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| Emmanuel Garath/Zvanyx'Durlwak | |
| | Auteur | Message |
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Lance Aleister Paysan
Nbre de messages : 147 Inscription : 23/04/2008
| Sujet: Emmanuel Garath/Zvanyx'Durlwak Jeu 12 Juin 2008, 4:26 pm | |
| Chapître Un
L'évolution d'un jeune fanatique.
Pendant, que plusieurs combats sanglants se firent entre le territoire Hastane/Gorlak. Une femme du nom d'Élizabeth Vanchester donna naissance à un enfant du nom d'Emmanuel Garath, fier enfant d'Arthur Garath.
Emmanuel était un jeune homme simple, très bien éduqué, qui se faisait élever par sa mère. Étant donné que son père était un ancien garde de la grande Légion Hastane. La petite famille, n'avait pas vraiment de gros luxe, mais juste assez pour survivre au court de toutes ces années. Visiblement, son père lui montrait souvent beaucoup de choses sur la galanterie, la courtoisie ainsi que la séduction. Ceci en fît un petit ange aux yeux de ses parents. Emmanuel devînt un homme d'année en d'année, apprenant l'art de la bataille et de se défendre convenablement. À chaques paroles sages et douces évoquées par sa mère, l'Hastane était toute ouïe. Celles-ci tournant, la plupart du temps, autour du grand et unique Odéon, le Justicier.
Rendu maintenant à l'âge de douze ans, Emmanuel devait faire sa confirmation pour prouver sa foi en Odéon. Pour la famille Garath, c'était un honneur de reçevoir une telle opportunité de prouver que leurs enfants étaient de dignes fils d'Odéon. Emmanuel avait eut le trac puisse qu'il n'était pas habitué à tout ceci ; il bégaya durant tout le long de la confirmation, non qu'il ne savait pas l'éducation divine d'Odéon, simplement qu'il était plutôt timide publiquement. Ceci lui à valu beaucoup de misères publiquement à se faire aimer. Son problème d'élocution était l'un de ses plus grand défaut. Cependant, pendant la confirmation, une phrase vînt illuminer l'esprit du petit Hastane.
- Jamais je ne quitterai Odéon, car jamais il ne m'abandonnera
Quand cette phrase vînt caresser le long de ses lèvres beigeâtres, il continua avec dévouement, fidélité et honneur à énumérer des discours sur la justice et son balancement global. On pouvait voir la grande détermination qu'Emmanuel voulait faire part, aux yeux de tous. Il ne voulait pas prouver qu'il était mieux qu'une personne, juste que la foi qu'il possédait était présente et restera présente à jamais dans son coeur.
La confirmation réussie, le jeune enfant avait épaté ses parents. À cette année précisément, son père lui donna sa première et véritable épée de fer. Le père commença donc à lui démontrer quelques stratégies offensives. Le fils dû endurer la chose pendant les sept années s'en suivant. Le but primaire de l'entraînement de par la main de son père, était, bien entendu, en but de faire admir Émmanuel au sein de la Légion Hastane.
Mais le rêve de ce dernier ne s'accomplit jamais. À ses 19 ans, il se retrouva sur la place du marché Hastane. Une fière allure et une posture assez distincte de démontrée, lui valant presque un air de noble. Emmanuel regarda les commerçants et toutes les paysans, qui étaient en train de marchander. Puis, un cri se fît alors entendre, évoqué par une dame qui venait de se faire voler une pomme.
Emmanuel se retourna vivement vers le cri en question, avec une attente de voir un monstre ou quelque chose de la sorte. Non, un simple Hastane pauvre avait voulu se nourrir et avait fuit le marché public. Emmanuel partit à courir après l'homme en question pour faire preuve de galanterie envers la dame. Après une course folle dans les rues de Citria, le fils Garath neutralisa l'homme d'un simple coup de poing excessivement bien placé, avant de reprendre la pomme dérobée dans ses mains.
La Garde Hastane arriva sur place et remercia Emmanuel de son beau travail. Avant de se faire embarquer par la Garde Hastane, l'homme roublard vînt cracher sur Emmanuel en lui disant qu'Odéon le maudissait. Dès Ce jour, Emmanuel venait de comprendre comment l'évolution des roublards/vagabonds Hastanes était rendue. À un tel point qu'il avait négligé leurs propres manières en les maudissant tous de par le nom d'Odéon. Emmanuel se prometta que jamais il n'allait voir un autre Hastane dire à un autre Hastane qu'Odéon vous maudisse. Il décida donc de s'alligner vers les écrits saints du clergé d'Odéon, pour que jamais le blason Hastane ne soit détruit par des Hérétiques. Le code d'honneur d'Odéon allait être respecté et surtout protégé par la main bénite.
Depuis quelques temps maintenant, on voyait Emmanuel vêtu d’un petit habit plutôt commun, une petite veste avec un chandail blanc, un long pantalon noir et une petite paire de bottes pour lui donner un air travailleur. Sa longue crinière blonde qui descendait jusqu'au niveau de son dos. Ses petits yeux angéliques qui lui donnait un air plutôt adorable. Il rôdait constamment dans la grande cité de Citria, cherchant le crime, et surtout : les Hastanes hérétiques.
Bien qu’il n’était pas le meilleur des Hastanes, Emmanuel avait beaucoup de misère avec sa confiance. Étant méfiant, orgueilleux, et aussi très bavard, ce jeune homme se laissait nullement imposer des choix. Souvent, il lui arrivait de faire l'erreur de rouspéter contre son père, mais ceci n’était guère pour mal faire, mais bien pour avoir une bonne vision de son futur rapproché. Étant aussi doté de bon coté, tel la courtoisie, très charismatique, galant, poli, admirable, honorable et plusieurs autres encore, Emmanuel était un Hastane bon qui ne souhaitait qu'aider sa race à devenir une communauté plus religieuse et dévouée à la Sainte Lumière. | |
| | | Lance Aleister Paysan
Nbre de messages : 147 Inscription : 23/04/2008
| Sujet: Re: Emmanuel Garath/Zvanyx'Durlwak Jeu 12 Juin 2008, 4:29 pm | |
| Chapître deux
L'élu de l'honneur désigné.
Arrivé dans Citria depuis un bon moment déjà, le grand Emmanuel Garath était accompagné de son cousin. Les pleures et les joies, il en avait déjà connu depuis son arrivée. Il était loin de se douter, que sa vie finirait dans d'atroces souffrances dans la pire des tortures possibles qui n'était réservée qu'aux mortels. C'est en ces jours sombres et que l'espoir semblait anéantit, qu'un messager Drakan arriva à l'auberge, pour demander assistance à ses demandes les plus convoitées. Emmanuel et Morgan se regardèrent un bref instant, dans le désir de savoir ce qui se passait dans l'auberge, à l'instant même. Que faire, que faire ? Se disait-il d'un air confus.
Le Drakan s'approcha d'eux en relevant sa vieille manche, dévoilant alors l'artéfact de l'honneur qui était relié à l'ancien porteur Nathan Lyuih. Morgan et Emmanuel restèrent surprit et surtout très étonnés de ce qui se montrait à eux. Qui était le futur porteur de ce bracelet si magnifique qui semblait dissimuler tant de mystères et de forces divines d'Odéon ? Les deux hommes se regardèrent un instant, tremblant devant l'objet divin qui était surment lié à leur destin futur. Les deux hommes balbutia et se demandèrent quoi faire face à une telle situation. Tel était le désir d'Odéon ? Jamais il n'abandonnera !
