Les apparences

Sujet: Les apparences Mer 16 Sep 2009, 4:22 pm

Devant le miroir de sa chambre, la jeune femme aux longs cheveux noirs et lisses s'observait. Les traits de son visage toujours aussi fins et doux... malgré ses yeux qui étaient maintenant d'un vert profond, presque infini. Ce visage qui attirait toujours autant les hommes dont elle se gardait bien de passer quelques commentaires ainsi que les ennuis...

La blancheur de la maison était presque aveuglante. Tout si blanc!

Lissant sa longue chevelure à l'aide d'un peigne, son regard vert était pourtant plongé sur la pierre bleue claire qu'elle portait dans une amulette étrange. Ce collier au mécanisme secret dont bien peu savaient l'utilité. De tous les matériaux il fut constitué, afin de séparer le vert du bleu. C'est alors qu'un sourire étrange vint aux lèvres rosées de la femme devant le miroir. La légère lumière douce et apaisante au gré des pulsations lumineuses de la pierre bleue la faisait bien rire.

Pour la première fois ces jours là, la femme prononca quelques mots:
- Alors Vandala... qu'est ce que cela fait de me laisser toute la place maintenant? A moi? Tu es aveugle lorsque je le désire, et tu vois ce que j'ai envie que tu vois ma douce... ma gentille... N'est-ce nisi merveilleux? Ouvre les yeux, et regarde moi lorsque je te parle.

Sur ses paroles, la pierre bleue émit une faible lueur. Dans celle-ci, quelque chose semblait s'être réveillé. Derrière ce qui semblait être une paroie vitrée, Vandala observa son reflet dans le miroir. Ses mains fines, son visage semblant rire d'elle... ses longs cheveux noirs cachant la plupart des traits devant elle. Mais ses yeux... Ses yeux verts! De la pierre, la femme aux yeux verts ne put entendre qu'une faible voix:

- Qui est-tu... je me vois mais je ne contrôle plus rien...Ou est Keryel! étouffa la voix faible.

La femme devant le miroir se mit alors à rire. Elle ne semblait pas capable de s'aretter, les yeux dirigés vers le bas, une main devant sa bouche, elle releva très lentement les yeux vers le miroir, mais fixant la pierre d'un air mauvais. Les traits du visage se déformant quelque peu, et les paroles dénudées d'émotions prirent place:

- Keryel est mort Vandala. Haec tu m'as bien entendu! MORT! MORT! Et il ne t'aimait plus! Je lui ai brisé le coeur avant sa perte... il faut croire que c'est ma faute si le mangeur d'âmes a pu lui prendre la sienne. Pour la première fois j'ai vu ce fervent d'Odéon perdre pied...

- Qu'as-tu fait! Tu m'as enlevé ma raison d'être! Je te le redemande, cruelle femme aux yeux verts... qui es-tu??

La lueur bleuté de la pierre s'agitait, ce qui amusait de plus en plus la femme devant le miroir. Un large sourire aux lèvres, elle répondit encore, mais cette fois de l'amusement était de mise. D'une voix quelque peu douce et d'un ton manipulateur, ses lèvres remuèrent que très légèrement alors que son regard vert fixait encore la pierre bleue à son cou:

- Mais allons Vandala... tu sais que je suis Fleur. Je suis plus forte que toi, tu es si faible... je ne me laisserai pas prendre comme toi tu l'as fait. De par ton innocence tu t'es retrouvé enlevée par les Cent-Pointes. De ta faiblesse d'esprit tu es restée afin de protéger un enfant! De ta bonté tu as souffert... et par ta générosité tu as courru toi-même vers ta perte. J'existe de par ta plus grande erreur... tu sais sans doute de laquelle je parle. J'existe afin de combler tes faiblesses. De par ma force je saurai faire inévitablement ma place. De ma persévérence, j'aurai ce que je désire le plus au monde... Mais tout cela tu en seras bien gardé Vandala, n'oublies pas que tu vois ce que je veux que tu vois... tu seras aveugle par moments... tu dormiras... et je ferai ce qui me plait.

- Je croyais que tu étais là... pour m'aider dans ma cause juste Fleur... tous les sacrifices que j'ai fait... et tu réussis à me faire détester par tous. Je t'en prie arette... laisse-moi revenir et toi part! Ailleurs, loin du corps qui est mien!

- Pourquoi partir Vandala? Je t'ai protégé si longtemps. J'ai fermé tes yeux et subit à ta place des choses qui auraient ébranlés ta lumière ma plus douce... Et nisi je ne suis aucunement détestée. Tu sais que certaines personnes vont veiller à ce que ce magnifique regard reste vert...
Tous sauf UN! Celui-là... celui-là... celui qui est lumière, il te rapelle ton Keryel n'est-ce pas? Je la vois ta lumière s'intensifier quand il est là et je te sens reprendre espoir. N'as-tu pas assez confiance à moi, ton bouclier?

- Comment faire confiance à quelqu'un qui m'a enfermé ici de son plein gré afin que je ne puisse plus m'opposer... Je cherche la lumière, cesses de m'empêcher de la trouver! Ma lumière... tu as étteinte ma lumière... en ses derniers moment il t'a vue toi. La femme aux yeux verts. En ses derniers instants... j'étais absente. Je m'en veux et rien ne pourra faire disparaitre ce sentiment Fleur. Ne m'empêche pas de la retrouver à nouveau je t'en prie...

La femme aux regard émeraude souffla alors un baiser devant le miroir avant d'enrouler un foulard épais autour de son cou, masquant ainsi l'étrange amulette.

- Pauvre douce et innocente Vandala... tu ne te rends donc aucunement compte de ce qui se passe. Dors, dors autant que je le voudrai bien. Je te laisserai venir de temps à autres ne t'en fait pas. On me préfèrera toujours tout de même à toi ma plus chère.

