[BG] Aurianne DuChaîne

Sujet: [BG] Aurianne DuChaîne Jeu 24 Avr 2008, 8:05 pm

Acte Un.

(Mise en situation : L'enfant était assise sur l'une des chaises du Magasin de Parchemins, situé près de la Salle d'entraînement. Au sous-sol, ennivrée par la douceur sâlée, l'odeur de la mer, des parchemins de magies étalée devant elle, en étude. Son minois délicat, ses fins sourcils froncés sous le flot de pensée qui venait à elle. Son menton était appuyé entre ses mains, ses manches ainsi légèrement rabaissé offrait la vue d'une dizaine de petites banderolles de différentes couleurs noués à son poignet. )

(Aurianne) -Je suis devenue vieille. J'ai deux chiffres, dans mon nom.

(Aurianne, après avoir extirpé un long soupire blasé) - C'est pourtant juste les choses d'adultes. Ils vont finir par me rendre compliqué ! Je comprend nisi pourquoi que se qui est arrivé avec Papa et Maman doivent recommencer avec Madame Karyanna et Monsieur Séphora. C'est comme si, moi et Baramir, on ne fesais juste que attirer les ennuis !

(Aurianne glisse son index tâché d'encre à son poignet, venant jouer tranquillement avec les attaches de parchemins tout en parlant.) - C'est comme si... comme si... Comme si que ni moi ni mon petit frère on pouvait être avec Maman, ou Papa, ou Monsieur Séphora, ou Madame Karyanna. Parce qu'ils sont de tous les côtés. Monsieur Théodore dit que les Illusions sont compliqué, et que les enfants, eux, il en ont beaucoup moins que les adultes. Et que ! C'est pour ça que je dois apprendre jeune, pour nisi en avoir.

(Aurianne) -Je crois que j'ai compris, moi, maintenant. Les illusions aussi, c'est des choses d'adultes qu'ils ont inventés pour compliquer tout. Moi je dis que tout est simple !

(Elle soupire à nouveau, commencant à avoir des yeux humides et un minois crispé. En reprennant son monologue de songes, elle porte sa plume sur le parchemin devant elle) - Monsieur Stratus, lui, il dit qu'il faut réfléchir avant de faire les choses, et de tout connaître avant de pratiquer. Monsieur Cidriux lui me dit qu'il faut toujours dire la vérité, parce que sinisi ça blesse. Alors je me dis que... que... Il faut que je dise à Monsieur Séphora et à Papa que c'est idiot de laisser tombé ceux qui les aimes, parce que ça fait mal. Et, il faut que je dise à Maman de revenir, et à Madame Karyanna de ne nisi partir. Mm.. !

(Une larme coule le long de sa joue, suivie de plusieurs.)

(Aurianne) - Monsieur Séphora dit que je suis plus vieille que mon âge, parce que moi et Baramir on a été tout seul longtemps et puis que je prenais soin de lui comme que Maman aurait fait. 'Puis il m'a dit aussi que je devais nisi, alors, il nous a adopter tous les deux. Maintenant, j'ai les yeux grands ouverts dans mon lit parfois parce que Morgane ou parce que Gabriel ils arrivent nisi à dormir, c'est bizzare, c'est toujours à deux. Alors je me lève et je vais leur conter une histoire. Parce que Monsieur Séphora est un Capitaine, et que comme Oncle Arcalius, il est occupé...

(La marchande, arrive sans un bruit, posant une main sur l'épaule de l'enfant tout en poussant un colis vers elle.) - Bonne anniversaire, Aurianne !

(Aurianne, d'un ton mêlé à ses larmes.) - Oh, meldis, Madame Yvonne.

(Yvonne) - Ça ne vas nisi ?

(Aurianne) - Ça va, Madame Yvonne. C'est juste que j'aime nisi ça, tout ça. On dirais que je réfléchi comme vous, maintenant ! M'fh.. Comme les adultes !

(Yvonne, en riant.) - Nisi de problème alors ! Aller, bonne étude, ma puce. Et n'oubli nisi d'ouvrir mon cadeau.

(Aurianne) - Valar, Madame Yvonne. Et... Meldis.

(Aurianne détourne le minois sur la boîte tandis qu'Yvonne sort, l'entrouve et observe les réactifs qu'elle contient.) - Je saavaiis.

-----------------

Maman elle disait que la vie était comme une pièce de théâtre... Mais que personne ne l'écrivait, et que les acteurs pouvaient la changer n'importe quand, la pièce de théâtre.

