Missive au clergé

Sujet: Missive au clergé Sam 14 Aoû 2010, 1:15 pm

Citation :: Mes avés les plus sincères au récepteur de cette missive.

Cette dite missives se veut en deux temps, la première étant pour vous avertir que j'ai entendu de la bouche du dénommé Aldrick Célestar deux choses bien troublante, l'une étant qu'il a bafoué sa condamnation en retirant la ceinture de chasteté que vous lui avez imposé et qu'il compte se réfugié dans des villes alliés pour se protéger, en usant des traités pour se protéger.

Sa seconde parole troublant fut pour signifier qu'il avait agit ainsi parce qu'il n'avait pas eu droit à un procès et parce que vous n'auriez pas respecté les accords en vigueur entre Citria et Hildrim, ce qui si cela s'avère vrai n'est pas pour redorer l'image du Très Saint Clergé. Mais avant même de ne serait-ce penser au blâme je tiens à savoir si cela est véridique.

Le deuxième temps de cette missive est beaucoup plus personnel, j'aimerais bien rencontré un membre du clergé habilité à parler avec moi des possibilité de rejoindre le Très Saint clergé, et donc d'en discuter plus profondément.

Avec mes respect et les salutations dû à votre rang.

Muscade D'Aurum

Citadin Nbre de messages : 488 Inscription : 17/06/2009

Citation :: Mes avés à vous, Damoiselle d'Aurum,

Tout d'abord, permettez-moi de vous rappeler que le Clergé hastane n'a pas, à ce jour, les droits nécessaires pour entrer en communication officielle avec les diplomates de l'extérieur. Il lui est donc difficile d'obtenir les informations essentielles, compte-tenu que la diplomatie ne daigne pas lui communiquer quelqu'information que ce soit.

Pourtant, la tâche de maintenir nos bonnes relations avec nos aspellors des autres villes nécessite que le Clergé ne reste pas aveugle à leurs besoins et leurs demandes. C'est en toute bonne foi et conformément aux pouvoirs qui lui sont accordés que l'Église entend parler avec les autres serviteurs du Bien.

Ainsi, si nos alliés de l'extérieur motivent leurs intérêts à protéger un fugitif de Citria, l'Église saura les écouter et, dépendemment de la nature du crime, elle ne prendra pas souvent offense de la décision de la diplomatie étrangère. Cependant, la justice hastane s'impose sans compromis. Si le Clergé Hastane peut se plier au principe de souveraineté, il ne peut pour autant renoncer à son devoir d'imposer les moeurs et principes d'Odéon. Ainsi, si la diplomatie en viendrait à déclarer une entente visant à permettre que des criminels se réfugient hors de notre cité, elle ne saurait s'imposer comme juge et grâcier quelconque criminel de ses fautes.

Ainsi, soyez certaine que le Clergé fera tout ce qui est en son pouvoir pour maintenir des relations harmonieuses avec les aspellors du bien.

Pour ce qui est du procès, douce hastane, soyez sans crainte que je n'ai pas jugé aveuglément les crimes dont était accusé le sieur Celestar.

Je vous répétrai ce que j'ai dit à notre Sainte armée lorsqu'ils ont aussi questionné ces prétentions lancées par Aldrick:

Étant donné qu'après que je lui ais demandé s'il voulait être défendu par les envoyés d'Hildrim - qui disaient le représenter - ce dernier ait répondu par la négative, je ne vois pas quelle clause du traité pourrait invalider le jugement que j'eus écrit. Le traité diplomatique ne force pas un accusé à être représenté par des envoyés qu'il n'a pas choisit, pas plus qu'il ne le force à être représenté tout court.

J'ai pu entendre les prétentions et les témoignages des deux parties, et pour tous les actes pour lesquels Aldrick a été condamné, j'ai obtenu les aveux de ce dernier.

Par ailleurs, s'il est vrai qu'Aldrick oppose l'invalidité du jugement qui a été prononcé contre lui, il est intriguant qu'il soit, après avoir fuit la garde de Paladins qui veillaient à ce qu'il reste en Citria, revenu vers moi afin de subir la peine prononcée par mon jugement.

Il me chagrine de constater que celui qui devait s'amender de ses péchés use des plus grandes bassesses afin de fuir le jugement qui devait lui permettre de retrouver la voie de la pureté.

Ainsi demoiselle d'Aurum, vous savez tout. Aldrick n'a pas mentit lorsqu'il dit qu'il n'a pas été représenté comme il y avait droit, néanmoins, cela ne rend pas le jugement caduque, considérant qu'il n'a pas voulu se prévaloir du droit qu'il veut soulever après-coup.

Pour votre seconde demande, veuillez, s'il vous plaît, m'indiquer vos disponibilités pour une rencontre en personne.

Viviane C. de Richecoeur,
Porte-Parole de la cardinale

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