Sur ses paroles, la femme à la beauté dévastatrice se releva avec lenteur, vérifiant une dernière fois si son apparence était parfaite. Lissant quelques plis de sa robe, elle descendit par la suite ses escaliers de marbre avant de sortir de sa maison, un doux sourire aux lèvres.

Errant Nbre de messages : 48 Inscription : 03/09/2009

Le cavalier avait croisé la route de cette femme au regard bleu clair, ce n’était loin d’être un hasard si leur route s’était croisée. Il y avait une histoire derrière ce cheminement troublé que peu connût. L’homme était seul dans cette maison fort bien décorée, accompagné de cette femme aux mille mystères, son regard illuminé diriger sur son doux visage, examinant avec attention ces yeux, lorsqu’elle lui fit soudainement quelque confidence pouvant être fatal si pris entre mauvaises mains.

Pour la première fois, elle révéla ses secrets qui la hantaient :
«Je.. Je suis prise avec cette chose.. Cette chose qui me dégoute, qui prend le contrôle de mon corps. C’est la clef, la solution, mon collier, elle doit partir, elle doit être éliminer et j’ai.. J’ai mon plan. Allez-vous m’aider, ou allez-vous partir comme tous les autres, comme Nataniel, comme Lyan? Ah, vous allez partir, ils partent toujours, j’en suis certaine, vous ne savez pas tous les sacrifices que j’ai faits..»

L’homme interrompit rapidement la phrase de la femme, déposant son index sur sa bouche lui murmurant quelques paroles d’une voix douce :
J’ai une mission, je vous abandonnerai jamais.. Seulement si la mort vient me chercher, mais sachez qu’avant que cela arrive, cette quête serra accomplie, c’est mon devoir de vous aidez et que vos maux de tête disparaisse.. N’ayez aucune crainte,Vandala, faites-moi confiance.. Laissez-moi retirer ce collier et le détruire à tout jamais.

Elle approuva du chef, semblant rassurée. L’homme prit délicatement le collier au coup de la femme, lançant celui-ci à l’extérieur de la maison, atterrissant au pied d’une monture…

Sujet: Re: Les apparences Jeu 17 Sep 2009, 10:18 am

A l'instant ou le collier se détacha de son cou par les mains de l'homme aux bonnes intentions, Vandala senti tout basculler autour d'elle. Apportant probablement ses mains par réflexe à son cou dénudé pour une des rares fois depuis un moment, elle avait l'impression d'étouffer. Quelque chose manquait cruellement! Ce n'était pas la solution... ce collier si fragile... s'il se cassait ce serait la catastrophe!

Etouffant alors qu'elle implorait Kyrriam de lui rendre son collier d'une faible voix, sa vision devenaient de plus en plus floue ainsi que ses autres sens semblaient disparaîtres. Relevant alors simplement la main vers lui avant que son teint ne devienne pâle et que ses membres se laissent mollement dormir sur le lit, dan ce dernier effort elle avait espéré.

Faire confiance ainsi? Et s'il avait été envoyé pour mettre fin à sa vie? Son innocence l'aurait encore perdue... Elle qui avait une peur terrible de son peuple... Fleur avait peut-être raison après tout nisi? Les yeux fermés, les cheveux étendus en bataille dans ses draps de satinés, on aurait dit que la jeune femme était morte.

Cette image fit probablement paniquer l'homme à ses côtés car il descendi sans attendre les escaliers de marbre de cette maison si blanche afin d'aller reprendre le collier étangement intacte. Intacte par un miracle probablement... Au contact du collier, la jeune femme ouvrit ses yeux en direction de l'homme près d'elle. Une inquiétude profonde semblait se tracer dans les traits faciaux de Kyrriam.

Elle apportait encore des ennuis à quelqu'un de blanc... Pourtant elle lui fit un doux sourire afin de le rassurer. Elle savait maintenant que cette solution n'était aucunement envisageable... et lui aussi d'ailleurs. Il détenait donc son plus grand secret et c'était dangereux pour elle... mais elle avait confiance... innocence peut-être encore?

Elle tenterait tout de même sa chance... elle ne croyait pas aux coincidences... Il ne lui tournerait pas le dos... ce serait nouveau pour elle car même la personne la plus proche d'elle l'avait fait...

Donc au fil des jours, Vandala passait quelques instant près de cet homme à qui elle avait promis de ne pas sortir sans lui dire ou se faire accompagner par lui. Il semblait désirer sa sécurité contrairement au nombre de gens qui désiraient sa perte... et pourtant elle n'avait rien fait ni rien demandée, certaine de se faire prendre pour la criminelle qu'elle n'était pas.

Il veillait à ce qu'elle reste elle-même... son image appaisante restait gravé dans l'esprit de Vandala. D'ici quelques lunes parcontre elle allait devoir partir en mission et elle espérait qu'il la laisserait faire bien que ce soit des plus dangereux...

Sujet: Re: Les apparences Dim 20 Sep 2009, 5:12 am

Le collier précieux et fragile entre les mains, Vandala observait maintenant la Pierre émeraude qui y était soigneusement logée. Ce Kyrriam avait réussit à garder Fleur enfermé dans la petite pierre verte, laissant ainsi Vandala vivre comme elle le voulait bien, libre. Cependant, elle avait raté tant de choses... les hommes de la défense, trouvant ses agissements étranges ne semblaient aucunement l'apprécier. Bref, le tout se séparait en deux groupes distincts; Ceux qui préféraient Vandala, et ceux qui préféraient Fleur. La différence des deux personnalités de la femme était assez flagrante, ce qui troublait fortement Vandala. S'ils venaient à découvrir son secret... cela pourrait avoir des conséquences désastreuses. Elle préférait donc garder celui-ci bien caché sous son foulard afin que personne n'aie l'idée de regarder cette oeuvre d'art de plus près.