Sujet: Re: [BG] Aurianne DuChaîne Jeu 24 Juil 2008, 4:33 pm

Et d'ailleurs, la pièce de théâtre, elle avait prit tout un autre tournant hier !

------------------

Jour Zéro: L'enlèvement.

Au départ, la journée avait été franchement mouvementé. Il avait eu Isathis, qui avait été malade, et un peu folle d'après Monsieur Zack. Pourtant, elle était presque sûr qu'elle n'était pas si folle. Après tout, tout était possible. Mais ce n'étais pas le pire. C'est ce que Madame Isathis et Monsieur Zack avait dit sur son père ce jour là, elle était abasourdie. Son regard flanchait et... et elle était presque sûr que ça ne pouvait pas être vrai. Pendant toute la soirée, elle repassait les mots dans sa tête, et tentait de comprendre le pourquoi. C'était un peu dur. Monsieur Séphora aurait jamais fait ça, alors, elle n'aimait plus Madame Isathis.

Mais à la fin de la soirée, elle était des plus tristes. Madame Isathis se reposait et Monsieur Zack le lui parlait tranquillement, elle ne se souvenait que vaguement. Elle n'écoutait pas. Elle était ailleurs, comme si elle était pas tout à fait dans son corps. Elle était détaché de tout. Mais elle se souvenait par contre d'avoir dit un mot en particulier.

- "D'accord, Monsieur Zack. À demain.. promis.", ça, elle s'en souvenait.

Le fait d'être tant détaché lui permis d'effectuer son sort avec une relative aisance. L'enfant se dématérialisa, puis posa ses pieds à Hildrim, ou elle courrut voir la cage d'Elune et d'Aily. Qu'elles le lui manquaient ! Mais elles dormaient, et, elle hésitait à les réveiller. Alors elle avait commencer à dessiner un peu, mais un Ophidiens l'avait fait sursauter. Ils sont gros, ces monstres ! Enfin bref, ce qui a vraiment tout changer, c'est quand il a eu Monsieur Cidriux.

Il disait qu'elle était meilleure que lui pour faire des cartes. D'accord, c'était pas faux. Tout le monde savait que les enfants étaient plus doué à dessiner que les vieux adultes de deux milles ans ! Mais si il disait ça, c'étais parce qu'il avait un Monsieur qui voulait des cartes, pour apprendre la Géographie à sa petite fille. Elle, ça lui disait pas. Elle voulait pas, elle avait la tête ailleurs. Mais Monsieur Cidriux avait dit ça et... Bon. Juste un peu.

Ils firent une carte d'Hildrim, puis le Monsieur lui demanda d'en faire une de Citria. Elle hésita, puis répondit qu'elle l'attendrait devant l'écurie. Aurianne alla donc avertir Monsieur Cidriux qu'elle partait faire une autre carte, et elle se téléporta. Elle croisa les deux rédempteurs, qui ne dirent rien comme d'habitude. Mais bon... Ils firent la deuxième carte, celle de Citria, mais ça ne plaisait toujours pas au Monsieur. Enfin, oui, mais il en voulait une troisième.

Ils allèrent à Tyrimar. Aurianne arriva la première, et entama de faire la carte de l'endroit. Lorsque le Monsieur arriva - parce qu'elle ne connaissait même pas son nom - elle avait tout terminer et le lui montra. L'homme fit part de son désir de sortir de Tyrimar, pour comparer les cartes, et elle lui emboîta le pas. C'est lorsqu'il se glissa derrière elle, pour lui pointer un défaut sur la carte, qu'elle se fit dubitative. Il répétait qu'ils devaient aller derrière, mais c'était noir et elle avait pas confiance.

Ce qu'elle avait raison ! Lorsqu'elle tenta un sort de vision nocturne, il lui plaqua une main sur la bouche, et appliqua son bras contre elle pour l'immobiliser... Elle cria, mais son cri s'étouffa. Alors elle obtempéra et lui donna son grimoire, puis ne dis plus un mot de tout le chemin. Parce qu'il l'amenait à quelque part.

Quand ils arrivèrent dans une petite forêt, il lui banda les yeux et la bouche, sans oublier qu'il lui lia les mains d'un fouet, auquel il avait main. Mais Aurianne n'était pas toute seule, même si... toute seule, quelque chose forçait le vent à frapper l'homme et sa victime pour ralentir leur progression.