Le vieux Drakan sage, leur demanda, tour à tour, ce qu'était l'honneur, à leurs yeux. Emmanuel se précipita pour répondre hativement, ne laissant aucune possibilité à Morgan de répondre. Il avait la grande impression que l'Artéfact en question aurait dû lui être remis depuis longtemps déjà. Emmanuel respirait lourdement, l'on voyait bien qu'il était en phase d'hypnose devant l'objet en question. Il voulait être l'élu de cette valeur grandiose qu'était l'honneur et jamais il ne passerait à côté de cette chance. Il souhaitait ardemment démontrer que la famille Garath étaient loin d'être des moins que rien. Plusieurs fois dans le passé, la famille fût ridiculisée. Désormais cependant, il allait prouver que ce n'était que pure sotise et de l'histoire ancienne.
- L'Honneur est une valeur qui recueille la protection de notre peuple, de notre royaume, de notre Cilias. Cette valeur qu'est l'honneur, n'importe quel être droit, fidel et loyal aux convictions de son peuple peut y accèder. En restant dans le juste bien et de toujours suivre le code indiqué. cet Honneur que vous pouvez offrir à un être d'un calibre hautement dévoué peut s'avérrer à un grande échapattoire face au destin qui nous est indiqué. L'honneur est une source de guide spirituel qui vous pousse à agir selon le bien-être du royaume et des préceptes que votre Cilias à inculqué. Une personne avec de l'honneur connait totalement ses limites et n'agira jamais à l'encontre des demandes de ses supérieurs. Cependant, si le contraire est démontré, ce ne sera que dans un cas de malchance et contre ses propres valeurs du royaume et même de nos Cilias. Un refus est tout à fait acceptable de la demande du supérieur. L'honneur est une source de franchise mêlant honnetêté et respect.
Morgan regarda un bref instant Emmanuel avant de se retirer. Il n'avait plus rien à dire, tout avait été dit par son cher Aspellor. Les chances de devenir l'Élu de l'honneur pour Morgan était désormais nulles. Malgré lui, Emmanuel ne voulait aucunement être le centre de la jalousie entre eux. Il était simplement plus hatîf sur l'art de parlementer et de démontrer ses réelles intentions. Morgan, de son côté, n'était qu'un simple rigolo de première. M'enfin, Emmanuel s'avança vers la lumière du bracelet scintillant qui brillait de tout sa splendeur. Évidemment, c'était bel et bien l'artéfact d'Odéon, que tous espérait voir ou même entendre parler une fois dans sa vie. La Prophétie était donc vraie.
Le Drakan défît son bracelet lié à son poignet en aquiesçant, dictant quuelques mots à celui-ci, avant de le tendre vers le nouvel élu. Le vertueux Hastane n'eut même pas le temps de le mettre à son poignet qu'il vînt s'y apposer directement par magie.Visiblement, l'artéfact venait de trouver son nouveau porteur. Les temps se faisaient sombres et courts ambiancé du continuel souffle du vent glacial dans une tempête de neige, les temps n'étaient plus ce qu'il étaient. Les Élus et porteurs de chaque artéfacts devaient se réunir pour exposer la prophétie et faire régner justice sur Teilia.
Une grande lumière sortit du bracelet, par la suite de l'acte du Drakan envers l'Hastane. La lumière recouvrait le corps entier d'Émmanuel telle une protection ou un bouclier magique. Loin de là, de s'imaginer dans quel merdier Émmanuel venait de se mettre. Il n'avait aucune idée que ceci venait de faire prendre une tournure totalement différent à sa vie. Peut-être même que cette dernière allait lui retirer la seule chose qu'il appréçiait dans le moment. La vie. Celle qu'il chérissait tant. Cette vie qui était la seule et unique chose qu'il lui restait, outre la foi. Son nouveau bracelet divin représentait amplement toute les grandes possibilités de la pureté de l'esprit et du corps. Un élu d'Odéon qui allait prouver sa valeur.
Le jeune justicier ébahit par une telle puissance divine, la bouche entre-ouverte tandis que ses cheveux caressaient le dessus de ses épaules pour venir s'abattre contre le bas de son dos. Un souffle court très rythmé d'émis à ses intentions. Ses grands yeux bleutés qui fixait les alentours illuminés qui l'entourait. Il imaginait le présent tel un grand cadeau qu'on venait de faire à un gamin lors de son anniversaire. Sa posture droite et très bien éxécutée qui prenait plus d'ampleur vers cet honneur que lui faisait le Drakan. Son poing était refermé contre le haut de sa poitrine en signe de remerciement à cette bénédiction que venait de lui faire le saint très haut Odéon. Qu'il en soit ainsi selon les ordres d'Odéon.
Le vieux Drakan repartit à la suite de cette donnation au jeune élu de L'honneur. Il devait se faire à l'idée que ce n'était aucunement chose courrante que de reçevoir un tel honneur. Il en était très conscient et c'est pour ceci qu'il alla se coucher dans l'heure s'en suivant afin de reprendre de l'énergie de toute cette scène qui l'avait ému et mit hors de toute sereinité. Emmanuel était couché dans le lit de l'auberge, pensif et surtout très confus à l'idée d'être un élu d'Odéon. Allait-il devoir braver les échellons de l'honneur ? Il connaissait très bien les demandes et les préceptes de l'honneur, mais en rien il prouvait qu'il était l'individu tant recherché par le bracelet divin. | |
| | | Lance Aleister Paysan
Nbre de messages : 147 Inscription : 23/04/2008
| Sujet: Re: Emmanuel Garath/Zvanyx'Durlwak Jeu 12 Juin 2008, 4:31 pm | |
| Chapitre Trois
L'amour éternel.
Un mois après sa bénédiction par le grand Drakan, Emmanuel avait trouvé deux autres Élus. Dont Sephora, élu du sacrifice et Lorelei, élu de la loyauté. Il devait se permette de trouver les deux autres élus qui accomplisseraient la demande du grand seigneur Odéon et de les faire accomplir la prophétie qui était d'effectuer l'union des cinq. Le tout, afin d'aider Citria dans le chaos et la destruction. Commes les anciens écrits d'une légende avaient prononcés, il faudrait plus de temps pour retrouver les deux autres élus àfin de partager la victoire éternelle face à l'ombre. Cependant, une crainte accompagnait l'idéologie du jeune homme qui était : Par ou commençer ? Il fallait donc chercher et trouver.
Durant des heures et des heures, Emmanuel regardait tout Hastanes qui pouvait avoir un objet divin ou magique qui scintillait sur lui. Il tomba sur Isathis, une jeune fille adorable et aimable aux longs cheveux noirs qui l'aborda et qui lui compta alors son récit de vie. Elle était une rédemptrice du Royaume Hastane. Elle possédait aussi, malgré son bas âge, une projéniture à prendre soin. Elle parlait sur un ton doux et agréable à entendre, tel le ton que tous souhaiterait entendre le soir avant de s'endormir. Tel un chant de sirène parmis les beautés qui vivaient sur Teilia, Isathis se démarquait par sa finesse et sa grande élégance. Une vraie femme Hastane qui était loin de manquer de mordant.
Emmanuel tomba fou amoureux d'elle, de ses manières de faire et de dire. Elle était adorable et c'était la femme qu'il voulait à jamais à ses cotés. Il aurait tout donné pour qu'elle soit dans ses bras, en fait tout ce qui était possible de donner pour qu'elle lui dise simplement : Je t'aime Emmanuel. Ce qui était impossible à première vue, du fait qu'elle venait de sortir d'une relation très douloureuse, qui lui avait value des marques moralement. Elle expliqua à Emmanuel qu'elle n'était pas prête de recommençer une nouvelle relation.