Cependant, la présence de l'homme hastane qui venait souvent la visiter en rendait quelques uns curieux. Un peu trop même... et certains autres jaloux pour une raison qu'elle ignorait totalement. C'est donc lors d'une discussion avec le Premier Lieutenant de Tyrimar que le tout tourna de l'autre côté. L'homme remarqua son nouveau collier pendant que la jeune femme replaçait avec soin ses habits de commandante de la ville. Plissant les yeux, ce dernier s'approcha d'elle et mis ses deux mains sur les épaules de la femme qui n'était nullement capable de quoi que ce soit contre lui. Elle avait bien tenté d'agir normalement, d'imiter Fleur même en présence de certaines personnes mais elle avait apparemment échouée de manière magistrale. Elle était très mauvaise menteuse et encore pire actrice... claire comme de l'eau de roche. Le regard de l'homme restait fixé sur la pierre qui semblait devenir plus lumineuse par moments. Resserant sa prise sur les épaules de la jeune femme, il lui dit;

- Vandala, tu sembles avoir changée depuis que tu as acquis cet étrange collier. Qu'est-ce que c'est?
L'homme observait la femme qui semblait alors à court de mots pour répondre à cette question. Le regard fuyant, elle cherchait en vain les mots pour expliquer la situation. Il était au courant de ses deux personnalités mais de cela, aucunement.

- Fleur? Tu ne me réponds pas? Depuis quand doutes-tu de moi? Je te fais peur on dirais. Tu t'es affaiblie ces derniers temps. Dis-moi.

Au moment où il prononça le nom de Fleur, la pierre se mit à briller d'un étrange éclat et la main de Vandala vint contre son gré activer le mécanisme de celui-ci. La pierre verte était maintenant simplement à découvert et elle changea tranquillement vers un bleu clair... en même temps que les yeux de la femme reprenaient une teinte vert foncée. Intrigué, l'homme posa plusieurs questions par la suite, mais Fleur se doutait bien qu'il venait d'apprendre la vérité. Elle n'avait aucunement du mal à lui mentir, elle, mais elle ne répondit simplement pas et partit sur le champs en donnant un ordre à l'homme.

Une fois rendue chez elle, Kyrriam n'était pas loin de sa grande maison blanche et semblait l'attendre. Cependant il remarqua aussitôt le regard vert de la femme et s'empressa d'activer-lui-même le mécanisme de changement. Vandala l'avait averti maintes fois de ne jamais faire confiance à la femme au regard émeraude...

Quelque peu choquée et déboussolée, Vandala mis quelques minutes à se remettre sur pieds. Elle avait oublié le moment où elle s'était rendue de la caserne à sa maison. Fleur ne lui avait donc pas menti, elle contrôlait vraiment les sens de Vandala au gré de ses humeurs changeantes. Cela commencait à devenir très dangereux pour elle... Le peu de mortanyss qu'elle rencontra par la suite semblaient tous savoir de quoi il s'agissait au moindre petit glissement de son foulard qu'elle tentait tant bien que mal de serrer à son cou.

Alors un de ses soirs où elle restait seule à la maison, Vandala vint s'assoir devant son miroir en découvrant la pierre verte. Le temps de la discussion était enfin arrivé;

- Fleur, tu es là?

- Haec Vandala, pourquoi je ne serait nisi là? Je te regarde constamment ma douce... Tu as du mal à porter ton secret autour de ton magnifique cou?

- Haec... les mortanyss savent ce que c'est... j'en rencontre chaque jour... et je n'arriverai jamais à diriger une armée comme toi tu le fais! Mes hommes ne m'écoutent plus et me tournent le dos!

- Allons, tu devais t'en douter que nous sommes totalement différentes mêmes si nous avons la même base. Les gens t'entourant ne sont nisi assez stupides pour ne rien voir! Laisse-moi la place et je m'occuperai de tout arranger, tu es trop faible et trop naïve pour le faire toi-même. Il faudrait d'ailleurs que cet hastane cesse de te ramener... Il tient à toi on dirais? J'ose espérer que ce n'est pas le cas... car je devrai m'en débarrasser moi-même.

- Nisi... tu n'est pas complètement mauvaise je le sais Fleur... tu dis bien des choses mais tu ne le ferais pas.

C'est alors qu'une lame froide vint se coller directement à la gorge de Vandala. Un mortanyss sortant de l'ombre avait surpris sa discussion avec... elle-même. Suite à une série de question il commença à lui ordonner de ramener Fleur car il avait besoin d'elle. Menacée par la dague, elle n'eut aucun autre choix que d'activer le mécanisme de ce dernier. Cela en faisait un deuxième qui préférait la Fleur.

Les jours se suivirent donc dans le chaos le plus total, passant d'aveugle à présente, Vandala ne cessait de partir et de revenir selon ses fréquentations. C'est alors qu'elle proposa quelque chose à Kyrriam mais dans un endroit calme, là ou personne ne pourrait venir entendre ses mots. Ils se mirent donc tous deux en route vers la ville afin de régler ce problème. Une fois arrivé dans ce lieu paisible et discuté un moment, Vandala lui proposa alors son idée;

- Kyrriam, veux-tu parler avec Fleur... et la convaincre de me laisser la place...? Peut-être ta parole vaudra plus que la mienne...

L'homme accepta donc et pris avec douceur l'objet fragile entre ses mains. Une fois la transition effectuée, il discuta un bon moment avec Fleur. Semblait-il qu'il avait beaucoup de questions importantes à lui poser. Un étrange sourire aux lèvres, la jeune femme au regard émeraude répondait ses questions avec un calme exemplaire. Jusqu'à ce que le Sifflement apparaisse tout près d'eux. Rapidement, Fleur vint accrocher le collier autour du cou de l'homme, le sachant nettement plus apte à le protéger qu'elle-même.