Ils arrivèrent à un bateau, ce qu'elle croyais, du moins, puisque c'était plutôt instable. C'est à ce moment que deux mains se posèrent sur ses épaules. Un faible sourire d'espoir traversa ses lèvres. Le vent s'emparait de la voile, la mouvementant brutalement, mais ils étaient déjà arriver à port.

Aurianne se fit traîné hors du bateaux, les liens retenant ses poignets se laissaient douloureux. Puis une voix s'éleva...

- Lâââââcheeez lààààà...., parfois, aussi, c'était : Jeeee suuuiiiis soooon gaardiiiien.... d'autre fois, c'était plutôt : Siiii vouuuus neee faaaaaiiiiiiiiteeeeeee quuuuuueeeee l'éééééégraaaaaaaatiiiinéééé voooooouuuus leee paaaaayeeeereez....

Elle souriait, parmi ses larmes de panique, parce que Monsieur Alexandre était là ! Il la protégeait autant qu'il pouvait de ce Monsieur, mais un fantôme, ça pouvait pas faire beaucoup de chose. En tous cas, il était là, et, et il allait la sauver ! Pendant toute leurs marches, sa voix s'élevait, menaçante, et le vent soulignait ses apparitions.

Malgré tout, elle dut monter une échelle, et elle entendit clairement une porte se refermer...

Elle était enfermée...

Sujet: Re: [BG] Aurianne DuChaîne Ven 25 Juil 2008, 1:57 pm

Première Semaine.

Jour Un : Oublier.

- Ce que je veux, c'est que tu oublis qui tu étais, enfant.

Elle écartilla ses yeux, s'agitant légèrement d'incompréhension. Oublier qui elle était ? Mais ce n'était pas possible ! Elle n'était pas toute seule, il avait Monsieur Séphora, Morgane, Gabriel, Baramir, il avait Madame Karyanna, à qui elle pensait toujours, il avait Monsieur Zack, Madame Niliana, ... Comment pouvait-elle oublier qui elle était, et oublier tout le monde ? Elle s'opposa prestement.

- Si tu ne peux una l'oublier, ressens-le !

Elle fronça ses sourcils, se laissant choir contre le mur devenu familier, et replia ses jambes contre elle. Ressentir la solitude, ça, c'était un tantinet facile. Il l'effrayait et elle était sûr que son père ne le savait même pas. D'ailleurs, elle allait si souvent dormir à Hildrim, qu'il ne devait même plus s'en occuper. Elle n'était pas toute seule, elle le savait, mais il fallait bien faire ce qu'il voulait...

- Jouons à un petit jeu. Si tu réponds correctement à mes questions, tu auras une récompense.

Et il commença. Qui est ton père ? Qui est ta mère ? As-tu des frères ou soeurs ? Elle répondait de son mieux, avec vérité, mais ses réponses ne semblaient pas lui plaire. Devait-elle mentir, et dire qu'ils n'existaient pas ? Elle le lui fit savoir, mais visiblement, ça ne lui plut pas plus. Les minutes passèrent, et l'enfant paniquait de ne comprendre l'astuce de la situation. Puis arriva un mot de ses lèvres qui ne lui fit visiblement peu plaisir...

Il empoigna son poignet et la tira vivement contre lui, emboîtant le pas vers la porte.

- Soit ! Alors allons à Mortancia.

Elle se figea, se débattant de son mieux en s'agitant, tentant de ralentir sa progression vers la porte. Il serra la poigne contre son poignet, puis elle s'immobilisa. Cette menace d'aller à Mortancia... toute près.. Elle... Elle était obligée de l'écouter...

Tout comme elle était obligé de dire à Monsieur Alexandre qu'elle voulait rester là, sinon, ils partaient pour Mortancia, là où la peau n'y reste pas très longtemps...

Jour Deux : Rencontre - Esclavage ?..

Les Nargoliths sont étranges.

Chez eux, les enfants doivent voir personne sauf leurs parents, jusqu'à temps qu'ils soient adultes. Chez eux, les enfants sont tout en bas de tout, et ils sont comme des chiens ou des esclaves. Chez eux, un enfant qu'on ne veut pas on le tu. Chez eux, j'ai rencontré une autre enfant.

Quand que je regarde autour, je me dis que je serai jamais capable de faire ce que le Monsieur veut de moi. Tout est petit, je suis enfermé et j'ai mal partout, à force d'être au sol. Je me disais que je devais tenter de me calmer, et d'essayer d'écrire rapidement un Parchemin de Rappel, et de partir, mais aujourd'hui j'y pense plus. Je crois que, la prochaine fois que le Monsieur vient me rendre visite, je dépose tout tout sur la table devant lui. Il me fera confiance, comme ça ?

