur une des branches les plus basses ornant ce feuillu dénudé étaient perchés deux corbeaux au plumage luisant reflétant la lune observatrice du monde.

L’un corbeau regardait ce qui se trouvait à l’intérieur du berceau d’un regard avide avant de regarder autour de lui, enfonçant son regard sous le couvert de la sombre forêt.
Le second, fièrement dressé, la tête penché sur le côté, semblait prêter une grande attention au bruit ambiant. Les deux sentinelles ne bougeaient plus, semblant fixés à la branche d’un brun tiré du gris, comparables à deux statuettes égarées là.

Le premier corbeau étira son cou vers l’avant ayant cru apercevoir une lumière blanchâtre apparaître au loin. Dépliant son aile, il alla toucher du bout de sa plume la plus éloigné le dos de son compère qui se retourna aussitôt pour regarder dans la même direction. La vue de celui-ci moins aiguisée ne put apercevoir qu’un point blanc se distinguant dans l’obscurité, son ouïe qui faisait sa réputation su toutefois reconnaître le son de quelques brindilles se brisant au travers des murmures du vent.

<< Entendez vous ce que mon oreille perçoit, cher? Si cela est bien ce que je crois, nous devrions peut-être en terminer avec ce repas. >> Dit l’oiseau à son ami.

<< Peut-être aussi est-ce la femme qui revient nous porter un autre enfant. Ne soyez donc pas si hâtif à la panique cher compagnon, mangeons simplement à notre rythme. Nous ne sommes pas des sauvages cher ami, dégustons par plaisir et non par nécessité ce dernier repas avant notre réincarnation. >> Répondit l’autre.

<< Après tout, vous avez raison, mes affolements sont indignes de cette nuit qui glorieuse sera dans sa fin. Alors régalons nous bien de ce dernier festin qui nous est servi, ainsi nos esprits pourront prendre possession de corps humains plus adaptés à notre plan. Je vous invite donc dès maintenant mon cher frère, à passer à table et ainsi goûté la puissance d’un temps qui sera notre. >> Finit-il, suivi par l’acquiescement de l’autre volatile.

Les deux oiseaux se laissèrent alors tomber de leur branche âgée pour ainsi planer en décrivant quelques cercles irréguliers avant de posé pied d’une façon des plus élégantes sur une terre sec habitée par plus de pierres et de feuilles séchées que de verdure quelconque. S’approchant d’un pas lent près du nid de l’enfant, leur patience ne put durer d’avantage et un des corbeaux pinçant un bout de la couverture pourpre dans son bec la ramena vers lui pour la projetée quelques mètres derrière l’ombre de sa présence. Grande fut leur surprise de découvrir un petit être entièrement constitué de paille. Une autre surprise s’ajouta pour le corbeau à l’oreille affûtée car il put entendre un sifflement s’accentuant de plus en plus, transperçant l’air de sa pointe argentée, une lance alla s’abattre au centre de la poitrine de son compagnon, s’y enfonçant assez profondément pour que la pointe l’eut transpercé et ait été se loger dans le tronc du vieil arbre. Voyant cela, l’oiseau affolé déplia ses ailes et prit son envol vers la lune déjà haute. Grave erreur car lorsque vous êtes vêtu de noir, la lumière ne fait que vous rendre plus visible, et c’est ainsi qu’une flèche alla foudroyer celui-ci, le décapitant, replongeant cette nuit dans son silence originel.

Au même moment où la tête arrêta sa course sur le sol glacial, une semelle de botte vint réduire ce qui en restait sur le sol. Seul un bec intact et une simple bouillit verdâtre témoignait maintenant en gage de la fraîche dépouille.

Une main à la peau rude alla s’emparer du reste solide, le déposant dans une petite bourse de cuir brun. Un homme, près d’un arbre comme les autres au coté du quel se trouvait maintenant une lanterne allumée, se pencha sur le panier de roseau et l’empoignant fermement l’envoya voler dans les cieux. Remontant une de ses mains vers le bas de son visage, il alla loger son menton rugueux de par sa barbe coupée courte, dans le creux de son pouce et de son index. Plissant les yeux, semblant se questionné un court instant, éleva sans que l’on puisse s’y attendre la voix.

<< Tu peux sortir de l’ombre Noz. >> Dit-il, avant d’ajouter, impassible :

<< Jolie tir de lance, on arrivera peut-être à faire quelque chose de ta carcasse finalement…>>

Deux yeux d’une couleur d’or apparurent à une dizaine de mètre plus au nord, un jeune homme âgé d’une dizaine d’années pu se voir dessiner par la lumière projetée de la lanterne. Vêtu ordinairement, il était toutefois muni d’une carrure assez développée pour un jeune de son âge en plus d’être d’une taille plus que respectable.

L’homme près de l’arbre était maintenant assis au bas de celui-ci, le dos adossé contre l’écorce reposant là. La tête inclinée en direction du ciel, il entame une seconde fois :

<< Noz, que penses-tu des ces point lumineux qui semble brillé d’une lumière infini? >>

Le Garçon leva alors le menton vers les cieux en haussant les épaules et répondit :

<< Ce sont les être disparus récompensés par Odéon pour leurs grandes actions, et le noir autour d’eux, cela est pour nous montrés que nous aussi pouvons avoir notre place dans l’autre monde. Ma mère y est et elle me guide tous les jours de ma vie… >>
Finit-il, fermant ses paupières pour s’emplir d’image de sa mère lors de son vivant.

<< Ta mère a beaucoup fait pour toi Noz, elle s’est assurer avant de mourir que tu ais tout ce qu’il faut pour t’assurer un avenir. Elle t’aimait du plus profond de son cœur, et son vœu le plus cher était de te montrer quelque chose qu’elle était d’ailleurs la seule à connaître avant de mourir… Tu es sûr de ne te rappeler de rien concernant ce qu’elle t’a montrée Noz? >>
Questionna l’homme, dévisageant Noz, le regard grave.

L’adolescent secoua la tête, regardant le sol s’étendant devant lui, un sentiment de culpabilité enraciner dans son âme.

Poussant un soupir de profonde déception, l’homme d’un âge plus avancé ajouta finalement :

<< Bien rentrons alors, nous n’avons plus rien à faire dans cette forêt maudite, c’est le moine qui sera content que le plan du panier ait fonctionné… Rentrons. >>
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Léonie D'Aspaël
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MessageSujet: Re: [Bg]Noz   [Bg]Noz Icon_minitimeJeu 22 Fév 2007, 12:52 am

Un évènement passé

Une sphère brûlante inondait les cieux de sa lumineuse présence en ce jour dépourvu de tout vent. Contrairement à la nuit déjà morte, l’air était chaud et humide. Noz sentait le poids sur ses épaules s’alourdir à chaque nouveau pas qu’il faisait sur le chemin boueux parsemé de petites flaques semblant vouloir disparaître sous la terre spongieuse à mesure que la journée avançait, son regard fixé sur le dos de l’homme à son front de quelques mètres. Noz n’était point un jeune homme comme les autres, une crinière noire cernait un visage aux traits étirés par la fatigue, un visage qui en temps normal aurait pu faire tomber à la renverse le cœur de ces demoiselles mais qui en cette condition aurait pu faire fuir n’importe quel enfant mais celui-ci, comme tous les garçons de son âge n’avait guère le temps pour penser aux règles de bienséance et par le fait même, à l’image qu’il reflétait. Lunatique comme à son habitude, il n’entendit pas ce que l’autre homme lui dit et se frappa brusquement contre le dos de celui-ci, déboussolé.