Déçu et ayant le moral à plat, c'est ainsi qu'Emmanuel repartit bredouille, n'ayant pas pu atteindre le coeur de la femme de ses rêves. Il s'avoua vaincu et partit vers les terres forestières pour terasser le mal des terres. C'est entre-temps, qu'il comprit l'erreur qu'il avait fait en la laissant partir aussi vite. Il aurait certainement pu tenter sa chance et essayer de prouver qu'il en vallait la peine. À la place, il s'avait abandonné à la cause, tel un véritable lâche. Il secoua la tête et se disa qui allait y en avoir plein d'autre, telle que l'ange antérieurement apperçu. Cependant, quand il revînt vers Citria, elle l'attendait, dans sa pleine splendeur. Dans un élan subit et surprenant, elle lui sauta au cou et l'embrassa d'une manière agréablement amoureuse.
Le jeune justicier était surprit, même troublé de l'acte soudain de la jeune femme. Il vînt poser, envoûté par la chaleur de l'amour, ses mains contre le dessus de la taille de la dame avant de prolonger le doux et long baiser de tout ses rêves les plus fou. Il aimait Isathis, il ferait tout pour qu'elle soit à lui et à lui seulement. Il avait assez souffert dans la démence et dans la solitude, qu'aujourd'hui tout ce qu'il souhaitait était un peu de compassion et de bonheur dans sa petite vie routinière. L'Histoire d'amour illuminant le coeur du Hastane prît la tournure tant désirée qu'il souhaitait de sa vie. Cependant, un présage sombre se dressait déjà au dessus du nouveau couple.
- J'ai toujours rêvé à cette soirée ou tu serais collé à moi comme une fillette trouvant refuge et protection au creux des bras de son père. Ta présence me semble si enivrante de plaisir, me faisant perdre mes sens. Ton regard me fait parsemer de frissons intérieurs. Tu étais vêtue d'une robe magnifique aux allures angéliques qui rendait ton sourire de déesse encore plus illuminé et chaleureux. Tes lèvres pulpeuses et douces me fîrent sentir comme un petit enfant dévoilant son présent d'anniversaire à ses petits aspellors.
- La chaleur de ton corps accéléra les battements de mon cœur à un rythme si fort que je puisse le sentir se percuter contre ma poitrine. Ceux-ci semblaient continuellement me forcer de m'ouvrir à toi, de tout te dévoiler, dont mon amour éperdu que je conservais enfoui en mon profond intérieur. Tout ceci fût cependant interrompu par ce si tendre et unique baiser que tu adressa à ma personne. Ce baisé me semblant enflammé, sachant illuminer et anéantir toute force oppressive sombre osant se confronter à nous, à cet instant. Ce geste si passioné et effectué avec tant de tendresse qu'il aurait sû encombrer le coeur le plus ténébreux dans sa manière d'être.
Il lui murmura amoureusement et gentilement ses mots transmis directement de son coeur, la caressant délicatement. Emmanuel en était fou amoureux et ça se voyait de la simple manière qu'il tentait de l'aborder. Ou simplement, en apposant son regard bleuté contre les siens. Certains parlaient que de vulgaires sotises, d'autres d'une simple et banale histoire d'une semaine. Toutefois, Emmanuel ne se laissa aucunement abattre par ces commentaires négatifs. Il demeurait dans la totale nature du positif. Il était un passionné et c'est en passionné qui allait rester aux cotés de sa conquête jusqu'aux temps ou la mort trouvera l'unique moyen de s'en séparer. Le souffle court, un large sourire ravis aux lèvres, tandis que ses cheveux couvrait le visage des deux amants pour les laisser dans leur intimité.
Une berçeuse était récitée par l'envoûté de sa conquise, tandis que ses yeux venaient chercher le regard de cette dernière par un regard brillant et brûlant d'amour. Son bût était simple : Demeurer à jamais avec elle dans ses bras et de lui offrir l'exauçement de ses rêves les plus fou. Emmanuel aimerait être l'homme qui aurait réalisé ses demandes, ses fantasmes, ses désirs, ses grands exploits qu'aucun homme n'auraient été capable d'accomplir avant lui. Il souhaitait être son prince charmant qui aurait les mots justes pour appaiser ses moindres tourments. L'aimer à jamais, dans la plus simple des formules. | |
| | | Lance Aleister Paysan
Nbre de messages : 147 Inscription : 23/04/2008
| Sujet: Re: Emmanuel Garath/Zvanyx'Durlwak Jeu 12 Juin 2008, 4:38 pm | |
| Chapître Quatre
Quand la folie s'empare de l'âme.
Pendant une agréable soirée d'hiver, alors que le ciel scintillait de milles feux des astres étoilées ... Le couple était confortablement étendu, l'un contre l'autre. Ils usaient de leurs chaleurs corporelles respectives pour conserver une température agréable. La question trâmant depuis quelques temps déjà dans l'esprit d'Émmanuel, il jugea donc le moment opportun pour y résoudre élucidement. Il lui demanda clairement et simplement, de qui venait l'enfant. Elle lui informa que ce dernier venait de Jon Balsan, qu'elle lui en avait déjà fait part antérieurement. Cependant, un soupire inquiétant s'expira d'elle après lui avoir répondu. Ne souhaitant plus dissimuler le secret plus longtemps, surtout pas envers son tendre aimé, elle lui avoua tout. L'enfant en question ne venait nullement de cet hastane à peine connu mais plutôt d'un autre de toute autre envergure.
Nul autre que le réputé Capitaine de l'Armée de l'Aube ; Séphora D'Argon. C'est alors, qu'une rage déferlée vînt se porter contre Émmanuel. Comment ? Pourquoi ? Quand ? Désemparé et incontrôlable par l'affirmation, il délaissa sa seule chance de ne pas tourner vers un aspect beaucoup plus sombre et dangereux des vagues énergiques arcanniques. Les émotions sombres commençant à imbuer son coeur, arrivant à faire écouler quelques larmes le long de son visage pur, dans la démence et folie ressentie. D'un pas ferme et inquiétant de nature, Émmanuel se dirigea, dans le silence le plus alarmant, vers la grotte des Trolls. Tout être osant s'en prendre à lui, en cet instant, peu importe sa relation avec ce dernier, aurait très certainement subit son courroux le plus meurtrier.
Arrivé à la grotte des Trolls, les incantations, vivement et fortement élancées se percutèrent dans les moindres recoins. L'odeur de la chaire trollesque calcinées se répertoriait même aux extérieurs du repaire. N'arrivant à contrôler les émotions vives et néfastes, Émmanuel pencha, petit à petit, à chaques incantations lancées d'un ton obscur, sur le côté ténébreux des forces saintes. Plus aucun mouvement dans la grotte, il souhaitait plus encore, plus de meurtre, plus de haine, plus de sang et plus de massacre. Il souhaitait voir la vie se meurtrie au fil de sa puissance répandue et évoquée. Le domaine des Ophidiennes arriva en vue en un rien de temps. Déjà, les quelques gardes de l'entrée succombèrent à une chaîne réactive d'éclairs s'abbattant des cieux. Au loin, il distingua un éclaireur Ophidien souhaitant aller faire résonner l'alerte, un souhait qui ne sera jamais exauçé.
De sa simple force spirituelle, le matériel constituant l'Ophidienne se souleva brusquement, pour vivement survoler l'entrée et d'arriver à vue plus directe du puissant Canalisateur possédé. Un sourire malsain se formant alors à ses lèvres, alors que son regard autrefois pur toisait l'air appeuré de la créature. Il pencha lentement la tête sur le côté, fronçant les sourcils. De sa simple puissance mentale, l'ophidienne se vît emprise de divers soubresauts, toujours soulevée en l'air, avant d'être complètement anéantie. Dans la déchéance des arts arcanniques, Émmanuel souhaitait, plus que tout, anéantir toute espèces de cette puissance si peu convoîtée, sans réelle raison, de sa conscience actuelle. Il fonça alors brusquement, dans une continuité de téléportations vives vers un regroupement Ophidien.
