[BG] Julian Arthanys

Bon, c'est à mon tour, je le crois!
Vous allez remarquer, ceux qui aurront le courage de lire en entier le récit, que mes moments d'inspirations se dicernes. C'est le premier BG que j'écris sérieusement bien que je n'ai pas vraiment pris la peine de corriger celui-ci.
N.B. Vos commentaires sont les bienvenues!
Bonne lecture!
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(L'initiation)
Julian, dès sa cinquième années, fût initié à la pêche en compagnie de son père et de son frère, Nathan, qui lui, était son
aîné. La mère des deux garçons, qui était une couturière peu connu, ne réussissait que très rarement à subvenir aux besoins
familiaux. Bien que les jours fût longs et parfois, peu fructueux, le père et ses fils partaient chaque matin, sans relâche.
à la rivière située non loin de leur piètre appartement pour y pêcher la seule nourriture au quelle cette pauvre famille
pouvait se permettre de goûter. Suite à plusieurs mois de dure labeur, ils finirent par attirer l’œil d'un vieux marchand qui
s'aperçu des milles efforts qu'ils devaient effectuer pour demeurer en vie. Aveuglé par la pitié qu'il éprouvait à la vue de
ces pauvres paysans, il proposa donc à Elhix, qui fût le nom du père, d'échanger chacune de leurs prises contre quelque écus
et du pain. Ils réussirent donc à vivre agréablement durant 3 années consécutives et se permettaient même de louer la chambre
d'une auberge durant toute la saison hivernale.

(Le premier Malheur)
Durant ces trois années, Nathan et Julian apprirent à perfectionner le maniement de la canne à pêche et savaient parfaitement
comment attirer le poisson à leurs hameçon en utilisant le courrant et les ondes qu'ils produisaient en agitant le long
manche de bois. Âgé maintenant de 8 années, le jeune Julian apprenait maintenant quelque techniques de combat, en compagnie
de son frère, en utilisant que sa canne qu'il agitait telle une lame fendant l'air. Les deux frères avait débuté cet
'entraînement" comme un jeu et en avait fait une habitude, influencé à la vue de grands chevaliers et des gens nobles qui
venaient parfois, armés d'une lame, passer sur la petite route de terre qui se trouvait devant la vieille demeure et qui se
rendait directement à Citria. Alors qu'ils progressaient rapidement pour leurs âges, leur mère vendu tout le matériel de
couture ainsi que plusieurs ornements, après s'être fracturée le poignet lorsqu'elle trébucha contre une pierre, pour pouvoir
procurer à ses enfants une épée de bois qu'elle donna avec le sourire aux lèvres, mais les larmes perlaient ses joues puisque
maintenant, elle ne pourrait plus être d'aucune utilité pour les siens.


