[BG] Markov Eisenhorn

L'Intronisation



Levez les yeux frères, considérez ce marteau car il est bien plus qu'une arme. C'est le symbole de la justice d'Odéon qui frappe les ennemies, hérétiques, à la Souveraineté partout où ils se terrent. Ce marteau à autrefois banni un puissant démon au Mortulum d'ou il fut invoqué. Ce marteau est le symbole de notre ordre éternel, le symbole notre monastère, de l'autorité et du devoir divin de le conserver sous l'ordre du Roi. Par l'autorité qui m'a été conféré, je vous commande de m'obéir sans aucun doute ni hésitation. Prêtez serment devant le marteau, frères.
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Ainsi débutait l'intronisation au sein de l'Ordre des Frères Gardiens. L'histoire de l'ordre prend naissance à l'aube de la construction de Citria. L'origine et la réelle histoire du marteau était précieusement conservé par les frères supérieurs. L'on enseigne simplement aux frères que le marteau fut confié par Odéon à son peuple afin de rapeller à son peuple, la puissance de la Justice et le poids du Devoir. L'arme élevé au rang de relique au sein de l'ordre était la raison même de l'existance de ce monastère. Maintenant peu d'hastane ce rapelle encore de son existance, seul quel scribe moine ou autre érudit. Les relations externes étaient plutôt rare, une fois par année une délégation de moine sortait pour ce rendre au village à proximité. Ainsi était choisi quelque enfant de jeune âge qui allait être élever à titre de frère Gardien. Les enfants élues s'étaient vue de plus en plus rare au fil des années.

Markov Eisenhorn fut élever dans la servitude dés son plus jeune âge. Ne connaissant ni les joie, ni les tristesse que connaitrait les enfants de son âge. Jusqu'à ce jour il n'avait que récurer les planchers, s'assurer du maintien des chandelles et la cuisine. Tous étaient soumis au silence. Et donc jusqu'à l'âge de 6ans il ne pu parler que pour prier. Jusqu'à l'âge de 6ans tout enfant était donc soumis à la plus grande servitude ensuite jusqu'a l'âge de 16ans il devrait suivre divers cours où l'on étudiait entre autre : Les Saintes Écritures, l'histoire, les langues, l'art de la guerre et les mathématiques. Finalement de 16 ans à 25 ans tout en continuant l'étude il serait entrainer a manié le marteau de guerre.

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Le regard rivé sur le Père Supérieur. Ce dernier tenait bien haut le marteau de guerre sacré, à bout de bras, horizontalement le marteau surplombait l'assemblée. Markov était au centre de la pièce parmi les Frères de son âge. En cercle, autour de eux, les Frères vêtu de robe de bure rajoutait à la cérémonie un aspect solonel. C'est sous le regard de leur ainé qu'ils préterent serment. Un choeur s'élevait dans la pièce tandis qu'ils récitèrent :

Aime Odéon
Car il est le salut de l'Hastanie
Obéit à son verbe
Car il vous mènera à la divine lumière.
Instruisez vous de sa sagesse
Car elle vous protégera du mal
Chuchotez ses prières dans la dévotion,
Car elles sauveront votre âme.
Honorez ses serviteurs,
Car ils parlent de sa voix.
Tremblez devant sa splendeur,
Car nous marchons tous dans son ombre immortelle.

Ainsi nous nous engageons, Frères, Sous le regard D'Odéon, sous l'égide du très Saint Marteau et sous la tutelle du Père Supérieur. Notre vie entière sera consacré à la protection du cadeau offert à notre peuple. Puisse même la mort ne pas nous délier de ce serment.

Ainsi prit fin la cérémonie. Dés le lendemain il débuterait de façon plus concrete son adhésion au sein du monastère.

Quand le peuple oublie son Devoir, ils ne sont plus longtemps digne d'être Hastane, ils deviennent moins qu'une bête. Ils n'ont plus leur place au sein de l'Hastanie et dans le coeur d'Odéon. Ils mourrerront seul et oublié de tous.

Ainsi débuttait la première leçon, l'endoctrinement psychologique prenait un point d'honneur à chaque cour. Si un moine est un homme instruits, ceux-ci sont avant tout des fanatiques. Existe t'il seulement un savoir plus important, que de servir dans la plus grande piété Odéon et le Roi? Ainsi durant des années, s'alternait la connaissance du plan de Teilia, de même que l'endoctrinement le plus sévère. Afin que l'esprit soit renforcé de la foi la plus fervente, que l'esprit ne garde plus un coin sombre pour douter. Si l'on enseignait la géographie on inculquait la désécration des autre culture sur le continent.


-Les Mortanyss doivent être purger par les flammes éternelles.
-Chasser les ombres Nargolith et exhiber leur vices afin de les purger.
-Méfiez vous du masque éloquent des Daels, ils n'ont pas été désigner par notre Saint Père.
-Frapper tel la volonté d'Odéon le veut, les Gorlaks ils n'ont que trop souiller ses terres.
-Purger tout hérétique s'étant refusé à la sagesse d'Odéon
-Nous somme ses élus et nous ne connaitrons pas la peur.
Tel était inculqué à se méfier et combattre toute menace envers l'Empire

Il va sans dire qu'au fil des années de réclusion, le monastère ayant grandit dans la plus forte xénophobie. Il ne s'agit aucunement d'un enseignement intellectuel mais d'un endoctrinement fanatique. Ainsi ayant été au rang de Frère dans la servitude il alla être forger dans la Foi trempé. Les enseignements devront le porté à choisir entre deux vocations afin de servir l'ordre. Les Gardien du Savoir et les Gardien du Fer. Rare seraient le commun des enfants de son âge prêt à décider de son futur éternel. Mais il n'avait jamais connu l'hérésie du doute, élevé endoctriné à ne voir qu'une seule route. Peut être que les Gardiens du Fer sont moins curieux de connaitre, ils forment une élite de guerrier sans égal. Tandis que les Gardiens du Savoir, plus frêle que leur confrère sont attribué à l'étude de texte sacré, l'éducation des plus jeune et l'entretien des reliques.


