La jeune damoiselle des Écuries, certains en avaient fait constat, était tendue comme corde d'arc.
Chagrine, plusieurs savaient, qu'elle fut laissée sans nouvelle, elle s'absolvait dans le travail qui se cumulait sur ses épaules comme sur celles de trois hommes faits.
Lorsque le hasard, cruel, lui laissait un seul instant, on la voyait détacher de sa chevelure une fleur immaculée, ou bien sortir de sa besace une missive écornée pour les regarder longuement.
Si jamais advenait qu'on la surprenne ainsi, l'on pouvait capter son regard tourmenté, souffrant. Avant que, de nouveau, elle se mette à s'abstraire dans le labeur, en ses devoirs.