C'est l'autre enfant qui m'a fait changer d'avis. Elle est plus petite que moi, comme Jésabelle, je crois, mais plus vieille que Morgane et Gabriel. Elle est petite mais, elle est comme une adulte, ou comme moi. Elle réfléchit plus que comme une enfant et puis de toute façon, elle a trente ans. Quand elle m'a vue, je pensais qu'elle en revenait nisi. C'est là que j'ai su que les enfants n’en connaissaient jamais d'autre.

On a parlé longtemps, moi et elle, assises toutes les deux au sol. C'est la petite fille du Monsieur qui m'a amené ici, ou, en tous cas, il s'occupe d'elle. Il l'a frappé avec une dague, un jour, mais c'était simplement parce qu'il était contrarié.

Je ne dois nisi le contrarier.

Et maintenant, je crois que j'ai envies de l'aider. Je sais que, si elle m'aide nisi, je pourrai jamais faire se qu'il veut, parce que je sais nisi comment. J’ai jamais appris à être une esclave, moi. Je sais qu'il faut servir, mais je sais nisi quoi faire. Je vais faire des gaffes, ça, c'est sûr. Je sais maintenant qu'il faut que je fasse "profil bas" pour lui plaire.

Le jour où il sera content, il aura confiance en moi et, il me redonnera mes grimoires.

J'ai peur, quand même. Quand il s'approche de moi pour chuchoter si près que sa respiration elle tombe sur ma joue, je suis effrayée. Il reste là tout le long de la conversation, et moi, je suis figée. Il est trop près. Il est... nisi où il devrait être, comme un adulte...

Mais maintenant, ce qu'il faut, pour ne nisi me faire enlever ma peau, c'est de garder le corps droit et d'obéir à ce Monsieur qui m'effraie...

- Papa, tu viens me chercher quand... ?

Sujet: Re: [BG] Aurianne DuChaîne Sam 26 Juil 2008, 1:42 am

Jour Trois : Les premières douleurs.

Elle ouvre les yeux sous le son de sa voix. Sa voix à lui. Son corps se crispe, douloureux sous le sol qui lui sert de lit. Elle se redresse, s'assoyant... du moins, jusqu'à ce qui lui ordonne sèchement de se relever. Aurianne déglutit, comme quoi il devait avoir passé une très mauvaise journée. Elle se tient droite, un peu tremblante, alors qu'il entame la conversation avec rien de bien sympathique.

- Je trouve que mon plancher est sale. Tu devrais peut-être le nettoyer avec ta langue, question de ne pas salir un joli tissus.

La fillette s'immobilisa, effrayée. Elle balbutia quelque mot pour avoir la confirmation de se qu'il venait de dire, et cette confirmation la l'effraya que davantage. Ses mains s'entortillaient, nerveuse, tandis qu'elle fixait le sol et lui en alternance. Licher le sol ? Mais ! Puis il changea d'avis, ce qui lui tint une étincelle courte d'espoir. A la place, il entama de l'interroger sur Séphora. Elle débita se qu'il voulait entendre, taisant plus d'un secret a son propos. Puis il se tourna, il secoua ses bottes en laissant tomber la boue s'y ayant incrusté sur le sol. Et il le dit. Il le dit... ''Je trouve ce carreau bien sale...''.

Son coeur s'affola, et ses pupilles devinrent instables, fixé sur le tas de bout. Sa langue se repliait, farouchement opposé, dans sa bouche. Mais lentement, son pas s'emboîtait, et elle se laissa tomber agenouillé au sol, tremblante. Elle hocha a peine la tête, fermant solidement ses yeux avant de se glisser a quatre pattes, et de s'exécuter.

Mais son dégout la poussait a la lenteur, et ceci le contraria visiblement. Il leva l'un de ses pieds botter pour l'appuyer contre le derrière de sa tête, et de faire tombé son visage contre la dite boue. Ses yeux ruisselaient de larmes, emprisonné par ses paupières. Mais cette position ne dura pas, non, parce qu'elle senti une main empoigner ses cheveux, et la relever avec brutalité. Elle se retrouva sur pied en moins de deux, un cri ayant fuit ses lèvres.

- Silence ! clama t'il, gifflant sa joue sèchement. Ne cris jamais.