Noz aurait pu être un cheval fonçant à toute allure que l’homme âgé d’une trentaine d’année n’aurait pas été ébranlé. En se retournant, les sourcils froncés, il reprocha à Noz d’un ton sévère mais bas :

<< Fait donc attention sombre idiot! Il ne faut pas qu’on te voie par ici donc reste vigilant et quand je te dis de t’arrêter, arrête toi. >>

Le jeune homme était depuis sa naissance recherché par tous ceux pour qui l’avidité d’or dépassait toute pitié ou compréhension. Son père était un homme autrefois très respecté dans les hautes sphères de la société Hastane mais un évènement terrible arriva, il fit la rencontre de la femme d’un des plus proches conseillés du Roy et en tomba amoureux.
S’abandonnant aux bras passionnés de l’amour, ils en ignorèrent les flammes du pêché qui les léchaient de leurs pointes. Ainsi Noz, vit le jour dans le sombre nid de leur amour traître. Sa mère, la comtesse D’Aspaël fut croire à son mari que l’enfant était d’eux mais la mère avait le miel sur sa chevelure et son mari l’éclat du soleil, or leur enfant avait hérité du plus pure ébène qu’il fut possible de voir. Le compte ne fut pas dupe et sa femme le sachant alla confier l’enfant au soin de religieux dans le plus grand des secrets et c’est de cette façon qu’elle put dissimuler son jeune fils à la lame de la justice.



************


Violée, c’est ce qu’elle affirma devant la cour Hastane…

<< Oui, cet homme s’est emparé de mon corps contre mon gré et en a fait sien. Je vous en pris, croyez moi, croyez mon mari et tout ceux qui me connaisse. Ils vous diront que je ne suis pas femme à ce genre de bassesses contrairement à cet homme, si on peut le qualifier d’homme, qui passe son temps avec des gens de bas rangs, soi-disant pour les aidés … Ne soyez pas aussi aveugle que je l’ai été en lui faisant confiance, car à chaque fois que sa langue s’agite, c’est pour semer son venin mortel aux quatre vents. >>

Se taisant, la jeune femme de 15 ans alla se rassoire sur le tabouret de bois usé placé là pour cette occasion, essuyant les gouttelettes d’eau qui pleuvaient sur sa joue comparable au mince fil d’un ruisseau tranquillement asséché par les chauds rayons lumineux s’écoulant sur Teilia.

La foule présente au procès ne se pouvait plus, les chuchotements venaient de tous sens, certains contre l’homme qu’il désignait comme fautif, d’autre sur la beauté de la femme, elle aussi accusée. Kiara, le teint halé, la peau lisse et lumineuse comme du miel ambré, elle se tenait devant le juge et les jurés aussi calme et naturelle qu’une fleure naissante, mais avec la grâce et la dignité que seules possèdent les créatures célestes. Ses yeux, bleus comme un ciel sans nuage, contrastaient avec la teinte basanée de sa peau veloutée. Ses cheveux blonds tombaient en longues boucles sur ses épaules et ruisselaient sur le doux arrondi de ses seins. Vêtue d’une robe du pourpre le plus profond, avec une ceinture de laine bleue, entrelacée de fils d’or, elle paraissait comme l’image et l’essence même du mot beauté, élégance et grâce.

Le vieux juge baissa alors les sourcils, touché au plus profond de son cœur par le témoignage de l’enfant. Il sentit son cœur tressaillir lorsque qu’il vit les flammes du chandelier au coin de son bureau miroité dans les yeux nappé d’eau de celle-ci. Comment un enfant de cet âge et de cette telle prestance aurait pu commettre un geste aussi délibéré? Se demandait-il alors qu’il la contemplait sans vraiment la voir. Il ressentait la douleur et la peine que présentait Kiara et tel un faucon étouffe sa proie de ses serres, une chute d’émotions l’envahit au plus profond de son être noyant le vieil homme sous leur flot.

Cette scène se produit juste au moment ou l’homme qui s’était levé pour défendre sa position inclinait la tête devant le juge et entama son discours. Il commença donc à protester contre les accusations lui étant porté, levant la tête après une première phrase pour voir si le juge s’intéressait à ses dires, un bruit terrible le consterna, un silence mortellement complet. Suite à ce silence, un torrent de voix s’élevèrent à l’unisson sous un même ton d’indignation, de peur et de peine. Le vieux juge qui toute sa vie avait servit à la nation, qui s’était enraciné sur le trône d’acajou devant eux venait de clore ses paupières.

Alexandre, l’homme dont il était question, le véritable père de Noz, arquait un de ses sourcils tout en regardant le juge devant lui. Avait-il donné son verdict alors que celui-ci était perdu dans le fleuve de ses paroles cherchant à se défendre de l’odieuse attaque qui lui était porté ? Avait-il dit quelque chose qui aurait pu pousser le vieil homme à devoir fermer ses yeux devant son impertinente parole ? Avait-il déjà le cou sur la corde ? Tant de questions qui demeurèrent un instant de silence interminable.


Les traits de son visage détendus, le teint aussi pâle qu’une première neige, écrasé confortablement contre les coussins de son siège, l’homme au centre de l’attention paressait d’une sérénité et d’un calme surnaturel. Oui, c’est à ce moment, à cet instant précis que tout s’éclaircit enfin, le juge n’était pas d’une humeur noire ou proie à une fatigue passagère, il était mort.

Kiara observait la scène qui aurait aisément pu tourner à son avantage si tel aurait été son souhait, un petit sourire malicieux entre les lèvres. Si elle l’avait voulu, l’homme à sa gauche ne serait qu’un futur tas de poussière, un cadavre desséché. Mais cet homme, elle l’avait tant aimé et elle savait bien que lui-même l’aimait plus que tout, allait-elle tout gâcher? Non, elle ne pouvait le conduire à sa mort sans faire un double meurtre et c’est d’ailleurs pourquoi elle prit la parole d’une voix pleine de reproche et de dégoût, élevant le ton dans le brouhaha général :

<< Voyez! Je vous l’avais bien dit, cet homme est un assassin sans honneur ni courage, d’une simple phrase, il a fait d’un de nos compatriotes les plus aimés et respectés un corps où nul souffle ne prend naissance! Le mal coule dans ses veines et le chaos suit ses pas! À mort! >>

La peur étant un moyen de persuasion des plus efficace, Kiara ne fut pas surprise de voir que la totalité des personnes présente se rangèrent de son côté ou du moins contre Alexandre qui quant à lui, la regardait maintenant avec un sourire en coin ne lui étant pas habituel. Il s’effondra victime du plat de l’épée d’un des gardes présents.