Depuis quand ce puissant mage les espionnait-ils dans l'ombre? Il avait peut-être entendu des choses importantes... catastrophe! Venant aussitôt arracher le collier d'un geste vif du cou de Kyrriam, le Sifflement se tourna vers Fleur avec un large sourire aux lèvres;

- Mais quel magnifique objet tu as là Fleur! Je vais le garder dans ma poche pour toi. Vandala y sera mieux gardé qu'avec vous deux. Et je crois que nous avons d'ailleurs besoin d'une petite discussion toi et moi una? Viens me rejoindre à ma tour... j'espère que tu te souviens où elle est. Siuna ce serait dommage pour ton collier. Si tu le veut de nouveau, dépêche-toi donc. Je ne suis una une agence de voyage.

Pendant ces courtes paroles, Kyrriam avait bien tenté en vain d'attaquer le Sifflement, mais d'un simple geste de main, le nargolith avait réussit à le paralyser complètement avant de l'envoyer s'écraser contre un mur.

Il n'y avait pas plusieurs solutions... après le claquement de doigts du Sifflement, les deux hastanes se hatèrent vers la tour où Fleur avait presque oublié son emplacement. Elle y était attendu, ca haec...
En quelques secondes seulement elle fut téléportée dans celle-ci, laissant l'homme seul en bas dans l'impossibilité d'entrer.

Sujet: Re: Les apparences Mer 23 Sep 2009, 8:29 am

Ce laboratoire... Fleur regardait autour d'elle avec attention l'endroit où elle avait été créée. Elle se souvenait de l'exact emplacement de chacun des objets. Quel étrange sentiment... Ces runes, les livres de magies et les couronnes... cette couronne de rune qui fut placée sur la tête de Vandala, laissant des marques sous son épaisse et longue chevelure noire. Son regard s'attardant longtemps sur l'objet qui l'avait fait apparaître, elle, Fleur. Haec elle avait raconté à Nataniel sa création... elle lui faisait confiance avant. Comment pouvait-il penser qu'en la détruisant cela tuerais par défaut le Sifflement? Ce nargolith avait tenté une expérience sur Vandala il y avait bien longtemps. Très peu de gens étaient au courant de cela. Est-ce que cela rendaient la douce Rose dangereuse? Aucunement justement... même le contraire.

- Haec, ils en auront bientôt tous la preuve... même si cela mène à ma perte... ou à notre perte qui sait? Souffla simplement la jeune femme... la jeune expérience ratée...

Aussi gallant qu'à son habitude, le Sifflement pris temps de partager une bouteille de vin en présence de Fleur au fil de la discussion. Bien que les traits du visage de la femme semblaient calmes et neutres, elle était complètement terrorisée en la présence de ce Nargolith aux pouvoirs sans limites. Nul ne saurait dire le sujet de la dite discussion, mais Fleur fut absente pendant plusieurs jours suite à cette rencontre.

C'est Kyrriam qui croisa encore son chemin une fois de plus. Cependant, Fleur n'avait pas été en mesure de revenir avec son amulette, avec Vandala. Un échec à ses yeux haec. L'homme devrait se contenter de la présence de Fleur pendant un bon moment... même si elle savait pertinamment qu'il désirait sa perte plus que tout. Qui de toute facon pourrait apprécier une expérience ratée? Son numéro était gravé dans sa mémoire... elle n'était certe pas la première vu qu'elle dépassait déjà les centaines. Un chiffre qui devait avoir une signification précise mais elle était incapable de dire avec certitude.

Sujet: Re: Les apparences Ven 25 Sep 2009, 9:42 am

Enroulée dans les draps roses de son lit, simplement habillée de son amulette de très fine facture, Fleur retenait d'une main le tissus de satin contre sa peau au niveau de son épaule droite. Assise encore une fois devant son miroir, elle observait son regard vert troublé en repoussant de ses fins doigts les quelques mèches noires un peu emmêlées qui retombaient devant ses yeux. Fermant quelque peu les paupières et avancant son visage, où s'était logé une expression étrange, près du miroir... l'éclat vert de ses yeux semblait laisser miroiter un peu de bleu. Confuse, Fleur crispa très lentement ses doigts sur le tissus qui la recouvrait. Reculant ensuite son visage d'un geste vif en détournant la tête, s'empêchant ainsi de voir le reflet du corps de Vandala dans le miroir. Les lèvres rosées de la femme entrouvertes, la respiration haletante, la femme fixait le sol, les yeux grands ouverts. Pincant les lèvres pendant un certain moment, la femme prononca par la suite quelques mots d'un ton qui pouvait sembler rageur;

- Vandala! Qu'est-ce que c'est?! Réponds-moi! Et regarde-moi!

Une faible lueur bleue apparaissant dans le phylactère au cou de la femme passa en l'epace d'un court moment et Fleur pouvait entendre la réponse de Vandala, dit sur un ton tout aussi bas et hésitant, à travers ce lien qui les unissait;

- Fleur... depuis quand as-tu des émotions...? Qu'as-tu fait?

La réponse de Fleur se fit simplement que plus violente. D'un geste tremblant de rage, la femme balaya d'un revers de main tous les objets posés sur le dessus de la petite table devant le miroir. Dans le bruit fracassant des objets qui s'éparpillaient un peu partout, Fleur releva son regard vers le miroir, exactement à l'endroit de la petite pierre bleutée;

- Des émotions! Tu m'empoisonnes Vandala?! Tu partages tes faiblesses avec moi?! Jamais je n'aurais agis de la sorte et tu le sais bien! Me rapprocher de... jamais! Tu entends... jamais! Si tu continues je te briserai haec, en milles morceaux tu éclateras!

Suite aux menaces plus que claires de Fleur, Vandala se contentait de ne pas pousser sa rage plus loin;

- Comment as-tu pu me faire ca Fleur... tu as pris ce que moi je cherchais... tu m'as volé... même si l'on partage le même corps, cela ne te donne pas le droit de prendre ma place ainsi... tu le sais...