Les larmes tombèrent finalement sur sa joue brûlante. Instinctivement, la gamine brisée tenta de lever une main a sa joue, mais fut cruellement intercepté par sa main a lui, qui encercla solidement son poignet.

- Dit moi comment te sens-tu.

- J'ai peur et... elle articulait faiblement, constatant la douleur a sa mâchoire. Et je... et je me sens seule...

C'est ce qu'il voulait entendre, non ? Et c'était tellement vrai ! Il était ou, Monsieur Séphora, hein ? Il était ou, Monsieur Zack ? Monsieur Alexandre !? Et c'est ces cruels vérités, ou mensonges, a voir, qui lui débita les minutes qui suivaient, forçant ses yeux a regarder son visage et tenant solidement son poignet, la gardant a proximité. Longtemps après qu'il se soit tut, il dégagea une main pour la poser contre sa nuque, a la base de son crâne. Elle redoutait une nouvelle attaque, un nouveau coup. Mais ce qui lui arriva fut bien autrement.

Il la força a appuyer son visage contre son torse, et lui chuchota de pleurer, comme quoi ça faisait du bien. Même ! Il la frotta au dos comme tout adulte ferait, pour se montrer réconfortant et sympathique. Elle était figée de peur, mais ce bref instant d'affection... la fit pleurer.

Elle profitait, elle restait dans les bras du Nargolith qui la réconfortait de son mieux - un peu ironique... - en caressant son dos. Mais les minutes passait, et elle se sentait un peu mal a l'aise. Aurianne se détacha, et son ravisseur commença tranquillement, d'une voix plus a lui qu'a elle, de la comparer avec la petite fille dont il prenait soin.

Puis il lui demanda ce qu'elle désira. Une faveur. Elle n'hésita qu'à peine avant de le dire : Écrire une lettre à son petit frère, juste une. À son étonnement, il accepta. Bon, c'était une illusion idiote. L'encre qu'il désirait lui faire utilisé, c'était son propre sang. D'ailleurs, elle l'avait bien chèrement payé. Une blessure de quelques centimètres le long de son avant-bras. Et dire qu'il n'accepta même pas qu'elle l'écrive...!

- Monsieur, je... ça fait mal...

Il sortit de ses pensés, s'excusant en appliquant des bandages sur la blessure qu'il venait tout juste de lui causer. Ils restèrent un moment silencieux, jugeant l'autre, tandis que la fillette s'emplissait de malaise à être assise sur sa chaise à lui, la sienne. Elle se levai, puis alla un peu plus loin. Il lui emboîta le pas.

Elle se déplaça vers son coin habituel, fouillant dans son sac en retirant parchemins vierges, plume, réactifs, runes... puis déposa le tout sur la table, avant de se laisser choir contre le mur, repliant ses jambes. Il ne comprit pas, elle dut longuement expliquer son geste, relatant les propos échangés avec l'autre fillette, et le fait qu'elle avait comprit que si elle partait comme ça, il la chercherait, et il serait contrarié. Et que, quand il était contrarié il... il fallait pas. Elle ne voulait plus avoir peur et, pour ça, comme disait la petite Nargolith, il fallait obéir.

A la fin de ses propos, il se pencha lentement au-dessus d'elle, déposant ses lèvres très près de son oreille.

- Je suis contrarié... chuchota t'il contre sa joue, avant d'y déposer un léger baiser et de tourner les talons, la laissant seule dans la minuscule pièce.

Sujet: Re: [BG] Aurianne DuChaîne Dim 27 Juil 2008, 1:14 am

Jour Quatre : Lever du Soleil.
Le Gardien.

Elle ouvre tranquillement ses yeux, un moment déboussolée. Elle pensait avoir entendu Morgane ou Gabriel pleurer, c'était simplement un corbeau, ou un chat ? Parce qu'en ouvrant les yeux, c'est son lieu de détention qui s'impose à elle. Encore pis, c'est son ravisseur. Encore ces questions anodines : Bien dormi ? Nisi pas du tout, le plancher est jamais très confortable. Pff... Enfin, elle se relève, s'évitant peut-être là un coup, puis frotte doucement ses paupières fatigués.

C'est à ce moment qu'elle remarque que son bandage est rouge de sang. Le Nargolith s'approche tranquillement, prenant avec une grande délicatesse son bras pour l'en retirer le bandage, nettoyer la plaie et en remettre un neuf. Pourquoi peut-il se montrer si cruel, et après si attentionné... ? Ils discutent un moment, puis il s'écarte.