Pris par l'effet de surprise, ceux-ci succombèrent à une pluie déchaînée d'éclair ayant comme provenance chaques bouts de doigts de l'incantateur. Au loin, il perçu une des Ophidiennes donner l'alerte à ses camarades, ce qui fît banalement hausser les épaules d'Émmanuel, un sourire amusé aux lèvres. Une simple téléportation, d'une distance d'envergure cependant, vînt surprendre la créature en question. Ses orbitres reptiliennes s'amminçirent alors que la peaume ouverte du Canalisateur Déchu se dressa contre son torse, créant une explosion vive en son profond intérieur, l'anéantissant. L'odeur acre et morbide de la mort, la texture visqueuse du sol imbué du sang et le décor parsemé de destructions brutes. Tant de facteurs ne faisant qu'aider à la déchéance d'Émmanuel vers les arcannes sombres, mêlées aux flux Mortulumiques des ténèbres. L'alerte sonnée, il vît quelques Ophidiennes incantatrices, rivalisant leurs arcannes à celles de l'Hastane, s'approcher, rampant telle de vulgaires limaces.
Dans un trio massacreur et d'envergure, les Ophidiennes incantèrent des forces énergiques puissantes, vers l'opposant. Le son des explosions s'abbatîrent vivement vers l'Hastane, brouillant le décor d'une épaisse fumée. Un rire aigu, formé du trio vainqueur retentissa alors, visiblement fier d'avoir oçit l'attaquant. La victoire est-elle cependant gagnée lorsque l'adversaire est prétendu mort, ou quand il l'est véritablement ..? Un rire démoniaque, d'une envergure sombre et obscure se mêlant aux rires des limaces. La fumée s'écarta vivement de l'atmosphère, d'un mouvement rapide de la peaume, laissant découvrir l'Hastane du haut d'un pillier de terre, entouré d'une aura noirçie aux allures morbides et inquiétantes. Rien, aucun mal physique ni arcannique ne semblait être en mesure d'affecter l'Hastane possédé, à cet instant. Sous le regard abassourdi des Ophidiennes, une nuée d'abeilles s'extirpèrent en dehors du corps du Canalisateur obscur, avant de se river mortellement vers elles. Il n'en fut que maigres instants que le trio reposait au sol, meurtries, leurs corps écailleux et visqueux troués de toute part, parsemée de piqûres larges et profondes de l'incantation ténébreuse.
En demandant encore et toujours plus, souhaitant voir plus de mort, de massacre, il entendit alors une voix d'enfant qui pleurait au loin. Semblant à des pleurs d'un Hastane qui pouvait avoir été perdu dans les douves de la forteresse Ophidienne. Emmanuel fronça les sourcils à la suite des sons perprétrés à son ouïe. Sa main vînt se lever lentement dans les airs en conçentrant ses diverses forces arcanniques dévastatrices. Une boule de feu se projetta alors brusquement contre la serrure de la porte. S'en suivant alors d'un puissant coup de pied, entre-ouvrant grande la porte en question.
Emmanuel rentra dans la pièce hatîvement, avant de ne la découvrir complètement vide. Alors qu'il se retourna pour trouver sortie, la porte était refermée et scellée d'un moyen inconnu de sa pensée. Un fort rire lugubre retentissa alors dans la petite salle ou il se trouvait. Qu'était-ce encore ..? Un autre test sur l'intêret qu'il portait à Odéon se disait-il ? Non, en fait rien ne semblait se passer pour l'instant à l'exception d'un livre qui s'illumina vivement. Toute la pièce se vît illuminée de cette majestueuse lumière divine. Plânant lentement en l'air, jusqu'à ce qu'elle s'abbatte magiquement contre le sol. Le jeune justicier demeura silencieux et attentif à la scène, soupirant petitement en détaillant le livre magique qui était devant lui, une écriture s'y formant lentement ...
- Bonjours Emmanuel
Emmanuel, étonné que le livre connaissait son nom, le salua de manière polie, tel qu'à son habitude. Frappant de sa main droite contre le haut de son torse avant de s'abaisser en une ample révérence polie et élégante. C'était sa manière de se démarquer parmis les autres Hastanes. Ses yeux rivés vers le livre, tandis que son coeur vînt prendre un rythme plus habituel et moins violent contre sa poitrine. Ses poings se déserrèrent et les exposition arcanniques de son corps se dissipèrent presque totalement. En fait, Emmanuel se calma quand il vît ce que le livre lui écrivait.
- Alio livre magique? Que me vaut l'honneur de cette rencontre ?
Disait Emmanuel d'un air peu rassuré, les sourcils toujours fronçés vers le livre. Une posture cependant très bien exécutée, de sa droiture et carrure relativement impressionnante. Son souffle court aux bout de ses lèvres caressait la verge de celles-ci avant de venir sortir un délice de souffle de vie. Ses mains toujours posées contre sa taille, le visage quelque peu crispé face à cette découverte. Que lui voulait donc ce fichu livre ? C'était à peine croyable, déjà qu'il venait de se faire avouer que le fils de sa bien-aimée était de Séphora, il fallait bien que des livres commençent à lui parler. Une tournure d'événements plutôt étrange et unique pour le jeune élu de l'honneur.
- Je suis ici, pour te remettre dans le droit chemin Emmanuel. Tu es censé représenter l'honneur ... Depuis le début de la journée, tu ne fais que chaos, destruction et tu te bats avec une haine à ne plus finir. Que se passe-t-il dans ta vie si misérable ? Explique-moi, ce que veux dire le sens du mot élu de l'honneur à tes yeux ? Tu comprends ce que je veux te dire ?
Emmanuel était désorienté de toutes ces questions. Pourquoi répondre ? Ça n'allait juste lui attirer des problèmes et puis, ce n'était pas des affaires de ce fichu livre que de savoir ce qui se passait dans sa vie ! Emmanuel gromella légerement avant de se retirer d'un geste hatîf vers la porte. Arrivant pour la pousser brusquement, il la découvrit verrouillée. C'est à cet instant qu'une grande ombre vînt assombrir la pièce pour lui donner une allure beaucoup plus froide, sombre et remplie de désespoir.
Le livre était devenu l'ombre de la pièce alors qu'une douleur atroce saisissa Emmanuel au dos. Peu de temps après, c'est dans le corps entier que la douleur se répandît. L'Hastane souffrait terriblement du courroux de cette douleur soudaine, crispant nombre de ses traits.
Dans ce combat contre la douleur et l'ombre, Emmanuel fléchissa et fut forcé à s'agenouiller, sous la force opprimante. Il se tenait la tête de ses mains, mais la douleur l'emprît avec encore plus d'intensité. Ses os se mîrent alors à craquer sous la pression vive de la souffrance, ses dents grinçant fortement entres elle alors qu'une lignée de sang s'écoula de sa bouche. D'étranges griffes commença alors à se former au bout des doigts. Qu'était tout ceci ? Une mascarade ? une Malédiction ?! Un piège !? Emmanuel était au bout du rouleau et ne savait plus quoi faire. La sensation atroce qu'il ressentait dans son corps entier était si horrible et terriblement douloureuse. Il en perdît même la raison de sa venue en ces lieux.