(Le second malheur)
Peu de temps après cela, le vieil homme qui avait la bonté d'acheter nos prises perdit la vie lors d'un brigandage en un
lieu situé au Sud-Est de Citria et que les gens nommaient : La Croisée. Nous réussîmes à survivre difficilement jusqu'en
saison hivernale mais il faisait si froid que l'eau de la rivière s'était gelée et nous empêchait de poursuivre notre pêche
quotidienne. Piégé dans une telle situation, nos parents durent vendre plusieurs de nos biens pour se procurer quelque bûches
et quelque vivres pour passer cette saison qui fût longtemps considérée comme étant la plus froide qu'il n'y est jamais eu.
Le soleil venait de reprendre de sa puissance bien qu'un grand manteau blanc recouvrait toujours le sol givré par la fin de
cette saison. Alors que la nuit était tombée depuis un certains moment, l'aîné des deux frères resta seul, songeant, sur le
côté de la demeure, enveloppé de son épaisse tunique en fourrure d'ours. Appuyé contre l’arbre derrière lui qui ne réagissait
pas face à la brise hivernale sous la pénombre de cette nuit banale, Nathan laissa son regard noisette jongler d’astres
lunaires en astres lunaires machinalement. Malgré le froid qui l’encourait au niveau des traits faciaux, ses songes avaient
le don de pouvoir lui procurer des outils nécessaires pour la formation de ses principes. S’il y avait quelque chose qu'il
devait absolument absorber graduellement au fil du temps, ce sont bien ses valeurs. Quelques mouvements funestes persistaient
dans les ombres malsaines comme à chaque nuitée, que ce soit le vent qui siffle entre les feuilles ou bien un cambrioleur qui
tente de performer son évasion, c’est toujours le même refrain. Une lueur mélancolique et ténébreuse se dissipa dans son
champ visuel en un claquement de doigts alors qu’une aura luminaire, son pire ennemi, vint entourer une silhouette
constamment. Malgré que ce soit un changement radical, le visage de Nathan était orné d’un masque impeccable qui camouflait
ses sentiments dans les moments de réflexion. Une vagabonde aux allures plutôt communes se distingua au-delà des rayons
envoyés par la lanterne portée entre ses doigts en compagnie d'une silhouette indescriptible. Au-delà de son air piteux et
désespéré, seul ce sourire forcé, au gré des rayons flamboyants, lui semblait familier. Mère? Répéta t-il pour lui-même dans
un ton inaudible, tel des murmures subtils entre deux hors-la-loi. La main droite du jeune Nathan, enrobée d’un cuir tenace
malgré les trous d'usure perceptibles au niveau de la paume, se posa légèrement contre son front en guise de réflexions.
Caresses insignifiantes qui n’apportaient rien en général à ses questions. La plupart des démunis étaient aptes à trouver une
parcelle de leurs réponses mais en ce qui le concerne, il n'y arrivait pas. Tous deux avaient un sac à dos à leurs portées,
prêt à affronter les périples négatifs sur la route comme deux voyageurs téméraires. C'est en entendant les mots d'adieu des
membres de sa famille qu'il compris ce destin tragique qu'il aurait aimé tant écarté de sa vie. Cet évènement n'était que
trop perturbateur à ses yeux, enselle vis sous le choc, et c'est pourquoi l'apprenti écuyer n'a eu le temps de rejoindre les
deux personnages du même sang alors qu'ils avaient déjà piétiné les premières brindilles dans cette forêt dense et sans
merci. Dans un mouvement fougueux et imprévisible, il se laissa guider par son instinct ; prise dans une course folle, il
tenta de les rattraper mais en vain, ce fut un échec malgré la persistance et la volonté dans le regard brunâtre de Nathan.
C'est alors que son pied droit s'accrocha sévèrement contre une racine tordue et étroite bien camouflée due à l'ambiance
nocturne, lui faisant ainsi perdre l'équilibre à un rythme attrayant, ce qui par conséquent, le fit effondrer pitoyablement
au bas de la colline dans une crevasse tel un tonneau écrasant la neige molle. On dit souvent que la douleur physique n'est
en aucun cas comparable à celle psychologique; quoiqu'il en était, rien n'empêchait un surplus d'émotions chez lui alors que
cet anéantissement de son être, sous la confusion et l'innocence, rendit ses yeux de plus en plus larmoyants. Une traînée de
chargin se laissa faufiler entre les traits de son minois enfouis dans cette maudite poussière de neige glacière avant
d'atteindre le gel comme destination, le rendant encore plus coriace. Les mains tremblèrent sous les pulsions causés par
cette vigueur sentimentale, celle de la nostalgie. Un courant d'air frisquet vint souffler à toute allure entre les mèches de
sa chevelure ténébreuse...le rendant inapte à se relever alors que l'affaiblissement de son esprit s'accrois sa à un rythme
exponentiel, sans parler de la dissipation de sa chaleur corporel au-delà du temps cruel en cette nuit marquante.


(Là où tout commence)
A son réveil, le jeune Julian jeta de bref regard autour de lui puis prit un instant pour étirer tout son corps engourdit
par son sommeil qui le laissait innocent face à cette situation. Il ne tardait pas à constater que Nathan ne se trouvait pas
dans sa couche et cela fit rapidement inquiéter le garçonnet. Il enfila rapidement ses vêtements, une vieille tunique qui
appartenait à son père et semblait beaucoup trop grande pour lui et une simple paire de pantalon trouée par les efforts et le
temps, puis déboula les escaliers qui menait vers l'extérieur. Il trouva des traces de pas enfoncés dans l'épaisse couche de neige qui surplombait tout l'horizon environnant. Il examina attentivement celles-ci puis constata qu'il s'agissait parfaitement de l'empreinte que sont aîné laissait, vu la taille du pied, puis Julian s'empressa intuitivement de suivre
cette piste. Il trouva Nathan étendu dans la neige, au pied d'une colline, tremblotant de tous ses membres. Après avoir
ramené, de peine et misère, son pauvre frère jusqu'a la demeure à l'ambiance tiède réchauffée par un simple poêl à bois.
Julian avait bel et bien constaté l'absence de ses parents mais le lien que représentait son comparse était plus important à
ses yeux que ses propres parents. Eh oui, il en avait toujours été ainsi avec Julian qui ne cessait de vouloir impressionner
son grand frère pour qu'il s'intéresse à lui. Après plusieurs heures d'attente et de petits soins auprès de Nathan, celui-ci reprit finalement ses esprits et fixa longuement son cadet, d'un air songeur et lunatique à la fois. Il finit par dire: "Julian, mon cher frère, je crois qu'il est temps pour moi de m'occuper de toi...et je te promet, par tout les astres qui hante le ciel, que je ferrais tout en mon pouvoir pour que nous survivions à cette vie misérable."

Suite à cette journée éprouvante pour les deux jeunes hommes, les choses furent différentes pour eux...L'aîné alla demander l'aide du Clergé afin que lui et Julian puisse avoir un lieu où résider. Le Clergé n'eut guère le choix d'accepter pour préserver l'image au sein de la plèbe de Citria. Nathan et Julian furent donc éduqués en faveur des prêtres et templiers qui résidaient également entre les murs de l'immense citée Hastane jusqu'a l'âge adulte.
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Merci de tes compliments et commentaires Vincent.

Pour ce qui est la distance entre les lignes...c'est le fait d'avoir copié/coller
le texte de Word à ici qui a changé l'espacement. Va savoir pourquoi...

Merci encore.

En général Super!

Aux plaisirs de te voir Ig !

Comment dire ! Lâche pas !