- Vandala! Tu sais que j'ai risqué nos existences à toutes les deux là bas? Je suis revenue avec la clé... la seule chose de toutes les landes qui aidera notre cause. Qu'est-ce que cela peut bien te faire que j'aie menti? Tu sais que la vérité nous aurait tué en un rien de temps! Moi j'ai le courage d'agir à ta place... de prendre ta douleur, de prendre tes responsabilités... tous ces hastanes qui auront échoués à la cause que nous servons. Parfois ce n'est pas avec les armes et le sang que l'on gagne. Mais bien avec de l'intelligence.

- Mais tu sais Fleur, personne de notre peuple le reconnaîtra. Ils me détestent depuis que je me suis fait enlever... alors que... je n'ai rien fait de mal... tu es au courant toi Fleur...

Les traits de la femme devant le miroir s'adoucissants sur ses paroles, Fleur fixait toujours la pierre bleue, mais cette fois elle répondu d'une voix plus douce;

- Haec je sais Vandala, je sais...
Dans cette histoire tu n'as été que victime... je t'avoue ne pas comprendre la perception qu'on les autres de ta personne. Moi une expérience ratée, mais du moins j'aurai préservé ton innocence et ta gentillesse. J'aurai pris les risques à ta place car nous avons le même but. Peu m'importe que cela mène à ma perte.

- Nisi Fleur... tu..tu ne feras pas ce sacrifice, nisi hen?

Un simple silence suivit cet instant alors que Fleur ouvrait le coffre contenant les biens si précieux qui allaient sauver bien des vies à l'avenir. Rangeant les livres dans le sac devant elle, Fleur prit la peine d'écrire un simple mot qui serait destiné à un Nébulix bien spécial. Toute une tâche qu'avait entreprise la Fleur. Si les autres savaient... ils tenterait l'impossible à l'aveuglette afin de l'empêcher de continuer sa quête vu les dangers que cela représentait. Mais ils feraient tous la même erreur; en venir aux armes. Que d'inutilité et de futilité... contre lui.

Heureusement, Fleur avait découvert un précieux allié dans cette quête. Le premier être à comprendre ce qu'elle faisait sans la juger précipitemment pour de mauvaises raisons. Il... comprenait simplement... et la protégeait. Pourquoi? Fleur ne savait pas pourquoi un homme d'un autre peuple considéré comme ennemi l'aidait plus que les siens. Avait-il acquis une sagesse au cours des années qui lui donnait un meilleur niveau de compréhension? Possible, d'ailleurs... elle allait travailler avec lui pour accomplir sa tâche. Une étrange confiance en cet être que Fleur ne pouvait même pas expliquer... une confiance aveugle et totale. Il était le seul à complètement tout savoir dans les moindres détails.

Il y a longtemps que ni Fleur, ni Vandala ne racontaient plus rien à qui que ce soit. Les autres agissaient simplement comme des imbéciles par la suite... donc au final, mieux vallait se taire et supporter... haec.

Et un de ses jours, après avoir été élue Mairesse des Arrivants de Tyrimar, Vandala se rendit en Citria afin de voir si Elyane se portait bien. Elle passa bien des heures en la Blanche afin de trouver l'adolescente. Vandala voyait bien les gens la regarder, elle, femme de la grise. Mais... reste que peu importait ce que les autres pensaient, elle n'a jamais eu de mauvaises intentions envers qui que ce soit. Elle les laissaient donc à leurs murmures et leurs regards en biais.

Prenant place sur un banc près d'un lampadaire éteint, Vandala patientait dans la noirceur de la nuit afin d'appercevoir Elyane passer nisi loin, peut-être? Elle resta donc assise seule sur ce même banc toute la nuit en l'attente d'appercevoir la jeune femme passer. Fort heureusement, elle la vit enfin aux lueurs matinales et elle semblait heureuse et se portait bien. Se relevant alors doucement du banc qui avait partagé ses moments de solitudes, Vandala pris le chemin de Tyrimar seule en compagnie de son fidel cheval noir.

Arrivée au centre de la croisée, Vandala vit maintes traces de chevaux au sol de terre piétiné... ainsi que... trois murs de pierre bloqant les chemins devant elle.

- Mais que? Il y a eu un combat magique ici il n'y a nisi longtemps?

Manque de chance.... un mur s'érigea derrière elle immédiatement. Le temps qu'elle tourne la tête vers celui-ci, elle appercut Aethor debout au milieu de la croisée, la fixant d'un regard haineux. Prise dans un endroit restreint en compagnie d'un ennemi qui avait plus que l'avantage dans un combat s'il y avait lieu d'être, Vandala tentait de rester calme malgré la peur qui s'emparait d'elle de plus en plus à chaque moments qui passait. Elle laissa Aethor déverser sa haine sur elle sans prendre parole. Fleur n'aurait pas agit ainsi. Mais elle, Vandala, haec. L'homme perdant patience devant elle, décida de lui laisser un souvenir avant de disparaître en la laissant en vie jusqu'à leur prochaine rencontre sûrement. De ses mains jaillirent les flammes qui vinrent brûler douloureusement le bras de Vandala qui avait tenté de protéger son visage de feu qui faisait rage.

Observant son bras brûlé qui la faisait souffrir atrocement, Vandala s'enfuit vers Tyrimar rapidement aussitôt le mur menant vers la Neutre tomba en poussière. Sur son chemin elle rencontra plusieurs Hastanes dont Kyrriam et Maelan. Honteuse, elle tenta de cacher vainement son bras en écoutant les hommes vanter les mérites de leur lutte contre la justice.

- Haec, pendant votre soit-disante justice j'ai failli me faire assassiner!

La jeune femme courru donc vers sa maison blanche sans dire un mot de plus malgré les questions que les deux hommes lui posaient. Elle ne pouvait simplement ressentir la douleur de la brûlure sur son bras. Absente, elle apporta sa main intacte à son phylactère en murmurant quelques paroles pendant que Kyrriam sortait de la maison.

- Fleur... es-tu là...?