Subitement, la douleur au dos lui revînt avec encore plus d'intensité, comme si des ailes voulaient sortir de l'être pour partir au loin. Pour se sauver de la douleur, qui l'accompagnait dans les ombres du désespoir. Les larmes au yeux et le visage ensanglanté de son propre sang, le livre vînt alors écrire que le jeune hastane allait surement se remémorer l'instant maintes fois. Telle l'un des pires tortures déhonorables qui était possible d'être, de se faire maudire de la sorte par un livre. Qu'était ce livre ? Que lui voulait-il ? Il était étrangement mystèrieux et L'hastane était paralysé par la peur, l'ombre et la souffrance.
- Emmanuel, que veux dire le sens de l'honneur ? Est-il bon d'unir Haine et Honneur ensemble suite à cette malédiction ? Répond moi, tu as peu de temps avant que la souffrance éternelle soit tienne. Qui sait, je serai peut-être clément de te laisser une seconde chance ? Allez, répond à cette question que je t'ai demandé jeune abruti..
Le vertueux Hastane essaya de se redresser tout doucement pour, détailler le livre de ses yeux. Le visage crispé sous la douleur, tandis que sa bouche commençait à s'ouvrir faiblement pour laisser sortir un petit son de sa voix affaiblie, épuisées et trahissant la souffrance. Un craquement d'os se fît sentir à chaque fois qu'il essaya de conçevoir une réponse. Cependant, la douleur était tellement empreinte dans le corps d'Emmanuel, qu'il en était paralysé. Il ne pouvait plus bouger, seulement répondre aux questions du livre et de lui faire sentir qu'il n'allait pas abandonner aussi facilement sous la torture.
- L'hon.. L'honneur est la combinaison de tout les préceptes que vous avez batît à votre naissance, avec votre famille, votre race, votre Cilias. Si.. Si.. Si vous ne respectez nisi les convictions et valeur que vous vous êtes inculqué avant de venir prendre cette capacité à défendre ces traditions par l'intermédiaire du glaive ... Cela voudra dire, que vous n'a...urez nisi été à la hauteur *Toussant quelque peu, un crachat de sang s'heurta contre le sol, alors que ses yeux se relevèrent vers le livre avec lenteur* D'ê...tre honorable et prouver votre foi, votre dévotion et surtout votre intêret à vos propres convictions. L'honneur est une valeur qui se mérite, par la bonne conduite et le dévouement envers les siens. Elle est une source de bienveillance envers tout mal que l'on pourrait distinguer telle une menace..
La douleur cessa sur le coup, ses griffes se dissipèrent dans l'air et la douleur à son dos qui était si atroce s'avéra disparue. Le souffle court presqu'au seuil de la mort, Emmanuel tomba insconcient dans cette subite tournure de chose. Le livre s'exposa entièrement, dans un jahissement de lumière, avant qu'une partie de l'émanation forma une sphère qui s'abbatit sur l'inconscient, comme pour le remercier. Au contact, une guérison se fît magiquement ou divinement sur le corps entier d'Émmanuel. Le corps inconscient se fît alors téléporter au sein des majestueux et grandioses jardins de la grande Citria. Rêve ? Illussion ? Réalité ? Qui saurait..
C'est ainsi, après avoir été maudit, battu et torturé, qu'Emmanuel se réveilla au beau milieu des jardins de Citria. Il se releva, sans la moindre trace de la scène antérieurement vécue. Qu'est-ce que c'était ? Il se le demandait grandement. Qu'est-ce que tout ceci voulait dire..? Un avertissement, pour ne pas se défaire de l'amour qu'il avait pour Isathis ? Emmanuel ne perdît même pas une seconde à cette pensée, et acourru vers Citria pour trouver Isathis et s'excuser de sa réaction cruelle. Cependant, Emmanuel était prêt à tout pour ne pas périr dans les flammes du Mortulum à cause de cette erreur.
Une fois rendu dans la grande Citria, il cherchait d'un air afollé Isathis souhaitant lui dire qu'il ne voulait pas la quitter. Il ferait n'importe quoi pour ne pas se voir loin d'elle. La pire des tortures pour lui, n'était pas de se savoir au Mortulum, mais bien de se savoir loin d'Isathis. Jamais il n'accepterait une telle torture. C'était douloureux émotionellement, mais Emmanuel devait le faire, pour prouver enfin qu'il était rendu un homme. Un homme avec un coeur qui pouvait recevoir et donner à son prochain tel les grands dignitaires. Son destin allait désormais prendre une autre tournure, celle d'avant ces événements sombres et obscurs. Il souhaitait regagner les côtés justes et appaisants d'isathis. Il le fallait.
Après une recherche d'une heure, il la trouva enfin à l'auberge avec Vargass dans ses bras. Emmanuel s'excusa d'avoir agit en imbécile et lui exprima qu'il ferait tout pour oublier cette histoire. Qu'il serait prêt à braver le Mortulum en entier, pour prouver sa bonne foi. Isathis se contenta de l'écouter, attentionnée aux belles paroles d'Emmanuel avant de venir lui sauter au cou et de l'embrasser. Visiblement, elle lui avait pardonner, mais pour combien de temps encore ? Le couple allait-il vivre autant dans la démence et dans de banales querelles pour de vulguaires bavures ? C'était à voir, dans un destin inçertain, dû aux matières temporelles continuellement changeantes, dans le monde fantastique de Teilia. | |
| | | Lance Aleister Paysan
Nbre de messages : 147 Inscription : 23/04/2008
| Sujet: Re: Emmanuel Garath/Zvanyx'Durlwak Lun 16 Juin 2008, 7:43 pm | |
| Chapître Cinq
Le commençement des tourments de la mort.
La situation en Citria était rendue désagréable, la guerre semblait à ses portes. L'alerte rouge était maintenant clairement indiquée dans toute la Grande. Les Mortanyss avaient attaqué à plusieurs reprises les saintes-terres Hastanes. Les Justiciers d'Odéon ne se laisseraient certainement pas épier par de simples morçeaux de chaire en décomposition qui déambulait telle la peste. Il en allait de soit qu'Emmanuel se lèverait et irait se battre contre ces vermines pour les exterminer jusqu'au dernier. Malheureusement, son artéfact lui imposait une détention derrière les murs de Citria, se qui le rendait de plus en plus confus.
La tristesse au coeur, et le regard vide de toute pensée à regarder les Mortanyss ronger les terres, tel un fléau des grands Cilias. Emmanuel déçida alors de remettre l'objet au vrai défenseur de l'honneur son vieil aspellor Morgan. Ainsi, si les Mortanyss venait à abbattre Emmanuel, il croirait probablement que l'un des élus étaient éliminé. Cependant, toute l'astuce du sacrifice était justement une diversion pendant qu'un nouvel élu se faisait choisir par le saint Odéon, les Mortanyss auraient cru à la victoire assurée. Émmanuel se montra alors courageux et digne de son peuple, en offrant tel sacrifice. Cependant, celui-ci allait donner chance aux Hastanes de penser à leurs assauts.
La missive envoyée à Morgan Rogan se lisait comme suit, accompagné d'un petit baluchon avec un présent, en son intérieur. Qu'est-ce qui s'y trouvait ? En effet, le bracelet de l'honneur. L'un des cinq artéfacts les plus convoité de tout Teilia, autant chez les forces du mal que les forces du bien. Cet artéfact avait des pouvoirs spéciaux, mais seulement l'élu pouvait y avoir accès.
--------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- - Avé à vous Sieur Morgan Rogan.
Le temps sont dur et ne sont plus ce qu'ils étaient jadis. Si tu lis ces quelques lignes, c'est que je suis déjà mort dans l'assurance. Tu te dois, de garder ce bracelet à jamais en ta possession. J'ai été égoïste de répondre à ton endroit, quand tu méritais tout l'honneur de cet artéfact. J'ai été désigné par chance et par mal augure. Cependant, ce bracelet te reviens de droit et tu le mérites beaucoup plus que moi. Désolé, de ne pouvoir être à vos cotés et de parler de tout ceci en face à face. Ma vie n'est que dévotion à son Cilias, et ainsi que je mourrai dans le réconfort de savoir que le royaume est entre bonne main. Morgan, aie confiance en tes capacités et tu seras le plus grand des Hastanes.