Tout était noir autour de cet homme, il se sentait soulevé et entendait un bruit irrégulier quelques fois près de lui et d’autre fois émanant de plus lointain tel le bruit du vent frappant les vagues grandissantes de l’océan lorsque le ciel du soleil était celui des ténèbres. Il sourit à cette pensée et quand il voulut bouger ses mains, il ne pu le faire mais cela était bien loin de ses priorités actuels, non, en ce moment il était simplement dans un état de bien être profond.

Mais tout bascula, il sentit la froide solidité du sol, la chaleur de son souffle l’étouffait, il avait mal aux poignets et sa libération ne fut que la confirmation de ce qu’il savait déjà. La lumière l’aveugla un instant mais il savait où il était, ce qui en était, il sentait bien ce qui entourait présentement son cou… Il y eut un moment de répit pour le bruit qui s’était fait plus distinct à ses oreilles et il en profita ainsi pour prendre parole :

<< Mon fils n’est pas mort comme moi, je ne le serais jamais. Soyez heureux aujourd’hui Hastanes si vous croyez être libéré d’un renégat mais la surprise vous emportera car seule une personne pourra posséder ce que je lègue en son nom. Oh, Hastanes, peuple d’hypocrites constitué. Célébrez en ce jour pour mieux trembler à sa mort, elle prendra naissance de ses mains et tout mouton belliqueux qui croit vivre aujourd’hui prendra véritable naissance dans la cette fin qui vous touchera par sa main. Croyez en moi, croyez en ma parole car celui-ci est un être remplit d’une blanche noirceur, son destin est votre sans l’être vraiment et le mien est celui d’un mystère libérateur. Que les sages s’y penchent! >>

Et la corde se tendit. Kiara regarda son amant fermant les yeux pour y dissimuler sa peine. Elle mourrait bien plus aujourd’hui que jamais elle ne pourrait, son cœur lui était arraché mais elle sut que cela ne pouvait qu’être la bonne décision.


**********

Hochant la tête, Noz regarda ce qui avait bien pu faire arrêter l’homme à son front mais la réponse à sa question n’était qu’a une centaine de mètres devant lui, là-bas un cadavre déambulait lentement vers eux.
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Léonie D'Aspaël
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MessageSujet: Re: [Bg]Noz   [Bg]Noz Icon_minitimeJeu 22 Fév 2007, 12:53 am

Un retour en terres battues

Noz fronça les sourcils, plaquant sa main devant son front de façon à se cacher de la lumière aveuglante projetée des cieux. Non, c’était bel et bien un cadavre qui s’amenait vers eux, un sourire édenté aux lèvres. Il ne sut pas comment réagir, restant là, le regard plongé sur le mort, semblant fixé sur le sol à travers le temps qui passait. Ce fut d’ailleurs l’homme à son devant qui eut la première réaction, une réaction qui d’ailleurs ébranla quelque peu le jeune homme.

<< Kraz! Vieux frère. Que fais-tu ici ?>>

L’homme s’avança alors d’un rapide pas vers le cadavre interpellé semblant retrouvé quelqu’un qui lui était cher. Noz quant à lui resta sur place, une certaine méfiance habitait son regard. Toujours sur le chemin de boue séchée longé par une forêt de feuillus aux troncs serrés les uns contre les autre, il ne comprenait pas comment un hastane atteint d’une maladie tel qu’il ressemblait à un cadavre puisse ainsi marché sans montrer trace de fatigue et sans être affecté par la chaleur ambiante qui vous brûlait la peau car oui, malgré son apparence cadavérique, celui-ci avait tout d’un membre de son peuple. Il ne comprenait pas non plus comment son mentor pouvait lui serré la main avec une joie débordante et sans être dépourvue du même dégoût qui hantait Noz.

<< Allez Noz, qu’est-ce que tu attends !? Viens ici que je te présente ce bon Kraz. >>

Le jeune homme qu’était Noz s’avança dès lors doucement vers le duo un peu plus loin devant lui. Il aurait bien aimé ne pas avoir à bougé et pouvoir rester l’unique témoin de l’étrange scène, mais il se devait d’obéir à l’homme qui lui commandait, dernière promesse faite à sa mère…

Plus Noz s’avançait et plus il aurait voulu se retrouver à mille lieux de là, l’homme en plus de refléter une image d’un corps rongé de toute part, dégageait une forte odeur de pourriture mêlée aux horrifiants parfums de la base ville. Le jeune homme ne laissa rien paraître de son dégoût et avança sa main droite en direction de celui-ci. Lorsque la main de Kraz entra en contact avec la sienne, le jeune homme ne put s’empêcher d’afficher une rapide grimace qui passa inaperçue. C’était poisseux et mou… Il était certain que sa main aurait son empreinte dans cette autre mais il contrôla sa curiosité lors du moment de la constatation qui aurait pu être réalisable. L’homme à l’apparence peu ragoûtante se présenta, faisant l’hôte d’une voix semblant émaner d’une étendue liquide où baignait un tourbillon d’âmes en pleures:

<< KrAzDaX S’aPpElEr KrAzDaX! Et Toi ComMenT ÊtRe Ton NoM ? >>

Noz tourna sa tête vers son ami en quête d’aide mais celui-ci l’invita à répondre par un bref hochement de tête ce qui obligea l’enfant à émettre lui aussi parole :

<< Je me présente dès lors en tant que Noz Ambrosius d’Aspael qui est enchanté de vous compter à ce moment dans ses plus heureuses connaissances. >>

Finissant sa présentation par une brève courbette, il se retourna vers son mentor lui demandant si il pouvait finir la route menant en Citria, lui promettant vivement d’être le plus prudent possible. Celui-ci hésita plusieurs minutes questionnant Noz sur des si et puis, découragé de l’obstination dont le jeune homme faisait preuve et emplie de la joie nouvelle de sa retrouvaille, il le lui permit en lui ordonnant de ne faire confiance à quiconque et de se faire le plus discret possible. Il put ainsi continuer sa discussion avec l’homme à son devant, gardant toujours un oeil sur le revers de la cape d’un bleu obscur qui recouvrait son protégé, jusqu’à ce que celui-ci disparaisse dans les vapeurs blanchâtres de cette lumière aveuglante. Il put alors se concentré sur ce qu’on lui racontait, c’était pour bientôt, dans quelque temps, une chose terrible et inattendu de tous allait avoir lieux, une histoire prendrait naissance, un récit allait s’entamer, caché à certains, ignoré par d’autre, redouté des uns, agréable surprise du destin.

Serrant son poing sur le vide qui s’y retrouvait, Noz avançait d’un pas décidé sur le chemin qui serpentait à travers champs et prairies. Soudain la semelle d’une de ses bottes de cuir frappa contre les dalles de pierres qui avait remplacé l’ancienne terre, là-bas, il les voyais se dessiner au loin, si majestueux dans leur incroyable splendeur, fièrement dressés, surplombant le monde de leur prestance, éloquents sans avoir de langue, les gigantesques remparts qui cernaient Citria lui apparaissait tranquillement, se dessinant avec plus en plus de détails. Il put bientôt voir les premiers établissements Hastane, en majorité des fermes en bois rond et de dimensions toutes différentes, les unes plus élaborées, les autres où la végétation et les décorations extérieurs étaient luxuriantes, certaines s’élevant dans les airs semblant toucher le ciel.