C'est précisément à ce moment là qu'un froid glacial s'immiscent entre les deux. Frigorifiée, la fillette demande la permission d'enfiler son kimono. Permission accordée ! Et ce n'est seulement que lorsqu'elle pivote à nouveau, que le froid prit forme. Monsieur Alexandre... ?

- Tuuuu l'aaas touuuchéée ! à ce moment, la voix du spectre était caverneuse, et les deux vivants ressentait sans peine sa colère.

Aurianne frémit. Elle... elle devait lui dire qu'elle voulait rester ici ! Elle pouvait pas le laissé l'aider, sinon, il reviendrait et.... Il le fallait ! Elle avait promit avec réticence qu'elle dirait a Alexandre qu'elle voulait rester. C'était pas vrai, mais elle n'avait pas le choix. Du mieux qu'elle le put, la gamine balbutia inlassablement les mots :

- Monsieur Alexandre ! Monsieur Alexandre... Je... je veux rester...

Mais le fantôme étranglait déjà le Nargolith, qui avait bien peine a extirper un seul mot. Aurianne s'agitait, terrorisée des conséquences possibles.

- Jeeee n'aaaaiii riiiieeeen aaaa faaaaiiiireee deeee mooon deeeevoooiiiir, vooouuus l'aaaveee tooouuucheeer. Vooouuus aalleez mooouurriir aaveec moooii.

Elle étira sa main, tentant d'attirer l'attention du Spectre qui lui tournait le dos. Au contact de sa ''peau'', un froid relativement glacial s'empara de sa main, qu'elle retira aussitôt.

- Iiil t'aaa toouucheer. Iiil dooiit moouuriir ! Iiil saaavaaiit qu'iil nee deevaaiiit paas tee toouucheer... Iil dooiit moouuriir..

- Je veux rester ici... Je... Monsieur Alexandre... répéta t'elle tout bas, ses yeux venant doucement s'enveloppa de larme. L'air était glacial, sa blessure lui faisait mal mais... Le pire, elle mentait.

- Aauuuriiaannee, tuu seeraas liibree quuaand jee l'aauuraaiis toouucheer. Tuu uutiiliiseeraas tees poouuvooiirs poouur reetoouurneer cheez tooii.

Tenait-elle là un moyen de faire changer un mort d'avis ? C'était à tenter ou à perdre. Elle pinça ses lèvres, inspirant longuement pour tenter de reprendre un brin d'assurance, avant d'ajouter : " Je peux nisi ! Je peux nisi ! Monsieur Alexandre, je peux plus..." Cette fois, c'était pas faux. C'est lui qui tenait ses grimoires et ses réactifs, mais en plus, elle était trop terrorisé pour faire quoi que ce soit. Puis la porte s'ouvrit, mais elle ne l'entendit que peu. Son attention était fixée sur la scène qui la rendait tremblante.

- Tuu l'aa priivééé dee sees dooons..

La fillette tenta bien de s'opposer, mais le fantôme était un tantinet trop furieux. Elle laissa les larmes ruisseler, remarquant du coin d'un reflet l'enfant Nargolith qui s'était glisser près du lit. Il ne fallait pas qu'elle voit ça ! Elle l'aimait tellement, le Monsieur. Il...

- Ééécoouutee mooii biieen, gronda t'il en saisissant le Nargolith par le collet. Sii tuu laa toouuchee eencooree uunee fooiiis jee reeviiieendraaiis eeet tuu peerdeeraas laa viee aa jaaamaaiiis.

Elle paniquait, de pair avec l'amie qui criait et hurlait, voyant son Maître se faire ainsi chambarder. Aurianne fut traversé d'une certaine honte. Se pouvait-il qu'elle se sente responsable du malheur de deux Nargoliths ? Oh ça non, elle pouvait pas ! C'était juste que... que... elle était dépassée, voilà !

- Jee seeraaiis een eellee, continua t'il en le lâchant brutallement. Jee tee suurveeiillee. Jee suuiis soon gaardiieen, nee l'oouubliiiee pluuus... puis la forme spectrale s'assoupis lentement, rapportant le froid glacial qui les avaient entourés.

La petite Nargolith sauta dans les bras de son Maître, son ravisseur à elle, tandis qu'Aurianne se laissa choir contre le mur, laissant enfin ses larmes coulés. Elle avait mentit. Il aurait pu le tuer ! Mais, si il l'aurait fait, il serait mort à nouveau, non ? Et alors, les Hastanes n'auraient plus pu faire le test... Elle culpabilisait. Mais ce flot de pensées, un tantinet négatif, fut intercepter par des mots, audible d'elle seulement.