Tu as été un Aspellor fidèle et jamais tu n'as trahis ta parole. Je ne suis certainement plus de se monde, et je reposerai entre au sein de la Mort, à l'instant même, ce sacrifice est une diversion, fait en bonne usage. Et ne gache nisi la chance du royaume, de se sauver des forces sombres, pour une idiotie de compassion. Nous sommes tous tristes, le moment venu, de la mort de ses proches, j'en suis conscient. N'oublie pas tout ce qui se tramme sur les terres saintes. La fin du monde semble approcher et tu es l'un des seul à être apte d'arrêter ce massacre. Je t'en conjure, prend cette reponsabilité et ne pleure pas pour tes camarades. Tu as été, pour moi, l'aspellor rêvé de tous.
Sur ces mots, je ne peux que te dire Revero et au Circan Aspellor ! Nos chemin se recroiseront certainement. Mais pour ceci, il faudra que ces terres soient entre bonnes mains, maintenant que tu es apte à pouvoir prendre contrôle sur cet artéfact. Garde le en souvenir à tes cotés du sacrifice de ton grand aspellor et ne pleure pas, car ta tristesse me rendra malheureux dans le haut Circan. N'abandonne jamais Odéon, car jamais il ne t'abandonnera et soit fort. La vie continue et toi, tu as toute la vie devant toi pour vivre et apprendre à vivre. Je te pris, de garder cet entretien écrit en secret. Ne dit à personne que tu as reçu ce présent, je compte sur toi Morgan.
Qu'Odéon te bénisse mon cher aspellor.
Signé votre meilleur aspellor...
Sieur Emmanuel Garath, Ancien Rédempteur de L'armée de l'aube et Ancien Élu de L'honneur. ---------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Une missive d'écrit ... mais il devait en faire plus d'une. Beaucoup de gens comptait sur Emmanuel, et croirait qu'il était le seul apte à sauver Citria de cette guerre. Emmanuel avait conscience que ses manoeuvres penchaient comme suicidaires. Il savait cependant qu'Odéon le pardonnerait probablement pour ce sacrifice qui pouvait sembler absurde pour certains. Pour les conçernés toutefois, il était bien plus important que tout. Emmanuel rédigea ensuite une missive à Isathis..
--------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- - Mon amour..
Les temps sont sombres, et le chaos ne fait que ronger nos terres. Je ne pourrai pas toujours être présent à tes cotés pour te protéger, tel que je l'aurais tant souhaité. Mon seigneur Odéon me demande, et jamais je ne pourrai continuer dans cette route qu'est le Mortulum. Je ne peux rester ainsi les bras croisés à nous voir souffrir. De savoir les Mortanyss gagner sur nous, pendant que notre peuple s'affaiblit et se voit perdre dans le tourment éternel du désespoir. J'espère que tu sauras comprendre ma réaction et la décision que j'ai prise. Ne m'en veut pas, ne pleure pas et ne soit pas triste. Ceci est le cas nécessaire pour la survie de notre royaume. C'est mon destin, le mien..
Je pars, je pars loin, à la conquête de la victoire éternelle. Ne te retourne pas, ne te demande même jamais ou je suis. Je ne suis qu'un simple rêve qui était le plus grand de tes désirs. Je n'étais que l'ombre d'un grand rêve de tes pulsions. Aujourd'hui, très loin de toi, je sens cette peine qui me traverse de tout les cotés. Jamais je n'ai ressentit cela pour quelqu'un qui était prêt de moi. Tu as été la première réelle femme à me porter une attention particulière et unique. Jamais, jamais, je n'ai douté de toi mon amour. Tu as été la seule qui à sû faire battre mon coeur et me donner la force de continuer dans la vie..
Cependant, le royaume à besoin des élus comme demandé et je ne peux nisi rester les bras croisés à ne rien faire. Désolé, désolé de te déçevoir comme une personne qui n'à sû répondre à tes attentes. Si tu lis ceci en ce moment, c'est que je suis déjà trépassé contre le néant des ombres, à la recherche de la réponse à mes questions. Je me bat pour mon royaume, pour notre amour, pour l'enfant que tu as, pour notre cilias, pour le nom des Hastanes et surtout pour la valeur que je protège depuis déjà deux saisons de suite avec vigueur et ferveur. Je ne prévois pas revenir en vie, car cette aventure m'aura certainement coutée la vie et surement beaucoup plus ...
Je ne suis qu'ombre désormais et jamais je ne t'oublierai, autant dans la vie que dans la mort. Je serai toujours, à jamais, à tes cotés. Je ne suis plus, mais n'oublie pas que mon coeur restera tien éternellement. Je serai ton ange gardien là haut, et attendrai tout les jours à venir pour te garder à mes cotés au Circan. Autant dans la vie. que dans la mort, mon amour te sera exclusivement dédié. Je t'attends, mon amour ...
Je t'aime...
Ton Amoureux...
Emmanuel Garath.... ---------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Maintenant, que les adieux étaient faits, il ne restait plus qu'une dernière chose à accomplir. Aller détruire les mécréants Mortanyss qui rongeaient les terres de Citria. C'est ainsi qu'Emmanuel Garath partit vers son destin et espérant trouver la réponse à ses questions. En scelle de son destrier, recouvert de vêtements de teintes bleuâtres et blanchâtres, d'une pureté démontrée qui exposait son dévouement à son Cilias. Le chapelet entourant la taille de l'homme, une poigne de fer entourant les rennes de sa monture, le regard crispé par la tristesse tout comme la vigueur d'affronter ... Un seul Revero s'échappa de ses lèvres avant de verser une larme contre le sol des terres de Citria. C'est ainsi donc, dans un henissement strident, que les galops battèrent le sol vivement, en direction de l'Antre des Morts ; Mortancia ...
Arrivant près du pont de Mortancia à l'orée du cimetière Hastane, Emmanuel exécuta un léger soupire. Il fît un demi-tour sur lui-même avant de s'affaler habilement contre le sol, arrivant fermement sur pieds. Il s'arma d'un simple bouclier de bois et d'une grande masse de sa main droite ainsi que son éternelle Foi. Les sourcils froncés, démontrant son désir de se battre, de se battre contre Mortancia en entier, s'il le fallait. Il prouverait que la mort était loin d'être la pire de ses craintes. Tout ce qu'il voulait faire, était de prouver que les Hastanes n'étaient pas des lâches et qu'à jamais ils allaient se battre autant dans la crainte, la solitude, que dans le désespoir. Il resterait fidèle, loyal et surtout honorable à leur serment d'allégeance qu'ils ont fit dès leur tendre jeunesse.
Le cheval magique d'Emmanuel disparu alors en fumée derrière. Quand le regard d'Emmanuel se leva lentement vers le pont, la silhouette d'un Mortanyss recouvert d'une grosse toge noire se matérialisa au loin. Au fil de son avancée, l'Hastane pu découvrir sa main droite squelettique empoignant une faux à la fois majestueuse et menaçante de simple vue. Flottant dans les airs, dans un silence glacial et inquiétant, il toisait Émmanuel de son regard rougeâtre, au creux du néant de son capuchon. C'est à croire, que les Mortanyss étaient bien plus remarquable qu'ils le laissaient paraître. Un long frisson parcoura l'échine du Canalisateur alors que le Faucheur s'avançait avec autant de douceur et de conviction. Malgré ceci, Émmanuel ne broncha aucunement, demeurant toujours aussi droit et ferme, face à l'arrivé du Faucheur.