- Haec Vandala... je suis toujours là. Laisse-moi prendre ta douleur si c'est ce que tu souhaites.

Appuyant de chaque côté de son amulette, Vandala activa le mécanisme de celui-ci, laissant place à Fleur, son bouclier protecteur. Le visage de marbre malgré la douleur, Fleur ferma simplement les yeux afin de dormir. Un someil qui sembla perdurer quelques jours.

Personne ne l'avait vu sortir de sa maison depuis.

Errant Nbre de messages : 25 Inscription : 13/12/2006

Déjà plusieurs années ont passé alors que Khanax n'était qu'un simple squelette qui déambulait dans les sous-terrains de la Nécropole avec sa pioche de mineur et son marteau. Oui des années lointaine ou il n'avait pas encore connu la déception de voir une mortelle lui voler son cœur.

Ce jeune Khanax heureux a tout les jours et qu'on pouvait souvent entendre rire et courir un peu partout content de voir de nouveau mortel les visiter et encore plus a la vue de celle qu'il c'était attacher....Lynaline....

Ce nom maudit qui fit lui faire des choses insensé. Elle décida un jour de venir vivre avec eux a la Nécropole mais comme les lits n'était guère une importance pour la famille, Khanax partie alors en direction d'un ferme hastane pour y voler matelat, oreiller et bien sur des draps pour qu'elle soit confortable et ainsi qu'elle s'attache a lui. Pour un moment elle lui fessait croire qu'elle l'aimait, mais un jour alors qu'elle se promenais avec un de ces frères et de la façon qu'ils se regardait mais aussi le fait qu'elle l'ignorait maintenant, Khanax compris qu'elle savait moquer de lui depuis le début détruisant ainsi son enthousiasme. Il prit alors la décision de s'exiler un moment de cette endroit pour réussir a enfuir son cœur au plus profond de lui ou même de le détruire. A son retour il avait changer...une haine incalculable et une froideur avec tout mortel et même avec sa famille....

Les années passèrent et le nom du Chevalier qui tuait tout mortel sur son chemin était sur toute les lèvres et son nom fit trembler bien des gens. La Grande Guerre fit rare et Khanax pu encore une fois de plus étancher sa soif de haine et répandre le Chaos sur les Mortels et encore plus a Val'Arak.

Des circonstances hors de son contrôle le mena alors a son bannissement temporaire de la Nécropole et il dut prendre place a une Citée pour prendre repos et logis. Mais être loin de la Nécropole signifie aussi être loin du Nox et cela affecta le Chevalier au grand bonheur des mortels car sa haine était grandement abaisser. Il laissa même certain mortel approcher et prend place a sa table et on le voyait même discuté avec certain.

C'est dans cette Citée qu'il fit sa rencontre et qu'elle lui proposa quelque chose de bien étrange pour lui.

-Je te regarde depuis déjà quelque temps et je voudrais que tu fasse partie de mon armée en tant que Lieutenant-Gardien. Tu aura a veiller sur moi car certain en veux a ma sécurité. Plutôt simple non?Ah oui je me nomme Vandala......

C'est ainsi qu'il commença sa nouvelle non-vie hors de la Nécropole pour le moment. Il prit a cœur son travail et s'assura qu'aucun mortel étrange ou qu'elle connaissait pas ne pouvait s'approcher d'elle sans permission. Mais elle lui avait jamais parlé de l'Être qui allait bientôt venir en Tyrimar et faire des dégât. Khanax rencontra alors l'Ombre qui venait cherché l'âme de Vandala et celle-ci semblait pas vouloir résister et comme son devoir était de protéger cette dernière il offrit quelque chose a l'Ombre en échange de laisser en paix Vandala qui accepta sans hésiter. Ils partirent tout les deux a un endroit encore inconnue de tous, mais Khanax s'avait joué de l'Ombre en lui offrant une Âme beaucoup puissante pour lui. Avant de disparaitre l'Ombre causé des blessures plutôt grave au Chevalier.

Remit sur pied Khanax avait de nouveau une colère mais cette fois-ci diriger seulement vers Vandala qui pensait bien qu'elle s'avait servi de lui pour se débarrassé de l'Ombre. Après quelque jours une mortelle vit cogner a sa porte en ouvrant Khanax fit face a premier vue a Vandala mais c'étais plutôt Fleur qui pu reconnaitre a ces yeux. Elle lui raconta alors une partie de l'histoire pour amoindrir les doutes du Chevalier.

A partir de ce moment tout commença a changer pour commencé Vandala fut nommé Mairesse des Arrivants a Tyrimar et Khanax prit sa place comme Commandant. Le chevalier n'appréciais pas plus Vandala mais il était tout autrement avec Fleur. Peut-être que cette Fleur allait faire revivre le cœur du Chevalier qui avait enfuis au plus profond de lui depuis des années.......

Sujet: Re: Les apparences Sam 26 Sep 2009, 12:04 pm

Les chuchottements.

A quoi servent les chuchottements? Cacher quelque chose dont on a honte? Des secrets dangereux? Effectivement, c'était le cas. La plupart des gens venaient parler de cette manière à la jeune femme au visage sans expression. Dernièrement les temps étaient difficile pour Vandala, si pleine de doutes qu'elle laissait souvent Fleur prendre le contrôle afin de pouvoir réfléchir en paix, enfermée dans le crystal bleuté.

Ce crystal semblait bien terne lorqu'il était habité par la lueur bleue de plus en plus faible. Plus aucune pulsation de lumière ne semblait en émaner comme avant. Contrairement à la vive lumière verte habitant celui-ci par de rares jours, toujours à la demande de cet hastane qui voulait épouser Vandala. Il est pourtant difficile d'avoir deux femmes complètement différentes partageant le même corps. Deux âmes contraire se complétant déjà d'elles-mêmes.

