Renversement de la réputation ?

Sujet: Renversement de la réputation ? Dim 21 Juin 2009, 7:03 pm

Par un bon matin entre les murs de la blanche, plusieurs personnes auraient pu voir un corps sortir inerte de la prison sur une civière. Avant même midi, les rumeurs se répandaient rapidement dans la cité. Le prisonnier était bien mort. Mais les rumeurs se propageaient dans la direction d’un meurtre… En plein milieu de la prison elle-même ? Très étonnant.

Seul l’armée avait pu avoir accès à l’information du livre qui fut recouvré sous le matelas du lit d’Arnold. Le livre était très poussiéreux et l’ancre était de très base qualité… Sûrement fournit par l’Armée. L’encre coulait quelque fois tout le long de la page, cachant un bon nombre de lettres, mais ça restait tout de même lisible. Tout le livre fût écrit d’une bonne calligraphie. Le livre s’en suivait ainsi;

Citation :

Alio,

Certain me connaissent sûrement dans la cité sous le nom d’Arnold Aidi Isalta, mais d’autres me connaissent sûrement sous le nom de Lucius Demargo, ancien Décurion de la sainte Légion Citrienne. Je me suis démarqué longuement sous le nom de Lucius, j’ai tenté par la suite de le faire sous un autre nom avec une simple teinture couvrant ma chevelure brunette. Je me suis longuement trompé sur la force de cette armée qui fût reformée déjà une fois à l’aide du clergé. J’en suis à l’agonie, le manque de nourriture et d’eau. Ma barbe descend longuement en bas de mes épaules, j’en suis pratiquement à une mort assurée. Même les trois rédempteurs qui fusent engagés par cette armée maudite n’ont rien fait lors de mes requêtes de nourriture. Je n’ai eut que cette encre base qualité à mes demandes.

La mort ne m’a jamais fait peur, je ne voulais simplement pas mourir dans ces conditions. Je pensais mourir bravement sur le terrain du combat extrême. De mourir sous un coup d’épée trop longuement attendu, lors de mes nombreux combats, mais qui n’est jamais venu. Alors que je me meurs maintenant dans une prison qui m’a toujours bien apporté.

Je ne demande que deux choses.

La première : Que mon corps soit brûlé afin d’obtenir le pardon d’Odéon sur tous les actes que j’ai pu faire pendant toute mon existence, espérant que son pardon sera béant pour moi.

La deuxième : Qu’une prière envers sa personne soit fait lors de ma crémation, j’en remercierais grandement le prieur ou les prieurs lors de mon arrivée dans les grandes plaines de lumière.

Ceci sont que des requêtes, j’espère qu’elles seront respectées, pas comme ceux que j’ai pu faire autrefois à cette « Armée ».

Je sens lentement le froid me ronger, je sens le sommeil qui ronfle en moi, le soleil devient doucement sombre, la lumière n’est plus. Je n’ai que le goût de dormir... Dormir et ne plus me réveiller sera sûrement mon sort.

Adieu citrien

Lucius Demargo, Arnold A. Isalta, un hastane qui tente de faire comprendre à la citée que l’Armée n’est qu’une petite faute de la société. La légion était la vraie armée hastane.

Sa mort ne fût que brève, il a été trouvé endormit en boule sur son « lit » avec un sourire sur le visage. Sa mort fût heureuse, sûrement