Quoi de mieux qu'une petite comptine pour apaiser les esprits les plus tourmentés et étirer le plus petit des sourires sur la personne la plus triste du monde?
Une belle comptine évidemment... Elle pouvait atteindre la plus discrète des oreilles et traverser le vent comme un murmure à travers les rues de Citria. Une jeune Nébulix la récitait, mélangé à des rires rayonnants...
Un, deux, trois crapauds,
Qui sautèrent dans l'eau,
Quatre, cinq, six,
Pour rejoindre la Nébulix,
Sept, huit, neuf,
Pour lui offrir un magnifique oeuf,
Dix, onze, douze,
... Trouvez un mot qui rhyme bien avec "ouze",
Treize, quatorze, quinze,
Cela vous fera creuser les méninges,
Seixe, dix-sept, dix-huit,
Car dans l'oeuf se trouve une huître,
Dix-neuf, vingt, vingt-et-un,
Dont les rires rassemblera tous les Citriens en un.
...
Non, la Nébulix n'était pas morte en décomposition quelque part et non elle n'était pas devenue une catin de Tyrimar. Milixia était encore pure et chaste...! Ce n'est pas parce qu'elle n'a pas de maison qu'elle fait automatiquement la rue!
À quelque part, on allait sans doute penser à cette fin épique et sans prix...