Un sentiment d’appartenance, un mélange de sécurité et de fierté envahis alors Noz, il se retrouvait là, aux travers poules et cochons, secoué par la douce mélodie qui berçait ces lieux, emplissant ses poumons d’une odeur plutôt désagréable mais d’une familiarité, oh combien réconfortante, il était là, chez lui. Il s’arrêta sur le porche d’une ferme de pierres faite sur sa droite et s’y assied, se recourbant le dos pour lentement retirer ses bottes avachis et usées par la distance parcourue. Quel joie l’envahit alors que la surface de sa peau reconnut l’air frais de la nature qui circulait entre ses orteils, se questionnant un instant sur les conséquence que lui apporterait un vol de bottes, il prit une des décisions les plus rapides de sa vie et envoya voler la paire de bottes jusqu’au coin de la chaumière rectangulaire et se mit à courir comme il ne l’avait jamais fait au par avant, non par peur mais par plaisir, celui de sentir l’herbe caresser la plante de ses pied à chaque nouvelle enjambé et y déposé ses minuscules particules d’eau qui allaient glisser pour se déposé un peu plus loin sur cette même étendu de verdure uniforme.

À force de courir, il ne remarqua même pas qu’il était rendu à proximité de la ferme des Fiolets, pâturage reconnu pour ses légumes d’une grosseur admirable mais aussi pour ses deux taureaux qui arpentaient ces plantations. Ceux-ci, bien plus gros qu’une calèche, aussi rapide qu’un cheval mais dont la férocité surpassait toute compréhension, du moins, c’était le récit qu’en faisant tous les enfants de Citria, qu’ils les aient réellement déjà vue ou non. Noz quant à lui le savait bien, c’était son terrain de jeux. En effet, il existait un jeu plus ou moins répandu chez les enfants qui était fort simpliste dans sa constitution, le but étant de s’approcher le plus près possible d’un des deux taureaux sans que celui-ci ne vous embroches du bout d’une de ses cornes effilées. Le record appartenait toujours à Noz qui s’était approché assez près du taureau pour le toucher du bout d’une branche de frêne d’une longueur tout de même respectable, du moins, il espérait qu’il tenait toujours ce record et c’est exactement à ce moment précis où il réfléchissait à ce précieux record qu’il les attendis, ces encouragements familiers, qu’il sentit planer dans l’air cette odeur d’excitation mêlé à une peur partagée.

Il ne put résister à l’appelle et reprit sa course, cette fois d’un pas plus léger en leur direction, se dévêtissent au passage pour laissé reposer ses encombrements dans l’herbe verte qui recouvrait tout le territoire, se retrouvant avec uniquement sur le dos, une chemise blanche déboutonnée recouvrant le bas un pantalon d’un bêche clair parsemé de plaques plus foncés tirant sur le brun. Rendu assez près de la clôture sur laquelle tous les jeunes étaient appuyés, il quitta le plancher des vaches pour atterrir d’un bond, incognito auprès d’eux. Plongeant son regard vers la masse noir dont il connaissait très bien l’identité, il balaya d’un regard le chant avant de l’apercevoir, une ombre tapi dans l’ombre au dos de la bête qui raccourcissait dangereusement la distance qui les séparait elle et l’animal. Noz remarqua par la suite que cet enfant s’approchait dangereusement de son record, couvert par les encouragements, les cris de peur et les appels de retours que ses spectateurs lui lançait, levant haut et fort leur poing, se voilant les yeux ou à frissonner pour leur héro de ce jour.

<< Allez ! Vas-y Malycia, montre leur ce qu’une fille peut faire!
>>
, lança l’un d’eux.

Noz fut choqué par ce qu’il venait tout juste d’entendre, et appuyant ses mains sur le haut de la rambarde, il se propulsa de l’autre côté du pâturage, se dévoilant enfin aux yeux des enfants pour leur plus grande surprise. Habituellement, il aurait jouis de voir l’effet de sa surprisse se refléter dans les yeux ébahis de ceux-ci mais il avait plus important à faire en ce moment.

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MessageSujet: Re: [Bg]Noz   [Bg]Noz Icon_minitimeJeu 22 Fév 2007, 12:54 am

Un ressourcement à l'enfance

Le sable blanc finissait la mer, lieu de pèlerinage pour les vagues qui allaient inlassablement s’y échouer, nul ne pouvant agir contre leur immuable volonté.
Une plage d’un blanc immaculé saupoudré ici et là de quelques coquillages rejetés par la vaste étendue d’un bleu triste. Entrecoupant le bruit régulier de la marré se brisant, on put entendre les rires de deux enfants, jeune fille et garçon, éperdus dans leur éternel innocence. Deux petits êtres se poursuivant, chat et souris, batifolant ensemble sur ce territoire emplie d’une sérénité se faisant protecteur d’une allégresse sans borne. Le soleil disséminant ces dernières couleurs à cette terre avant de s’échapper à la vue de celle-ci teintait la voûte du ciel d’un orange mandarin, mariage de circonstance avec l’odeur que procurait à cet instant l’exquis parfum que disséminait la mer semblant venir de son essence même.

<< Hop! Je t’ai eu!>>

La jeune fille sourit au garçon, dévoilant une dentition d’une parfaite blancheur, ce qui accentuait son incomparable apparence. D’une voix se trahissant en elle-même, elle lui répondit :

<< Il faudra bientôt retourné en ville Noz, ton père doit se faire du soucis à ce moment. Regardons le couché de soleil et rentrons. >>

Celui-ci hocha la tête lui prenant les mains pour les serrer contre les siennes et s’assied sur la nappe de sable. Leur regard projeté au loin vers le cercle de lumière, le regardant impuissant dans sa mort silencieuse. Malycia était une jeune fille du même âge que Noz, habillé simplement, elle représentait toutefois un feu ardent aux yeux de celui-ci. Elle possédait une chevelure bouclée de couleur rousse imitant de puissantes flammes dansantes qui cernait un visage dégageant un charme brûlant où deux pommettes vermeilles sur lesquelles était dispersés petites taches de rousseur achevaient les recoins d’une bouche aux lèvres charnues mais se qui plaisait le plus à Noz dans ce visage était ses yeux d’un vert rappelant la frondaison des arbres à la lisière d’une forêt semé par un être divin lui-même dans le but de fournir accueil aux âmes égarées. Ce lieu recueilli maintes fois Noz qui s’y laissait dérouté dans le plus grand bonheur.

Alors que l’étoile était à l’apogée de sa fin, la jeune demoiselle tourna sa tête vers celui-ci qui ressentant l’attention qu’elle lui portait, se retourna aussitôt vers elle. Il put aisément percevoir la tristesse empreinte dans son regard et arquant un sourcil, il l’écouta débiter ce qu’elle avait à dire, un sentiment d’appréhension faisant timidement présence dans son esprit.

