Affiche ornant un mur de l'Auberge

L'affiche était faite de tissu blanc, grande et modeste, les écritures affilées étaient peinte de noir et d'or. Sans artifice, ni d'une calligraphie exemplaire, elle attirait tout de même le regard...

Citation :

Peuple d'Hastanie

L'êtes-vous? Hastane de coeur, de foi? Croyez-vous en Odéon, le Haut Juste? Vous devez vous remettre en question, ce que vous êtes, qui vous êtes et pour qui vous l'êtes... Ce soir même, l'Hastanie a été victime d'un acte déplorable dont la justice fondamentale elle-même a été bafoué. Des mendiants sans un sou, des blessés de coeur et de corps, des femmes désoeuvrées, des malades innocents, réfugiés en nos nobles terres ont été brutalisés, retirés à leur rédemption, retirés à leur seul droit: la Liberté. Croyez-vous en ça la justice d'Odéon? Nous, nous y croyons pas. Ce juste chemin n'est pas celui de l'esclavagiste...

Ceci n'est pas que pour eux, mais pour vous. Afin que vous ne écartiez plus du droit chemin. Pourquoi ceux qui font respecter nos lois, nos exemples, ceux qui nous protègent, ont perdu la bonne direction? Pourquoi n'entendent-ils pas raison? Gardons espoirs. Si ce sont vos aspellors, parlez leur, si ces vos parents, raisonnez les... Sinisi, qui sait ce que nous aurions perdu? Odéon lui-même ne doit pas savoir.

Nous demandons vos voix, votre volonté, vos espoirs. Ceux de retrouver notre Citria, noble et fière, belle et clémente... Mais également de retrouver nos Hastanes dont les valeurs ont fait leurs prouesses. Retrouver notre Cilias en nos cieux. Notre union, nos voix jointent, peut-être l'entendra-t-il...

Retrouvons-nous. Pour qui nous battons-nous?

Un parchemin était épinglé à sa suite, accueillant des noms, des commentaires, des espoirs. Un chapelet orné d'un marteau agrémentait la mise en place.

*Trébal Morelle, serviteur au temple lu rapidement ce bout de tissu grossier et vulgaire.*

Estraban ... Damné sois-tu toi qui détourne le peuple hastane de la droiture d'esprit de ton Seigneur. Maintenant, des hommes clames des vertus contraire au enseignement en se targant du nom de leur Dieu, honneur, loyauté et surtout aucune désobéissance civil, voila ce qui devrait être proner, pas cette ...

Démélior... par la grace du seigneur... trouvez vite un glacier... et puisse La Fiere, regarder de nouveau dans Citria pour punir les hérétiques telle que celui qui à écrit ce ... ce torchon.

*Toute personne qui était pres de l'auberge avait pu entendre ce monologue du jeune serviteur . Il arracha le bout de tissu et le remis au premier redempteur qu'il croisa*

En bref passage à Citria, l'enfant s'arrêta près d'un groupe de personne qui discutait du dit message. Curieux, il tendait l'oreille aux rumeurs et aux potins, avant de finalement exploser de rires. Pour ceux qui se souvenait de l'enfant, ils se rappelaient d'une chose à son sujet, qui pourrait expliquer ce rire soudain :

- C'est le môme qui nous énervait avec sa politique du : "Les femmes au port sont des catins de bas-fonds, les mendiants des espions et les malades des comédiens pas d'ici, nisi ?

Ce à quoi le gamin répliqua d'un nouveau rire approbateur, l'aspect très moqueur. Repartant sur un pas soudainement plus heureux, il chantonnait quelques chansons de jargons à voix basse.

La Sénéchal avait envoyé des rédempteurs faire arracher les affiches installés par l'ancien Aspirant de la Garde. La Garde de sa Majesté n'avait emprisonné aucune innocent, des criminels, des prostitués et des gens de peu de moeurs avaient été mis à l'amende.

La justice était la même pour tous en la Blanche, ceux qui étaient prompt à prendre la défense de ses parasites ne pouvaient être des gens vertueux qui tentaient de suivre la voie d'Odéon. Le clergé abritait gratuitement les itinérants et mendiants repentants, ceux qui refusaient cette aide tendue ne pouvaient que s'enfoncer dans la voie du crime et des péchés.

La parole devait se propager en ville, la Garde n'emprisonnait pas les gens honnête et les rues n'allaient qu'être plus sûr maintenant que ces criminels allaient apprendre leurs leçons.