Journal de Maurus Fléchaire
Je naquis d’un père menuisier et d’une mère couturière, dans une petite maison, non loin de Citria. Très jeune, mon père m’introduisit à l’art de l’arc à flèche pour que je puisse rapporter de la nourriture à la maison. Ainsi, donc, mon enfance fut une suite de long voyage de chasse avec mon père et je me découvrit vite un intérêt poussé en ce qui concernait l’exploration de territoire, pour moi encore inconnu. Étant souvent loin de la capitale, je ne reçu qu’une éducation limitée, surtout donnée par mes parents. Non pas que je ne souhaitais pas obtenir de nouvelles connaissances, seulement, mes parents avait davantage besoin de moi que moi de savoir.
Malgré mon enfance pour le moins étrange, ma vie ne fut pas malheureuse, bien au contraire. Le simple fait de me retrouver immergé dans la nature me convenait pleinement, même que je ne m’en suis jamais véritablement lassé. À 12 ans, mon père décida que j’étais suffisamment apte à partir seul à la chasse. Je fit donc un voyage de deux jours seul et quand je revint chez moi, jamais plus je n’ai demander escorte durant mes chasses.
À mes 16 ans, je quittai le logis familial pour faire mon service militaire dans les légions Hastanes, mais, n’étant pas d’accord sur le fait que roi était nommé par Odéon, le justicier, je refusai d’obéir au ordre émanant de ce dernier et je fus chassé de la sainte armée d’Odéon pour cela. Me voyant devant l’échec, je me tournai vers une autre voie, celle de l’exil en nature et de l’exploration. Ainsi donc, je me retrouvai devant la forêt au abord de Citria à l’âge de 17 ans et je parti pour la première fois vers l’inconnu, vers l’aventure.
Je dois avouer toutefois, que les longues années que j’ai passé seul dans la nature ont beaucoup modifier ma vision de la vie. Bien que certains peuples soient fort différents du mien, je conçois qu’ils peuvent être de très précieux alliés et même être plus qu’agréable à fréquenter. J’ai aujourd’hui 22 ans et je n’aie pas encore vu la moitié de tout ce que je voulais voir au début de mon exil. Malgré tout, j’ai rencontrer un peuple fort intéressent récemment, les Daëlwenas. Ils m’ont parlé de plusieurs peuples, notamment, les Nébulix, des sortes de fées si j’ai bien compris, mais ils ont surtout insistés sur des créatures nommés Mortanyss, soi-disant des démons envoyés par un Cilias appelé Kalos. Cette être verts disent qu’ils détruisent l’équilibre de la nature et qu’ils sont dangereux. Toutefois, j’ai de plus en plus envies d’allé voir cela par moi-même. Peut-être irai-je les vois, s’ils existent, après avoir rencontré les Nébulix. Qui sais où mes ambitions me mèneront?