<< Dit Noz … Tu vas repartir bientôt? >>

Elle connaissait la réponse à sa question et elle en eu la confirmation alors que Noz ferma ses paupières pour y dissimuler sa peine. Elle reprit d’une voix plus lointaine amplifiée d’un faux ton de reproche :

<< Je ne peux pas empêché un faucon de voler, Hein? Mais j’espère que tes voyages cesseront bientôt Noz. Tu sais, on raconte un tas d’histoire à propos de montres qui hanteraient les humides forêts du sud et je ne veux pas que tu sois la proie de l’un deux parce que… Je tiens beaucoup à toi mon petit faucon!>>

Noz se leva alors, serrant plus fort les mains de Malycia dans les siennes, il alla s’égarer une nouvelle fois dans ses yeux et les deux jeune gens s’enlacèrent et le garçon se retira pour faire glisser ses doigts sur son propre cou afin d’y retirer un collier ordinaire se finissant par une petite plaque d’apparence or comportant l’inscription Noz Ambrosius d’Aspael creusée dans celle-ci. Il alla ensuite le déposer dans la paume d’une des mains de Malycia et lui referma en la regardant tendrement.

<< C’est ma mère qui ma donner ce collier. Tu n’as qu’à le garder pendant que je serais partit d’accord? >>

Acquiescant d’un faible signe de tête, elle serra fortement le collier sur sa poitrine elle sourit à son tour les yeux remplis d’une nappe humide. Noz lui rendu ce sourire et inclina légèrement son dos. La jeune fille comprenant ce que cela signifiait, fit un petit bond et s’accrocha au cou de celui-ci. C’est ainsi que Malycia sur le dos de Noz rentra en Citria accompagnée du jeune homme dans l’euphorie la plus total.

Le jour avait fait place à la nuit et le ciel d’un bleu clair était maintenant drapé de petits points lumineux sur un fond noir. Après avoir promit à la jeune fille qu’il viendrait la voir avant de repartir, il la laissa à elle-même pour se diriger vers la maison de son mentor ou selon tous les autres celle de son père, simple mesure de précaution.

Poussant la porte qui alla en grinçant, il fit irruption dans la petite cuisine de l’habitation en total fouillis. La faible lumière des chandelles tamisait l’atmosphère de la pièce où se trouvait en son centre une petite table de bois terne ainsi que quatre chaises semblant avoir été retiré du même arbre que la table. Une odeur d’alcool imbibait l’air de la petite habitation, elle semblait imprégnée dans tous les murs gris de la maisonnette anciennement blanche. Un homme était assit sur une des chaises et Noz reconnut tout de suite son tuteur, celui-ci semblait plongé dans ses pensées et il ne remarqua pas immédiatement l’arrivé de son élève, pianotant nerveusement la table du bout de ses doigts. À travers la vapeur quelconque qui s’élevait dans la pièce, le jeune homme vint prendre place sur une chaise au bord contraire d’où l’autre homme se trouvait. Arquant les sourcils, il aperçut que la chair à la fin de ses doigts était sans protection et que du sang s’échappaient silencieusement de son être pour s’infiltrer dans les minuscules interstices composant le bois de la table. Le garçon ne laissa rien paraître de son étonnement car son maître venait semblait-il, tout juste de reprendre conscience.


Les yeux emplis d’une certitude inquiétante, il tenta de prendre un air qui n’épousait pas ce qu’il dégageait. D’apparence joyeux et vivant, il puait la peur de la mort.
Un rictus désemparant au visage, il entama d’une voix accidentellement tremblotante et tentée de remords :

<< Tu vois Noz!? Je te l’avais bien dit qu’Odéon nous récompenserait si nous allions accomplir la besogne que nous avait donnée ce vieux frère. Avec l’or que cette quête nous a rapporté, on pourra se reposer un moment mais… >>

Il joints ses deux lèvres ensemble avant de poursuivre d’une bouche pâteuse et d’un regard qui se faisait plus insistant, plus grave à l’égard du jouvenceau :

<< Mais, juste avant, il nous faudra remplir un dernier contrat. Celui-ci n’est pas une question d’or ou de notoriété… Tu sais, j’ai déjà eu un garçon Noz. Il aurait ton âge maintenant mais Odéon n’en a pas voulu ainsi. Un jour alors que je revenais de chasse avec ton père et d’anciens amis, je découvris ma femme pendue au-dessus de cette même table… Le choc fut terrible Noz et il s’accentua lorsque je découvris le berceau de note enfant vide d’une présence humaine étant remplacée par un simplet bout de papier.
Papier que je n’ai plus mais le message qu’il contenait lui coule en mes veines. Mon brave poulain, fils de mon meilleur ami, Noz, je te demande de m’accompagner pour cette dernière aventure. Une simple affaire de quelques heures en fait mais je tiens à t’avoir à mes côtés… Je ne sais pas si tu peux comprendre mais plus d’une fin arriveront là où nous allons. >>

Le jeune homme hocha la tête impuissant, une chaleur étouffante serrant sa gorge. Il l’aurait suivit même sans explications mais il parvint aussi à comprendre que ce n’était pas d’un simple suivant dont son compagnon avait besoin. Compagnon qui semblait maintenant avoir reperdu lucidité car la table était de nouveau victime du martèlement incessant que faisaient les doigts de l’homme sur celle-ci. Se reculant sans bruit sur sa chaise et se levant, Noz arracha un morceau de tissus à la manche de sa chemise de lin et vint la posé de manière à atténuer les blessures de l’homme. Il repartit ensuite vers la porte qu’il referma sur son passage. Il avait peut-être le temps d’intercepté Malycia avant quelle ne soit chez elle.

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Partie non corrigée

Je tiens à remercier spécialement Malycia D’Aveniel pour m’avoir permis d’intégrer son personnage dans le passé du mien.
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MessageSujet: Re: [Bg]Noz   [Bg]Noz Icon_minitimeJeu 22 Fév 2007, 12:55 am

Un destin, un au revoir
Les rues de la grande citée étaient encore pleines de vie à cette heure. Dans les rues s’entremêlaient gens de toutes sortes. Les uns couverts de parures, d’autres vêtus de simples loques, à travers cela l’on y trouvait vieillards et quelques rares enfants. Des réverbères longeaient les rues illuminant la cité de leur lumière ambarique. Noz n’aurait donc pas de difficulté à trouver la jeune fille qu’il recherchait. Avançant rapidement dans l’allée, il la cherchait du regard à travers l’agitation qui habitait la rue dans son uniformité. Bousculant, poussant, malmenant certains citoyens, il crut apercevoir le feu de sa chevelure à l’intersection. Il continua sa croisade plus sauvagement dans le but de se frayer jusqu’à elle.

Il y étais presque, encore quelques pas… se disait-il. Il sentit quelque chose serrer douloureusement son avant-bras, l’immobilisant au moment même. Noz éleva sa tête pour voir ce qui le retenait.

Plus grand que lui de deux têtes, un homme d’une quarantaine d’année le surplombait de toute sa hauteur. Une forte barbe et des yeux d’un brun profond mais triste arboraient son visage qui se finissait par une longue crinière de la même couleur. L’homme était habillé d’une armure de cuir forgé qui ne paraissait pas avoir été utilisé et il tenait une lance dans sa main libre. Il lâcha ensuite le bras de Noz et le consterna.