" Aurianne... je te protègerais le temps qu'il faudra pour que tu rentres... Soit forte et n'oublie pas que tu es une fille de la lumière, une bonne fille. Je vais dormir en toi, je suis fatigué. Te protégé me demande beaucoup. " Elle tenta bien de lui répondre d'un chuchotement, le remercier, mais le Nargolith s'était détacher de l'enfant et s'approchait d'elle.

- Vous allez bien, Aurianne ?

Tiens donc, il la vouvoyait ? Elle reprit de l'assurance. Elle était en position de force, avec Monsieur Alexandre en elle, maintenant.

Jour Quatre : Zénith du Soleil.
Mensonges.

Elle avait enfiler un autre gilet. Sa propre petite garde robe venait peu a peu se salir tour a tour, et elle ne pouvait qu'être a court de vêtements. C'est pour ça que l'autre enfant lui tendit un gilet a une seule manche, identique au sien, mais rouge. L'homme et la fillette se tournèrent, respectant un brin de son intimité tandis qu'elle se changea. Ce rouge, mêlé au noir de ses pantalons, lui donnait un air... différent. Ce ne déplu aucunement a son bourreau.

- Tu sais Aurianne, tu peux t'asseoir sur un banc...

Elle tourna un œil sur l'enfant, puis obtempéra. Pourquoi préférait-elle le sol d'ailleurs ? C'était sans doute parce que tout le reste était à lui. Il la tenait tellement que... qu'elle avait peur de le contrarié. Plus que peur. Aurianne se glissa aux côtés de la fillette Nargolith, un peu mal a l'aise, avant d'abaisser son minois et d'entamer une discussion en murmures. Aurianne confia son sentiment qu'elle ne pourrait jamais sortir d'ici. Simplement parce qu'ils le lui demanderait ou elle était, et que si elle mentait, Monsieur Alexandre viendrait dire la vérité.

La fillette, elle, soutenu une tout autre idée. Elle confia a Aurianne qu'elles pouvaient simplement être aller jouer. Les blessures, ça s'expliquait facilement, parce que les enfants se blessaient souvent en jouant. Ça aura été long, parce que elles auraient étudier la magie ensemble. Aurianne souleva le fait qu'elles risquaient d'être fortement grondé, mais elle fut rassurer a son rire.

- J'ai connu bien pire !

Elle se plia finalement a son avis. Son ravisseur afficha un air léger, il approuvait totalement la démarche des deux fillettes. Quelque part, ça la rassurait. Autrement, il ne l'aurait jamais laissé partir, pour sa propre sécurité. Après tout, ça serait un bon prétexte pour amener la petite Nargolith loin d'ou ils étaient. Elle voulait tellement voir autre chose... !

Ainsi, c'était décidé. Le jour ou il lui permettrait de partir, elles partiraient toutes les deux ensemble, en route pour mentir et se faire gronder... ! De toute façon, elle ne tenait absolument pas a ce que tout ça se sache...

Jour Quatre : Couché du Soleil.
L'Amitié.

Elle le lui avait déjà toucher un mot de cette histoire. Un rêve qu'elle chérissait, et dont elle avait besoins d'Illusionniste pour l'exaucer. Sans doute qu'Aurianne n'aurait jamais cru qu'elle en aurait été capable, elle ne le voulait pas spécialement non plus. Mais quelque part, les yeux abyssiaux de la fillette, joncher de tristesse, ne pouvait que la faire accepter le contraire. Elle hésita, s'opposa, mais pouvait-elle aller au-delà de sa nature ? Fichtre générosité !

Elle accepta sur quelques conditions. Elle devait être complètement en blanc, et de se parrer d'une multitudes de chapelets bénis. Son ravisseur ne voulait pas qu'elle demande la permission à un adulte hastane quelconque, et la fillette en rajoutait comme quoi elle devait penser d'elle-même parfois. Elle finit par se ranger...

- C'est d'accord... Je vais le faire, mais juste pour toi.

La petite Nargolith afficha un sourire ravie, et les deux gamines s'enlacèrent lentement. Son bourreau préféra donner ce moment d'amitié aux deux gamines, et prit le pas de porte. Elles restèrent un long moment à parler tranquillement, mais la nervosité quant aux résultats, ou même de ce que cette promesse devait lui incomodé... la laissait bien effrayé.