Ce jour là, Vandala décida de fuire ces chuchottements. Elle voulait parler à haute voix, simplement une fois? Avait-il si honte... haec elle allait rentrer chez elle seule cette fois. La route était calme, les longs cheveux d'un noir parfait de la femme glissaient quelque peu sur le dos de sa monture, toute aussi noire, sur le chemin menant vers Tyrimar. Les sens aiguisés de la jeune femme constamment en alerte, elle ne rencontra étrangement personne sur les chemins de terre menant à la cité campagnarde où elle habitait.

Vandala traina quelque peu à l'étable de Tyrimar, offrant à boire et un peu de foin frais à son fidel Coco. Les bras croisés, sourcils froncés, la jeune femme pouvait sembler perturbée par une pensée quelconque aux yeux des autres. Certains nargoliths de la cité lui avaient posé des questions mais elle ignora simplement les paroles autour d'elle afin d'aller trouver refuge et paix dans sa maison blanche, balayant les paroles d'un simple geste de main.

Les paumes de ses mains posés contre le fer froid des portes de sa demeure, Vandala vérouilla avec soin celles-ci. Du moins pourrait-elle trouver un peu de paix dans ce moment de solitude, elle l'esperait en silence. Glissant lentement ses pieds nus sur le sol de marbre blanc de sa cuisine, elle monta avec lenteur et manque visible de détermination les escaliers. Laissant ses paupières tomber une fois arrivée dans sa chambre, elle ouvrit lentement par la suite ses yeux, posant son regard sur le bac d'eau tiède près de sa fenêtre. Avancant lentement vers celui-ci afin de nettoyer sa brûlure de la veille, la douce avait le coeur lourd d'avoir quitté la Blanche de cette manière.

Un bruit. Un bruit attira don attention vers les escaliers de sa chambre. Au début elle avait cru avoir imaginé ces cliquetis puisque le silence total était retombé dans sa demeure presque aussitôt. Une silhouette noire se découpa alors en haut des escaliers. Dague en main, l'hasane au regard assassin se dirigea rapidement vers elle. Vandala avait justement eu connaissance des tentatives d'assassinats dernièrement... c'était son tour? Elle regardait donc la mort en face à ce moment précis ou la lame glaciale vint s'appuyer sur sa gorge? Pourtant ce ne fut pas le cas, il lui mit un baillon afin de l'empêcher de parler et lui attacha les mains à l'aide d'une corde avant que tout devienne noir pour les deux âmes.

Quelques minutes passèrent... ou quelques heures... Vandala n'en était plus certaine. Elle voyait quelque chose de blanc devant elle. Le sol de sa demeure? Clignant des yeux à quelques reprises afin de se défaire de sa vision trouble, elle découvrit plutô avec horreur des ossements l'entourant. De vieux ossements blanchis par le temps, sur un sol de pierre grise. Encore simplement à moitié consciente, la jeune femme releva la tête vers le plafond, d'où un mince filet de lumière descendait sur elle. On l'avait laissé tomber dans un trou profond...? Etourdie et complètement désorientée, elle fournit un grand effort afin de s'assoir jusqu'à ce qu'elle entende un craquement venant de sa jambe droite. C'est alors qu'elle vit le sang s'écouler rapidement de sa blessure ouverte.

La douleur de sa jambe fracturée ne l'ayant pas atteinte encore vu sa confusion, elle eue conscience de quelques paroles de l'assassin lorsqu'il passa la voir. De ses phrases, elle ne retint que quelques brides ici et là:

- Piège, Kyrriam, tu es l'appat, on ne cherche pas les problèmes contre toi, stupide, sort.

La femme toujours à moitié consciente se retrouva étendue sur le sable près d'une grotte. Les yeux entre-ouverts, elle appercut vaguement la silhouette saignante de Kyrriam, étendu sur sa monture et tiré par l'assassin. Un simple geste... elle ne put que lever un bras et dire son nom une seule fois. Son teint livide, Vandala ferma les yeux pour ce qui sembla une éternité avant de les ouvrir à nouveau. La marre de sang près de sa jambe était devenue impressionnante. Mais, pas aussi impressionnante que le Gorlak avancant vers elle avec un large sourire hideux qui révélait ses crocs ignobles.

Avait-elle si peu de chance? La femme hastane qui était sur les lieux laissa Vandala partir, étendue mollement sur la monture en compagnie du Gorlak qui ne semblait aucunement remplis de bonnes intentions. Encore une fois, son propre peuple... l'abandonnait.

Elle reconnu l'endroit où le gorlak l'apporta... c'était juste à côté... Grashmak Karnuk... son domaine... ce vieux gorlak l'ayant déjà apporté par un jour précédant de malchance. Découragée et surtout faible à cause de sa blessure ouverte, elle laissa le gorlak la jeter sans soin sur le sol devant sa demeure. Vandala serra les dents au contact douloureux de sa jambe contre la terre et les roches. Retenant de toutes ses forces quelques gémissements afin de ne pas faire plaisir à ce gorlak sanguinaire, elle se sentie soulevée une seconde fois. Soulevée comme on soulèverait un objet qu'on allait jeter à la poubelle.

Mourir dans les mains d'un assassin hastane... ou dans les mains d'un gorlak...? Deux fois dans la même journée, c'était plus que de la malchance... une vraie malédiction. Grashmak déposa Vandala sur une de ses chaises bien trop grandes pour elle. Son front appuyé sur la table, le gorlak mis ses énomes mains poilues au cou de la jeune femme qui accrocha d'un geste désespéré ses petites mains fines à son amulette. Il tenta bien une fois de tirer sur le tissus de sa robe mais il faut croire qu'elle avait vraiment l'air désespérée pour qu'il cesse... C'est alors qu'il commenca à lui parler de sa manière animale comme tout gorlak;

- Comme cua tua être femme plus importante en Tyrimar hin hin?

