Douce et tendre aimée, je vous salue.
Je ne compte plus les jours où, au moins une fois la journée, votre sourire s'était égaré. Votre amertume était grandissante, votre colère l'était, tout autant. Chaque journée auquel je vous voiyais éprouvée par ces émotions me rendaient sceptique. En effet, vous aurais-je un jour offensé ? Ou aurais-je fauté en quoi que ce soit pour qu'à ma venue, vous n'ayez jamais ce sourire qui, pendant cette chaude journée d'été, voilà déjà quelques années, m'avais fait perdre tous mes moyens ?
Cependant, bien que vous me heurtez chaque fois, en ces moments, je tente tant bien que mal de reconquérir ce sourire d'antan. Et chaque fois que je sens renaître ce dernier sur vos lèvres sucrées, j'acquiers une autre victoire, car il est maintenant temps de célébrer.
Et bien que nous soyons tous deux épuisés, par ce bambin qui nous fût remit de force, je vois en toi bien plus qu'une simple femme, désormais une mère de famille attentionnée qui bientôt, comprendra qu'elle ne pourra plus se passer de la présence de son fils.
Peu importe les obstacles, les embuches ou les épreuves, sache que je serai toujours à tes côtés, afin que jamais, tu ne perdes ce sourire qui autrefois, m'avait fait perdre mes moyens ...
Alexia, ma douce, ma tendre, je suis votre obligé, ne l'oubliez jamais.
Gabriel D'Argon