Le guerrier qui agit par honneur ne peut pas faillir. Son devoir est honneur elle-même. Et ce, si sa mort est honorable, elle est une récompense et ne peut etre un échec, car il s'est vu absou au-delà de son devoir. Cherche l'honneur dans tes actes et tu ne connaitras pas la peur.


Lentement au fil des années, il verra sa route s'éclairé. Et sans l'ombre d'un doute il embrassera la voix des Gardien du Fer. La voix de la guerre, de l'inquisition. Nombreux autrefois avaient été les Gardien du Fer a rallié leur force à Citria, quittant leur éternel monastère. Brandissant le marteau de guerre Sacré, il inspirait courage parmi les pires horreurs. Il est dit que nul démon ne pouvait fixer directement la relique. Nombreux des Frères eurent tomber durant cette guerre. L'ordre qui regroupait plus de 1000hommes dans son âge d'or, ne comptait plus que quelque centraine d'hommes. Depuis ils n'ont plus été revu sur le champ de bataille, ils se consacraient uniquement à la défence du Marteau, du Monastère. La véritable raison qui poussa l'ordre des Frères Gardiens à la réclusion restait toutefois obscur pour nombre de Frère pour nombre de Citrien de même. Toutefois, au fil des années, les générations oublièrent l'existance de ce monastère.

Toi qui te prétend libre, toi dont ta liberté est gagnée par la rigueur d'autrui. Ta liberté est parasitaire, comme une sangsue tu te nourris du juste et n'offre rien en retour. Toi qui pervertit le juste, toi qui a guider nombre âme l'hérésie ton temps est venu! Maintenant Paie ta liberté dans la monnaie du corrompu et les vices du sang!

-extrait du Liber Justicar- (ce fut les dernières parole de Démélyor, s'adressant à Esdraban avant de l'expulser)

La liberté est mere de l'hérésie, elle pervertie le coeur de l'hastane Juste dans le doute. Si les hastanes se sont vu offrir cette affliction c'est afin de se livré corps et âmes à leur Créateur. Craint le doute, comme prémice à l'hérésie, que ton coeur soit léger comme une plume et ta conviction de la dureté de l'acier.
Il existe parmi les hastanes deux type d'âme. Les faibles seront toujours dirigés par les forts. Lorsque le fort agira, le faible suivra. Lorsque le fort ira ce battre, le faible ce protégera. Lorsque le fort va pleurer la déchéance de son époque, le faible baissera la tête et succombera. Plusieurs sont faibles et nombreux sont ceux ayant succomber aux tentations. N'aie aucune pitié pour les faibles car ils ne servent que leur propre survie. Il est préférable de bruler un village entier que de le voir succomber aux vices du Mortulum.

Pour être juste la loi se doit d'être cruel. Elle se doit de punir le déviant à la valeur égal de son crime. Ainsi ne craint pas d'assombrir ton âme en livrant un déviant aux flammes inquisitorials car tel est le devoir tous et chacun. Purger un corps par les flammes le délivrera de ses tourments ainsi il sera soumi au regard juste d'Odéon. Un déviant qui trouve le pardon ne sera à jamais plus qu'une demi existance ainsi tu ne pardonneras point les crimes contre-vertu. Ton regard devra être vigilant car les traces de l'hérésie peuvent se dissimuler parmi les manières les plus éloquentes. Ainsi une âme noircit par le vice peut se parrer d'or pour camoufler sa perversion. Tu ne te soustrairas à aucune autorité, à aucune attache pour purger un hérétique. Tu répondras de tes actes seul devant Odéon a ta mort. Il est préférable d'avoir le corps brisé que de subir la tricherie de soustraire un hérétique au bucher.

Ainsi le Frère-Scribe endoctrinait sa jeune classe nouvellement intronisé. Un vieil homme souffrant de courbature et d'artrite, une courrole de cheveux blanchatre. Il avait un talent d'orateur capable de soulever des foules. Ses yeux perçant s'attardant aux regards de chaque enfant. Il avait endoctriné la grande majorité des Frères. Le Frère d'Avila était autrefois un paladin au sein des Gardien du Fer mais l'on ne peut porter éternelement le marteau de guerre. Alors vint un âge vénérable ou il rejoint le Cercle des Lames-Brisés. Il s'agissait la de plus haute sphère au sein de l'ordre, seul les anciens pouvaient y être appeler. Ils étaient au nombre de 5 et veillent au bon fonctionement du monastère. Le Frère d'Avila avait prouvé sa valeur auprès du Roi, autrefois envoyé comme conseiller. Depuis son retour au monastère, nul conseillé ne fut renvoyé, les raisons reste secretement gardé par le cercle intérieur.

C'est ainsi, sous la tutelle illuminé du Frère d'Avila que leur esprit au fil de leçon fut imbue d'une foi impénétrable. Les échangent avec les autres Frères étaient tout aussi rare, soumis au silence hors des salles de cours et de la chapelle.