<< Tu vas te calmer petit. Marche comme tout le monde et puis d’abords, qu’est-ce que tu fais dans les rues à cette heure tardive? >>

Lui demanda le garde qui ne semblait pas vraiment porté attention à Noz car lorsque celui-ci voulu lui donne une explication qui était en fait une pure invention, le soldat l’interrompit d’un geste de la main.

<< Tu m’as l’air d’un jeune homme intelligent… Dit donc, j’ai une proposition à te faire, tu vas porté hmm disons cette fleur à une dame là-bas à la croisée et je vais oublier le mensonge que tu me débitais là d’accord? La dame s’appelle Lyria. >>

Lui proposa l’homme les sourcils relevés tout en arrachant la fleur désignée d’un carré de terre à sa droite où croissaient des plantes, attendant la réaction qu’aurait son volontaire.

Noz accepta la requête et prit la fleur d’un jaune éclatant en main. Avant de continuer sa route vers le carrefour, il prit possession d’une rose rougeoyante pour Malycia. Faisant plus attention aux sentinelles, Noz ne se fit pas prendre deux fois et heureusement pour lui, la chevelure rousse était encore au même point. Il coupa la route à deux moines et arriva enfin à l’intersection. Malgré ce qu’il vu alors, il ne put s’empêcher d’être étonné par cette vision. La propriétaire de la crinière rousse n’était pas sa Malicya, elle était en fait une jeune femme d’environ 16-17 ans selon Noz.

Jeune femme pourvue d’une beauté hors du commun, elle était pourvue de vêtements très courts qui laissaient deviner amplement les courbes de son corps. Si on s’y approchait de plus près, on pouvait même constater qu’il y avait une légère transparence sur les quelques bouts de tissus qui la couvrait. D’une grandeur moyenne, les traits de son visage faisaient présence d’une intervention qui ne pouvait qu’être céleste, ses yeux étaient ouvert sur le monde et était d’une intensité à vous faire frissonner, ils donnaient l’impression de lire en votre âme. Ses lèvres étaient d’un rouge framboise et bombé vers l’extérieur, son petit nez retroussé ne faisait que s’ajouté à cette être. Elle semblait avoir été dessiner par Odéon tellement qu’elle émanait la perfection du corps.

Mais le désir de la chair véhiculant à l’intérieur de tous dort d’un profond sommeil dans l’esprit d’un enfant. Pour Noz, elle était l’image qu’il pouvait représenter par un ange. Quittant le royaume céleste de ses pensées pour revenir sur Teilia, il haussa doucement sa voix qui se faisait tremblotante :

<< Excusez moi mademoiselle, on m’envoie vous porter cette fleur…>>

Il n’avait pas eu besoin de parler bien fort, un étrange silence couvrait le carré de la croisée, tous les gens qui y passaient arrêtaient leur conversation et semblait victime d’un certain malaise lors de leur passage. Nul ne semblait voir l’ange de Noz mise à part celui-ci, même le groupe de moine qui avait rattrapé le jeune homme ne tourna pas la tête vers elle. La jeune femme en question quant à elle semblait emplie d’une sérénité déconcertante. Elle avait clos ses paupières et souriait maintenant à Noz en guise de remerciement ce qui embarrassa celui-ci. Il baissa la tête quelque peu gêné mais il sentit une agréable sensation, un pétale fragile et oh combien douce frôla sa joue ce qui revigora Noz en force et en fierté. Il releva la tête et pu voir que ce qui lui avait caresser la joue n’étais nul autre que le revers de la main appartenant à la femme céleste.

<< Qui d’autre qu’un enfant… Le cœur d’un enfant est pur et vide de vice mais lorsqu’il grandit, l’espace vide se remplit de ténèbres… Malheureusement, les grands cœurs forment les petits. Mais toi, un autre destin t’attend, laisse toi guider à moi, je te montrerais. Vol petit faucon, vol vers une main nourrissante. >>

Il la regarda la regarder et se questionna sur le sens de ses dires. Que voulait-elle dire par là? Il n’était pas sûre de comprendre, la seule chose qu’il savait c’est qu’il devait se laisser guider, mais par quoi? Il n’eut pas le temps d’émettre une autre pensée qu’une voix familière résonna derrière lui.

<< Qu’est-ce que tu fais planté là dis donc? Tu ne rentrais pas chez toi? >>

Il se retourna vers elle dans un murmure d’au revoir et la vit qui se trouvait au haut des marches de pierres qui les séparait, les poings fermés sur les hanches, un sourcil arqué.

<< J’étais à ta recherche et j’ai croisé cette dame… >>

Il se tourna pour désigner la femme d’un geste de main mais celle-ci ne s’y trouvait plus.
Cela devenait de plus en plus étrange… Peut-être avait-il rêvé après tout. Il haussa les épaules vers Malycia et gravit les marches trois par trois pour se retrouver à ses côtés.
Noz lui proposa d’aller dans un coin plus tranquille pour qu’ils puissent discuter ce que la jeune fille accepta sans l’ombre d’une hésitation. C’est ainsi que les deux enfants marchèrent jusqu'à l’entrée d’un jardin où ils firent irruption. Ce jardin n’avait pas été choisi au hasard par le duo, en fait, il venait souvent en ce lieu pour être seul. L’herbage uniforme tapissait son sol et en son centre trônait un magnifique saule pleure où coulait à son pied un petit ruisseau au vif courant. Le petit parc de verdure était cerné par la frondaison des buissons ce qui ajoutait une impression d’intimité encore plus présente.

Les deux enfants sous le couvert du feuillage qu procurait le saule discutèrent ensemble un bon moment et Malycia sauta au cou de Noz quand celui-ci lui annonça qu’après cette dernière aventure, il demeurerait en Citria. L’euphorie qui s’était emparé d’elle fit trépasser l’embarra enfantin et elle alla apposer ses lèvres humides sur la joue du jeune homme. Il ne put s’empêché de rougir, un picotement se diffusa tout le long de sa peau et son cœur se mit à battre à un rythme devenant de plus en plus rapide. Les deux enfants continuèrent à parler de tout et de rien jusqu'à ce que Malycia coupe court à la conversation en annonçant au garçon qu’elle devait maintenant rentrer. Après s’être longuement enlacé pour se souhaiter à bientôt, ils partirent une fois de plus chacun de leur côté. L’un allait être confronté et un autre serait emmené mais ils ne s’en doutaient point.


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MessageSujet: Re: [Bg]Noz   [Bg]Noz Icon_minitimeJeu 22 Fév 2007, 12:56 am


L'enfant qui ne savait pas mourrir.


Il ne pouvait même plus s’orienté dans ce tourbillon de verdure qui l’entourait mais il continuait de s’y avancé sur les encouragements incessant de son compagnon dont il sentait la présence tout près de lui.