- Par le saint très grand Odéon en ces jours si sombres, je viens émettre la lumière du grand justicier en cette terre regorgeant de sang, des ténèbres et de la mort. Par l'intermédiaire de mon dévouement infini ... Moi, Élu de la grande valeur de l'honneur dédicassé par Odéon même! Je suis ici, pour mettre un terme à vos escapades en nos terres lumineuse! Mortanyss, vous n'avez plus la chance de votre Cilias de votre coté. Maintenant, les élus et définis de chaques peuples se batteront pour que le bien triomphe sur les landes à jamais. Prennez vos armes et préparez-vous à connaître le sens du mot défaite, déchu des ombres! Odéon est grand et confiant, il me donnera sa bénédiction en cette journée illustre, prouvant la dignité Hastane!
Emmanuel se mit en position de défense, la mace légerement abaissée vers l'avant, le bouclier relever vers ses devants. Ses yeux demeuraient rivés vers la démarche du Faucheur qui était pratiquement à proximité de coup. Un long rire sadique s'évada du Mortanyss, caressant lugubrement les oreilles d'Émmanuel. Les orbitres du justicier s'exhorbitèrent subitement, pris de surprise alors que ses sens se paralysèrent. Puis, Le faucheur s'avança rapidement vers lui pour élancer un puissant et vif de sa faux tant redoutée. Dans la manoeuvre d'envergure de l'immortel, le bouclier de bois se fît fracasser en plusieurs particules. L'Hastane se vît alors projeté quelques mêtres plus loin, suite à ce fulgurant assaut.
[color=white]Un sourire se forma sur les lèvres d'Emmanuel, visiblement heureux que son adversaire était de taille pour livrer une vraie bataille. Il était désormais nécessaire de réfléchir aux assauts et d'arrêter de sous-estimer son adversaire. Emmanuel lança sa masse contre le sol, retirant quelques couches vestimentaires. Il ne laissa que ses pantalons amples en cuir, ainsi que ses bottes aux allures fines et nobles. Subitement, il concentra une importante dose d'énergie de l'union de ses mains, créant une sphère, gagnant en ampleur. Elle devînt alors si grande qu'il s'y enveloppa, créant une sorte de voile protectif. S'en suiva alors d'un dédoublement total de sa personne, alors qu'un second Émmanuel se forma, à ses côtés. Un rire simultané se fit entendre de la part les deux hommes. Deux coriaces adversaires se dressait désormais devant le Faucheur.
Que faire avec deux ennemis identiques à combattre à la fois ? Emmanuel n'avait aucunement donné son dernier souffle, la chose était certaine. La bataille s'annonçait rude et sans repos. Dans un élan vif, décuplé d'une conçentration arcannique, une boule se forma dans une main des deux Emmanuel. Ils s'avancèrent furieusement vers leur cible identique, la forme sphérique ne cessant de grandir aux pas effectués, jusqu'à arriver à proximité du Mortanyss. Dans une unité certaine, les deux jumeaux arcanniques jumelèrent leurs sphères respectives en un synchronisme époustouflant. Subitement, les deux Emmanuel se dissipèrent de la vue de l'Immortel de Kalos. Ou se trouvaient-ils donc ? Un sort provoqué par Émmanuel lui avait permis un décuplement ample de ses capacités, le rendant beaucoup plus rapide dans ses mouvements. La dose arcannique concentrée était cependant énorme, pour une telle incantation. | |
| | | Lance Aleister Paysan
Nbre de messages : 147 Inscription : 23/04/2008
| Sujet: Re: Emmanuel Garath/Zvanyx'Durlwak Lun 16 Juin 2008, 7:45 pm | |
| Suite Du Chapitre Cinq
C'est alors que le Faucheur reçu une quantité incroyable de coups de poings chargés électriquement, provenant des deux Hastanes identiques. Malgré la vivacité des coups décuplés de force, le faucheur restait sur place sans broncher ... Comme s'il trouvait amusant de voir l'Hastane tenter sa chance contre lui, dans une détermination étant l'issue même de la folie. Qu'allait-il donc devoir faire, pour venir à bout du Mortanyss ? Le Canalisateur devait trouver au plus vite, car il s'essouflait rapidement, peu habitué à ce type de combat rapproché. Ses réserves d'énergies arcanniques s'écoulait à un rythme alarmant. Émmanuel voyait bien que le Faucheur demeurait de marbre face à ses assauts. Malgré tout, il était impératif qu'il trouve une faille à son adversaire. C'est alors qu'un éclair traversa son esprit, l'illuminant d'une idée. Il se souleva dans les airs, laissant son clône se battre contre le faucheur avec tout autant de rapidité.
Les assauts physiques, même maigrement chargés d'arcannes ne semblait être efficace. Il lui fallait plus ... Conçentrant une dose à la fois spirituelle et arcannique, deux illuminations verdoyantes se formèrent à ses poignes respectives, laissant entendre une bourdonnement. C'est alors que le clône d'Emmanuel posa un genou au sol, sa fatigue et son impuissance à son apogée. Le Faucheur en profita aussitôt pour arsener un bon coup de faux contre le clône, ce dernier éclatant alors en poussère. Un rire diabolique s'échappa de la bouche squelettique du Mortanyss avant de lever le capuchon vers le vrai Emmanuel. Ce dernier toujours en lévitation, à conjurer la dose arcannique, le corps parsemé par la sueur, dû à l'effort antérieurement fournit. Ses sorts de supports et le sort de clônage lui avait demandé excessivement d'énergie, le rendant fléchissant.
Les bourdonnements prirent alors une clareté beaucoup plus distincte. Les Terres Mortes étaient parsemées de ses petits sons à la fois si agaçant et menaçant. Dans l'unité des mains d'Émmanuel, un gigantesque dart d'abeille se forma, laissant paraître un sourire aux lèvres. Le regard vers le Faucheur, celui-ci demeurant toujours de marbre, patientant tout bonnement pour le prochain assaut. Emmanuel se sentait de plus en plus faiblir dans les airs, n'arrivant plus à se supporter de sa force exposée. Avant la chute cependant, une dernière poussée arcannique surgissa, affilant le dart au creux des mains du Hastane, fonçant à pleine vitesse vers le Faucheur.
Le dart s'enfonça d'une vigueur meurtrière, au centre même de la toge du Mortanyss. Néanmoins, un simple sourire se forma à son crâne squelettique, encaissant amplement l'assaut, sans pour autant s'empêcher de tomber à la renverse. Une épaisse fumée noire s'échappait du Faucheur, venant envahir l'aire de combat des ténèbres. Qu'était-ce donc cette technique ? Cette attaque spéciale ? Cette nouvelle capacité ? Le Mortanyss se redressa alors, le néant l'habitant venant reboucher l'ouverture créé antérieurement par le dart. C'est là qu'il réalisa que la mort incarnée n'était peut-être pas si aisée à terrasser.
Le faucheur vînt calmement replacer le haut de sa toge avant de reprendre sa faux bien en main. Soudainement, il projetta, d'un mouvement vif et élancé, celle-ci en guise de boomerang. Emmanuel eu alors comme réflexe d'esquiver vers la gauche d'un simple bond, projettant une flèche magique contre la faux en vue de la faire tomber. La Faux fût lancée avec une vigueur trop puissante pour être stoppée par une incantation aussi faible. La flèche arcannique se vit alors fendre en deux, à sa projection contre la Faux.