Vandala se contentant simplement d'acquiescer faiblement, les paupières fermées. Il désirait un service en échange de lui donner les soins nécessaires à sa survie, évidemment. Elle ne savait pas vraiment quoi lui proposer alors Grashmak se mit à raconter l'histoire de sa vie devant la femme au teint presque nargolith. En échange de réparer sa jambe... elle devait lui trouver une femme gorlak poilue...?! Elle accepta rapidement l'offre plutôt facile à réaliser.

A sa plus grande surprise, il tint sa parole... il soigna sa jambe de manière quelque peu violente mais le résulat était là... quelques potions et la douleur s'estompait lentement, la jeune femme reprenant ainsi ses couleurs. Une fois sortie du domaine de Grashmak, elle n'eut qu'une seule pensée; Xathwort et ses contrats d'assassins... elle devait absolument s'y rendre au plus vite. Aussi vite que ses pas instables lui permettaient de marcher, appuyée sur un bâton. Peut-être qu'elle se trompait mais... Fleur saurait elle... haec elle saurait comment s'infiltrer là bas...

Vandala activa alors d'une main tremblotante l'amulette, laissant place à la femme de caractère qui portait un regard émeraude.

Ce fut certes facile pour Fleur d'entrer dans l'endroit interdit... et de découvrir Kyrriam au fond d'une cellule. Si seulement il avait été plus conscient... Il ne cessait de répéter le mot criminelle devant Fleur. Elle qui était là pour l'aider? Criminelle? Avait-il au moins conscience de la portée de ses paroles?! Elle était là... et personne ne le savait... Lyan qui fit par la suite son apparition derrière Fleur. Qui insista pour liérer Kyrriam.

Froncant quelque peu ses traits camouflés derrière son foulard, Fleur se dit que Lyan devait déjà avoir alerté bien des gens pour oser venir dans un endroit pareil. Elle la laissa donc faire... confiante que Lyan serait peut-être apte à le sauver sans tout détruire autour. C'est dans un portail noir, que Fleur observa, d'un visage de marbre, Lyan et Kyrriam entrer.

Sujet: Re: Les apparences Dim 27 Sep 2009, 9:54 am

Plusieurs lunes passant... aucune nouvelles de personne. Fleur observait la petite pierre bleutée tourner au noir à chaque moment qui passait. La respiration haletante, Fleur cherchait désespéremment des réponses à ses questions afin d'appaiser Vandala, elle devait absolument redevenir éclatante... elle mourrait lentement! Fleur, sa protectrice, ne pouvait aucunement la laisser mourir ainsi... elle disparaissait lentement... si faible.

Fleur remonta son col comme à son habitude, sortie de sa maison blanche, emboîtant le pas vers Tyrimar afin de peut-être trouver des réponses. Mais nisi, simplement des nécromanciens annoncant les mauvaises nouvelles à qui voulaient entendre.

Son.. amulette?!
Un instant Fleur sentit quelque chose l'abandonner. Posant sa main sur la pierre, la femme partit à la course vers sa maison. Repoussant les gens sur son chemins, la jeune femme au regard vert avait perdu son masque neutre, faisant place à des traits dévoilant sa profonde panique. Ouvrant à la vollée les portes de sa demeure, elle arracha d'un geste vif l'amulette de son cou, portant celle-ci au niveau de son regard. L'absence totale de lumière dans la pierre fit perdre la raison à la femme aux mains crispés sur celle-ci.

- Vandala! Vandala! Réveilles-toi!!

Secouant vivement l'amulette comme si elle tentait de faire revivre quelque chose dans celle-ci, Fleur perdait peu à peu le contrôle de ces gestes. Balayant la plupart des objets de la maison au sol, rageuse, la femme tenta tous les moyens possibles afin de faire revenir l'éclat bleuté qui était d'une importance vitale.

Baissant la tête, couvrant ses yeux de sa main libre, les longs cheveux noirs de la femme cachaient totalement son visage. Les épaules de celle-ci sautillant simplement dans le silence lourd de la maison blanche, elle monta d'un pas lent les escaliers afin de se rendre dans la chambre aussi vide que le reste des pièces.

Ouvrant l'armoire d'un autre en poussant d'un geste las la porte, son regard tomba sur son chapelet. Clignant des yeux, choquée de la découverte, la femme pris celui-ci entre ses doigts afin de l'examiner de plus près. C'était le sien... le sien?! Comment... était-il revenu là. C'est à ce moment précis, revenant devant les fleurs posées sur sa table, qu'elle comprit le tout.

- Mensonges... tout ne fut que mensonges...
Chuchotta la femme tout bas.

Portant son amulette alors à son cou, laissant la chance à Vandala dans un dernier effort de voir de ses propres yeux la vérité, Fleur ne s'attarda plus à la présence de l'autre être dans la pièce.

Son innocence et sa naïveté... quels défauts. Vandala ne compris en rien ce qui se passait. La seule chose qui restait d'elle était une femme découragée, fatiguée, sans éclat et n'ayant plus aucun espoir. Elle ne resta dailleurs pas longtemps hors de la pierre, la fureur de Fleur la ramenant dans celle-ci afin de la protéger.

Contrairement à ce que tous se plaisaient à penser, Fleur n'était pas mauvaise en soit. Tout ce qu'elle faisait, était afin de protéger Vandala. Absolument tout ses gestes... toutes ses paroles... et devant tant de mensonges, elle ne pouvait se permettre de laisser Vandala noircir ainsi.

Hors de ses demeures, tous.
Loin d'elle, tous.

Et depuis ce moment, plus personne ne vit la jeune femme aux cheveux noirs se balader dans les rues de Tyrimar ou de Citria, ni sur les chemins poussiéreux, les forêts, les grottes, nulle part.

Une fine couche de poussière tombant simplement peu à peu sur les meubles qu'elle avait autrefois façonné de ses mains, la tête pleine de projets.

Simplement des mots, des écrits, de temps à autre, à quelques rares personnes seulement. Le genre de personne qui n'en parlerait jamais puisqu'ils comprenaient.