<< Ne t’arrête pas car le tapis de mousse t’avalera. Continue d’avancer, nous y sommes presque. >>

Les deux amis filaient en effet sur les lieux d’une tourbière et chaque pas devenait plus dur comme si le sol absorbait leur énergie à chacun des efforts pour se démordre de la succion causé par la mousse organique. Noz sentait s’écoulé les larmes de son corps le long de ses genoux causées par l’effort constant. La forêt était d’une lourde humidité et les feuilles en soucoupe laissaient tombé leur eau lorsqu’elles étaient brusquées par le passage rapide d’un des hommes. Noz savait bien qu’il ne pourrait pas tenir bien longtemps et comme de fait, l’articulation de son genoux céda attirant Noz vers le sol dans lequel il s’affala. Sans perdre de temps il se releva et continua sa course d’un pas encore plus rapide. Il distingua enfin autre chose que la sombre frondaison de la forêt, de la lumière. Continuant d’avancer dans le feuillage compact de l’endroit, il se projeta hors du taillis lorsqu’il savait la fin du bois, s’affalant sur le sol gazonné de longues herbes de tout son long.

<< Qu’est-ce que tu fais Noz? Ce n’est pas le temps de jouer. >>

Puis, l’homme se retourna pour contempler ce qui se trouvait devant lui, ses membres tremblant trahissant la nervosité.

<< Nous y sommes… Noz, restes dehors pendant que j’entre. Si je ne suis pas revenu dans un quinzaine de minutes, fais ce que tu semble bon. >>

Pendant ce temps, Noz s’était relevé et sans regarder son tuteur il l’avait compris.
Son regard s’étalait sur la maison délabrée à quelques mètres de lui. Sans trop savoir pourquoi, l’édifice, le lieu, l’air, tout lui était familier et lui procurait une sensation rassurante mais il ne sut en trouver la raison. Il continua de se tenir droit devant la bâtisse attendant un signal de son maître. Celui-ci s’était engouffré dans la demeure s’échappant ainsi de la vision de Noz.

Les lieux étaient d’un calme surnaturel. Il y aurait du s’y trouvé des oiseau, des ruisseau, de la vie se disait-il. M’enfin, il ne comptaient pas s’aventurer dans cette forêt trop longtemps et chassa la crainte qui commençait à s’enraciner dans son esprit, fermant les yeux pour retrouvé une calme intérieur. Sa méditation fut interrompue par quelque chose d’encore plus étrange, un vol de corbeaux unis tournoyait dans la voûte au-dessus de lui.
Il n’avait jamais vu autant de ces oiseaux ensemble… La tête élevée vers le cercle tournoyant, il remarqua que le cortège s’agitait de plus en plus là haut et d’un coup, ceux-ci piquèrent du nez en le prenant pour cible.

Il ne prit même pas le temps de réfléchir et partit à pas de course vers la porte de la chaumière en refermant la porte dans un claquement. Dehors, il attendaient les croassements avides des oiseaux et prit une grande goulée d’air avant de faire volte-face. Les murs du logis étaient couverts d’une épaisse couche de poussière brunâtre mais Noz ne s’y attarda pas et se concentra pour entendre un signe de présence humaine malgré les battements assourdissants de son cœur. Il cru percevoir le crépitement d’un feu et il se dirigea vers le brasier. Passant par ce qu’il devina être la cuisine, il jeta un regard à l’extérieur, tout semblait avoir repris son calme. Noz toussa, l’air en ce lieu était empli d’impureté. Il ouvrit une vielle porte grinçante et fit irruption dans la scène.

Son maître était assit dans le coin d’un mur, le regard vide d’émotion et répétait sans cesse les même mots << traître, indigne, traître… >>. Le brasier quant à lui aurait mieux été qualifié par incendie. Les flammes léchait les murs de leurs pointes et dévoraient tranquillement celui-ci en se propageant à un rythme alarment, assez alarmant pour faire comprendre au garçon qu’il devait sortir de là au plus vite. Ne perdant pas l’ombre d’une seconde il se retourna et fila à travers la cuisine et regagna le corridor pour ensuite se dirigé vers la porte qu’il franchi aussitôt. Il continua sa course jusqu’à la lisière de la forêt où il fit volte-face pour contempler la maison enflammée et voir l’incendie gagné le toit.

Il était maintenant seul, son professeur de toujours avait commit l’irréparable mais ce n’était pas le moment d’entamer une réflexion sur le pourquoi du geste car il venait de remarquer l’escadron mortel planant dans la voûte éclairé et il ne faisait pas l’ombre d’un doute qu’il était visible à leurs yeux. Il n’abandonnerait pas et jamais cette idée ne lui traversa l’esprit, il était un Hastane fier et courageux avec de l’honneur, s’était dans son éducation que d’affronter tous ce qu’il devait. Dégainant sa lame dans un crissement de métal, il la brandit vers les corbeaux. Ceux-ci répondirent à l’appelle et il plut bientôt des coups de becs par dizaines, par centaines. Noz donnait des coups d’épée à l’aveuglette d’une main, se couvrant le visage de l’autre. Quelque fois, Noz semblait distingué aux travers des battements d’ailes des voix qui s’adressait à lui avec méprise et avidité.

<<Donne moi ton âme petit Hastane!>>
<<Tu gaspilles ta vie, tu ne mérites pas cette condition!>>

Peut-être étais-ce seulement que ses forces l’abandonnait et il ne perdit pas de temps à essayer de leur répondre. Si il était encore debout, il ne le devait qu’à une chose, la voix transperçant son être jusqu’au bout de son épée qu’il maniait comme si elle faisait partit de lui même. Cette voix, c’était celle de Malycia qui l’encourageait, il sentait sa présence à ses côtés et il se sentait comme à l’habitude plus fort, il lui avait en quelque sorte promit qu’il se retrouverait et qu’il ne ferait plus se genre de voyage...Il se revoyait avec elle lorsqu’ils s’amusait à s’approcher le plus possible de la ruche situé au premier arbre de la première ferme. Ensuite, ce fut lorsqu’elle lui avait apprit à nager et suivit le moment ou Malycia l’avait embraser d’un baisé sur la joue. Plus les moments remontaient à son esprit et plus ses coups gagnaient en force et précision.
Il avait du donner plus d’une centaine de coups tuant autant de corbeau mais ceux-ci semblait toujours autant et leur agressivité s’accentuait plus le temps passait. Sous la pression et la fatigue de ses membres, les genoux de Noz cédèrent se qui ne l’empêcha pas de pourfendre les volatiles de sa lame aiguisée.

Mais le corps de tout Hastane a ses limites et d’un coup d’épée mal calculée, le pommeau lui glissa des mains. Il se retrouvait sans défense. Les corbeaux en profitèrent pour redoubler d’ardeur et une nouvelle et dernière offensive uniforme s’organisait à quelques mètres du sol. Ils se placèrent tous en position, pendant que quelques uns des oiseaux chargeait Noz à la tête, les autres s’organisèrent autour de la lame et s’entraidant tous, ils réussirent à la surélever en hauteur. Battant uniformément des ailes, il la positionnèrent au-dessus du jeune homme et montèrent plus haut de façon à ce que la lame le transperce dans sa chute. Les deux corbeaux soutenant la poignée du pommeau de leurs serres les détendirent et la lame entama sa chute, la chaîne des ailés se défaisant pour suivre l’arme dans sa glissade.

