Le soleil était levé depuis quelques heures déjà sur Citria,capitale de l'Empire Hastane.
Un jeune homme se tenait devant l'une des entrée de la ville,observant de ses yeux gris le soleil se refléter sur les murs des remparts.
Il passa une main dans ses cheveux marron puis resserra sa cape autour de ses épaules, Malgré le soleil matinal une légère brise venait apporter un souffle de fraicheur à cette journée.
Le jeune homme avança vers l'entrée de la ville,flanqué par deux gardes en faction. Il était de taille moyenne,arborant des vêtements simple,et n'ayant visiblement pas d'autres armes qu'une petite dague à la taille.
Il y à quelques jours encore,il se trouvait dans sa demeure familiale, modeste et petite masure situé au confins des terres de l'Empire. Il travaillait au champ lorsque son père lui avait demandé de le rejoindre à l'intérieur de la maison.
Lorsqu'il entra dans la pièce principale,son père était assis à table,l'air grave,tandis que sa mère était au fourneau,leurs tournant le dos.
Il comprit presque immédiatement. Il comprit que le moment était venu.
Âpres que son père l'y ai invité,il prit place à table,en face de lui, et l'écouta sans mots dire.
-Flavius,tu as 20 ans à présent, et tu es le seul fils de la famille.
Tu sais,que nous,les Ortael,avons toujours vécu dans l'amour de notre peuple et la foi en Odéon.
Tu sais aussi que ma blessure m'empêcha de poursuivre ma carrière au sein de l'armée Impériale.
Il marqua une pause en regardant son fils. Flavius le quitta des yeux un instant pour regarder sa mère qui n'avait rien dit depuis le début de la discutions. Il savait qu'elle retenait ses larmes et leurs tournait le dos afin de ne pas leurs montrer.
Son père était un homme digne et dur et dans l'optique de sa vie,il n'y avait aucune place pour la faiblesse.
La voix de son père le ramena à reporter son attention sur ce dernier.
-Tu part pour Citria, demain matin.
La bas tu fera ce qu'il faut pour te mettre à disposition de l'Empire et le servir au mieux.
Fait honneur aux Ortael, Flavius. Si tu échoue,inutile de rentrer.
Cette fois un léger sanglots échappa malgré elle à sa mère à l'entente de ses paroles.
Le jeune Flavius inclina respectueusement la tête en se levant de table.
-Il sera fait selon votre volonté,Père.
Quelques jours plus tard Flavius se tenait la,à quelques pas de l'entrée de la ville.
Il avait tant à apprendre sur bien des points qu'il fut pris de vertige à cette pensée.
Il se ressaisie et se dirigea vers les gardes en faction.
-Avé Soldats.
Pourriez vous m'indiquer ou se trouve le bureau de recrutement militaire et à qui m'adresser je vous prie?