Elle effleura tout juste le bras d'Émmanuel, l'entaillant cependant amplement, d'une envergure grandissante. Faiblissant, ses pouvoirs arcanniques l'abandonnant de plus en plus, le corps en sueur, il fût forcé à fléchir. Cependantm Emmanuel avait omis un petit détail conçernant le boomerange cauchemardesque. Une fois lancé, celui-ci revient certainement vers son porteur ... C'est ce qui arriva, terassant mortellement l'arrière du genou d'Émmanuel, déchirant carrément sa chaire. Dans un cri de douleur projeté, il fût forcé, sous celle-ci, de s'agenouiller. Une attaque qui pouvait sembler simple mais pourtant dépassée dans l'esprit du Canalisateur. Il n'étais qu'un manipulateur des arcannes et pas un grand connaisseur des techniques de combat. Surtout pas quand celle-ci provienne de l'Ombre même du Mortulum, le bras droit de la mort ; Le Faucheur.
Le visage crispé sous la douleur, les dents grinçant contre elles, souffrant le martyre. Le sang ne semblait jamais cesser de s'écouler de la blessure à son genou, dans un déversement meurtrier. Son bras droit, lui aussi meurtri, ne se voyait plus innefficace, comme broyé au niveau de l'os. Pour le sacrifice des siens, la vie d'Émmanuel allait prendre fin. À bout de forces, l'hastant ne pouvait même plus tenter quoi que ce soit, vidé de toutes réserves arcanniques. Un cri d'envergure énorme s'échappa du Canalisateur, rempli de désespoir, ne pouvant empêcher une larme de ruisseler sur sa joue. Ses yeux se levèrent lentement vers les cieux, observant les nuages qui passaient calmement. Qu'allait-il lui arriver, rejoindra-t-il Odéon ..?
La Faux revenu entre ses mains squelettiques, le faucheur entreprit alors une démarche lente et souple, d'une régularité démoralisante pour l'Hastane. Comme si le combat qu'il s'était acharné à effectuer ne l'avait aucunement épuisé. L'heure de la mort sonnait à ses oreilles, Émmanuel le savait parfaitement. Il n'eût jamais, pour une maigre fois dans sa vie, pensé qu'il se verrait mourrir des mains d'un Immortel de Kalos, un Faucheur. Un sourire sadique sous le capuchon, celui-ci poursuivait son avancée avec autant de calme et de certitude. le cimetière était prê pour finir son futur. Encore inçertain de se qui allait en suivre, le Canalisateur ne fît que fermer les yeux, se laissant imprégner du néant visuel.
Il sentit le Faucheur à proximité de coup, alors qu'un geste vif s'effectua, enfonçant sèchement le bout de la faux cauchemardesque au crâne du Hastane. Un rire strident et victorieux s'échappa du capuchon se fit avant que le faucheur ne disparaisse dans les ténèbres du néant, d'ou il venait. Un élu de moins donc ... C'est ce qu'Émmanuel voulait faire croire, son sacrifice n'eut pas été en vain. Ainsi donc, le grand Emmanuel Garath, fils d'Arthur Garath, venait de tomber au combat par la main même de l'ennemi. La main de la mort dans son excellence même, la pureté de l'immortalité autrement dit.
Chapitre Six
Dans le désespoir de l'ombre.
Noir, Noir. Tout était noir et néant autour de lui. Un royaume imbué dans l'ombre, uni aux ténèbres. Le désespoir, la mort, le chaos, le silence éternel ... L'esprit d'Emmanuel était inconfortable d'être dans un royaume aussi lamentable. Une multitude de questions remplie d'absurdité parcouraient incessamment l'esprit d'Émmanuel. Cependant, dans ce monde aussi vide que néant, nulle réponse ne saurait être répondue. Qu'allait-il donc lui arriver ? Était-ce le Circan ..? Il se forçait d'y croire, croyant pertinemment le contraire. Un fluide transparent recouvrait l'âme d'Emmanuel qui se demandait ou il allait aboutir dans ces ténèbres.
C'était si froid et inconfortable qu'on se demandait comment ce royaume faisait pour exister ? Chose sûre, cette chose était le pire endroit pour un être tel qu'Emmanuel. De base, il se demandait vraiment s'il était mort, mort dans les ombres et par la main même du faucheur oppressant. L'espoir n'était plus que néant pour l'ancien Canalisateur. Il en avait certitude désormais ... il se trouvait au royaume le plus craint de teilia, le royaume des morts.
L'âme d'Emmanuel errait sans fin, dans le cimetière morbide, y lisant quelques pierres tombales. Il se demandait ce qu'il allait advenir de lui désormais. Il n'espérait qu'une chose, que son sacrifice ne fût pas en vain, que Citria allait demeurer sauve. Lentement, ses pensés divergèrent vers Isathis. Il l'aimait tellement. Elle aurait peut-être la chance de le voir au Circan, si Emmanuel y était destiné. Sortir de cet endroit non adapté à ses goûts était son désir le plus fort, dans l'instant.
Marchant dans les routes dépravée du royaume des mort, le moral à plat, il regardait les alentours calmement. Il analysait calmement, recherchant une brèche ou une ouverture, aussi mince soit-elle, vers le Circan. Il apperçu, au loin, une lignée d'âme en rang qui semblait tous patienter en vue de toucher à une croix divine, au commencement de la file. Il attendu quelques instants, des instants n'ayant aucune importance en ce monde. Il arriva enfin à proximité de la croix en question, celle-ci gardée de deux gardes armées d'hallebardes. Ils invitèrent simultanément Émmanuel à toucher la croix en question.
Emmanuel était dans le doute, mais il ne pouvait pas refuser, surtout avec ces deux êtres énigmatiques, si amplement armé. Un soupire s'échappa de lui, alors que sa main s'avança, entrant en contact avec la croix divine. Puis, au touché, il fût entouré du néant le plus total. Lentement, sa mémoire s'effaça de lui, n'ayant que pour dernière image Isathis, dans une tenue resplendissantes, un sourire angélique aux lèvres ... Il perdit alors toute énergie vitale, toute pulsions du sang dans ses veines, son coeur arrêtant ses battements ... Émmanuel Garath ne devînt alors qu'un simple souvenir ... | |
| | | Lance Aleister Paysan
Nbre de messages : 147 Inscription : 23/04/2008
| Sujet: Re: Emmanuel Garath/Zvanyx'Durlwak Lun 16 Juin 2008, 7:46 pm | |
| Chapitre Sept
L'espoir renaît.
Les abysses s'annonçant sur le monde Teilien, une petite brise fraîche vînt caresser chaques chaîres ... Cependant, non loin de Mortancia, dans la terre la plus profonde et humide, une main sortit de la terre brusquement, celle-ci semblant nécrosée. Une forme zombifiée se tira alors, avec grand mal, hors de la terre semi-liquide, mêlée à la neige. Tant de questions parcouraient son esprit si faible et fragmenté à de minables et incompréhensibles visions. Dans une démarche lente, incertaine et saccadée, il s'avança maladroitement, sa marchoîre pendante. Le mort vivant déambulait sur la route boueuse, semblant se diriger, guidé par son instinct, vers la Nécropole. Il ressentait la profonde nécessité de s'y rendre, afin de trouver réponse à ses multiples questionnements.
Le nouveau né avait maintes difficultés à bouger et à s'exprimer avec convenance. De par son repos effectué sous terres, quelques araignées avaient élu domicile en lui, parcourant sa chaire. Elles souhaitaient probablement trouver un logit chaud et confortable pour les saisons plus froides. Un seul mot se formula sous manière claire, avec toute la misère du monde, semblant étrangement s'y identifier.
- ZvAAAAAnnYYYxxxx'DuUUUUUrlwAAAAAk | |
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