Un cris aigu transperça l’atmosphère du moment surprenant tout le monde, un aigle majestueux et d’un taille impressionnant venait juste de déchirer le rideau de fumée produit par l’incendie. Celui possédait un plumage brunâtre parsemé ici et là de plumes d’or. Sa tête blanche se finissant par un bec pointu jaunâtre de la même couleur que ses yeux brillants. Ses serres ouvertes orientées vers l’avant et les ailes déployés battant l’air régulièrement, il fut son entrée en l’espace de quelque seconde dans le tourbillon de volatiles qui avaient quittés Noz pour faire face à ce nouvel adversaire.

<< Noz … Tu peux te relever. >>

Le jeune homme se releva, pour reconnaître la femme devant lui. Il avait vu son apparition à un carrefour de Citria. En fait, il l’avait vu bien avant ce jour, elle semblait avoir vieilli d’une dizaine d’année mais il le savait tout au fond de lui…

<<Maman? >>

Demanda-t-il avec une appréhension l’animant de tout son être. Une flambé d’émotions l’envahit lorsqu’elle hocha la tête avec le sourire complice d’une mère. Il se jeta dans ses bras cherchant du réconfort, il était vraiment où il aurait du être, dans les bras de sa mère.
Elle était bien réelle, elle avait sa flagrance de parfum habituel qui l’enivrait toujours. Ses yeux brillaient toujours du même éclat et elle dégageait toujours cette douce chaleur qui vous réchauffait l’âme. Il se décolla d’elle pour l’admirer emplie de vie et remarqua sa lame tachée de sang au pied de sa mère. Celle-ci ferma les yeux et entrouvrit ses lèvres pour prendre parole de la plus douce des voix :

<< Mon petit Faucon… Tout ce qu’on ma permit de faire est de te faire ignoré la douleur. Mais ne t’inquiète pas mon chéri, ton histoire s’arrête là pour mieux recommencer ailleurs... >>

Alors que les derniers mots filait de sa bouche, un jeune oiseau glissa comme un faucon sur le vent jusqu'à l’épaule de Noz et s’y posa doucement caressant au passage la joue du jeune homme de son aile. Noz comprit alors et sans vraiment protester posa la question :

<<Et Malycia…? >>

À la quelle sa mère lui sourit afin de dissiper ses craintes et le rassura en lui disant :

<<Tu la retrouvera mon faucon, tu la retrouvera. >>

La femme attira alors l’enfant dans le nid de ses bras et pendant ce dernier moment que vécu Noz, il inclina sa tête vers la voûte s’emplissant de fumé et il se fit la promesse à lui même qu’il retrouverait sa princesse et sa mère et ce, peu importe se qui adviendrait.
La mère serrant la tête de l’enfant contre sa poitrine comme si elle eut voulu partager son essence avec lui mais ce fut en vain car un souffle remonta le long de la gorge de Noz pour s’échapper de son être et ce souffle fut son dernier.




- Noz…

Noz…

Noz!

L’enfant s’éveilla enfin. Son torse se suréleva puis s’abaissa pour répété le mouvement. Il sentit le froid ambiant picoter tout le long de son bras gauche jusqu’à l’épaule. Ses paupières s’écrasèrent en haut et en bas et on aurait pu croire un instant que l’éclat de jadis que l’on retrouvait dans ces yeux dorés émanait encore du fond de sa présence mais ce ne serait qu’illusion. Son regard n’était pas terne, non, loin de là. On y voyait toute la curiosité d’un nouveau-né car c’est se qu’il était, un enfant de 12 étés dans un corps vagabondant entre deux frontières

Faisant glisser dans les interstices de sa main une mèche de sa longue chevelure noire s’étendant par éclaboussure sur le haut de son dos. Il mâchait machinalement l’air contenue dans sa bouche.
Elle était sec se dit-il, comme si chaque respiration pénétrant entre ses lèvres était une poigné de sable avalé. Son ventre gargouilla, et il alla doucement déposer les paumes de ses mains sur son abdomen. Il remarqua alors la gueule béante d’un trou qui s’y trouvait mais peu importe se disait-il en continua d’explorer son corps. Il demeura coucher quelques journée à découvrir le monde dans lequel il était né.

Il se sentait un peu seul certes mais cela ne dura pas longtemps car il vit un jour une créature baptisée Ruar descendre le long du ciel sur un fil de neige. Il apprenait vite et s’adaptait à la même vitesse mais cette découverte le bouleversa grandement. Un être avec qui échanger, enfin! Les commissures de ses lèvres s’étirèrent sur un mince sourire. Une autre découverte, il prit conscience des muscles de son visage. On pu alors voir s’afficher dans son visage un sourire perpétuel semblant presque éternel et il l’aurait été si ce n’aurait été que le onzième jour après celui-ci allait être le plus grand de sa vie.

C’est avec le même sourire au visage que Xadzark fit sa connaissance.

- Tiens donc… C’est un genre de méditation?

Noz sursauta, c’était la première fois qu’il entendait ce genre de bruit. La dernière fois qu’il avait vu pu apercevoir quelque chose de nouveau dans ce lieu fut le plus grand événement de sa vie se qui expliquait donc le fait qu’il tremblait d’appréhension à ce moment. L’appréhension… Une émotion plutôt étrange qu’il trouvait particulièrement désagréable malgré sa mystérieuse familiarité.
Une ombre drapa la vue à ses yeux grands ouverts un instant puis il sentit un contact sur la peau de sa joue et il en fut mystifié, mais la lumière qui le transperça lorsque la main fit tourner de force sa tête fut indescriptible de compréhension. Un nouvel être s’y trouvait…

-Hmm… Désoler de te déranger jeune frère mais lorsque je prends le ton de la question… Comme sa ? Et bien tu dois répondre!

Noz arqua les sourcils… Il pouvait bouger ses sourcils! M’enfin, cela ne changeait rien au fait qu’il ne comprenait pas du tout ou voulait en venir cette créature et essayant d’utiliser le même langage, il lui dit :

- Ler sa tu re qu same

Xadzark ne put s’empêché de rire et après une dizaine de minutes de réflexion qui parure des seconde à Noz, celui-ci dit à Noz bien qu’il ne s’attarda pas à attendre réponse :

- Je vais t’amener avec moi et te montré certaines choses qui pourrait t’être utile éventuellement donc lève toi jeune frère…

Noz regarda longtemps le visage animé de Xad, il était de la même couleur que le corps de l’araignée lorsqu’elle s’étire pensait-il et puis tout d’un coups son émerveillement prit fin visage avait disparu…

- Hmm j’imagine que tu ne sais pas ce que sont des jambes…Moi qui voulait me reposé aujourd’hui.

Dit-il avant un claquement de doigts faisant par le fait même s’envoler Noz à quelques mètres du sol et de se diriger dans l’ombre ténébreuse qui régnait tout autour de cette terre froide suivit par Noz glissant suspendu sur l’air.

L’enfant venait de quitter son lit à l’aube de sa vie nouvelle.


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Vincent Cerberath
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MessageSujet: Re: [Bg]Noz   [Bg]Noz Icon_minitimeJeu 22 Fév 2007, 4:08 pm

Tu as tout mes commentaires sur le Forum Mortanyss. Ces commentaires se résument en : Tu Rock Oli! ^^
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MessageSujet: Re: [Bg]Noz   [Bg]Noz Icon_minitime

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