- À plus tard, amea !

- Valar aussi..

Sujet: Re: [BG] Aurianne DuChaîne Lun 28 Juil 2008, 12:37 pm

Jour Cinq : Obéissance ?

Ils avaient parlé de sa promesse. Elle, lui et la dame. La dame qui ne la prennait visiblement pas du tout au sérieux, et bien encore moins qui se souciait un tantinet d'elle. Le choix s'arrêta sur l'alchimie mêlé à des transformations sur un corps autres, orchestré par les deux Illusionnistes - Aurianne et la dame. En Citria, Aurianne aurait été percu très normalement. Elle parlait comme à son habitude - un peu trop... - mais se montrait d'un respect habituel et enfantin.

Ça ne lui plu pas.

Lorsque la dame partit, il se planqua devant l'enfant en croisant ses bras, adoptant cette air qui l'effrayait tant. Bien sûr, il ne pouvait plus la frapper, mais il l'avait dit. "Tu sous-estime mon imagination". Elle craignait un autre supplice, mais il n'en fut rien. Il se contenta tout simplement de la gronder comme Monsieur Séphora l'aurait sans doute fait. Toutefois, il émit également son désir qu'elle... ressemble à sa petite fille.

Il voulait d'elle une mini-Kheijanne. Il voulait qu'elle se tienne droite et ne dise mot. Il voulait qu'elle lui porte autant de respect que l'enfant Nargolith, qui, au passage oulah, l'appelait Maître ! Avait-elle apprit ça quelque part, l'Aurianne ? Mais pas du tout. Un stress envahi son corps, qui voyait la situation d'un oeil ironique. C'est pas Monsieur Séphora qui va se plaindre, quand elle réussira à sortir ! Elle sera douce comme une Kheijanne !

Finalement, elle se résigna. Si elle devait récupérer la confiance de son ravisseur, elle devait tout faire se qu'il désirait bien. Tout. Touuut... Même ce qui la rébutait le plus. Sa résignation fut toutefois accompagné d'une lassitude exemplaire. Contrairement à ce qu'elle pensa, comme quoi le Monsieur il serait plutôt furieux de la voir au sol, il se contenta de s'accroupir et la serrer dans ses bras.

Elle resta un long moment entre ses bras, jusqu'à ce que ses oreilles percurent un murmurre.

- Tu es avec moi et "la petite Nargolith", désormais. Ton père ne doit même una te chercher. Fais-toi à l'idée...

Elle acquiesca vaguement, les yeux embrumés par cette instant de tendresse relativement rare. C'est pour ça qu'elle était si surprise du câlin, son aspellore. C'est parce qu'il en fait nisi souvent... Mais maintenant, elle obéira. Elle le fera parce que c'est la seule facon de sortir d'ici. Elle sera idéal, comme elle, comme son aspellor, désormais, la petite Nargolith.

Sujet: Re: [BG] Aurianne DuChaîne Lun 28 Juil 2008, 2:31 pm

Jour Six : Lever du Soleil.
Conseils.

Tout se règle tranquillement, je crois. Que Monsieur Alexandre soit là aide beaucoup, au moins, je sais que je peux compter sur lui. C'est bien le seul. Ça fait 6 jours aujourd'hui, presque une semaine et... et on dirait que personne me cherche. Mais Monsieur Alexandre est là, les bras croisés, à côté du Nargolith et il garde. Si je pouvais, si il était un vrai Hastane, je le prendrais dans mes bras pour lui dire Meldis.

Je lui dirais Meldis d'avoir dit tant de chose à celui qui m'a enlevé, Meldis de faire pour qu'il me frappe nisi, meldis pour quand je sens qu'il est là, en moi, que je suis nisi toute seule. Meldis aussi pour qu'il sache qu'il est vraiment mon aspellor, meldis de vouloir se sacrifier pour moi, pour me protégé, même si je veux nisi. Je lui dirais Meldis aussi pour tous les conseils qu'il me donne, pour que nisi que j'ai mal. Et aussi, meldis pour tous les conseils qu'il lui donne à lui, pour nisi qu'il meurt.

Il lui a rappeler, ce matin, qu'il pouvait nisi me frapper. Il lui a rappelez que sinisi, il le tuerai. Il a rappeler qu'il était toujours à côté de moi. Et le Monsieur, il a peur. Il essaie de marchandé mais Monsieur Alexandre veut nisi. C'est grâce à lui si j'ai qu'un bras blessé, qu'un poignet bleu.

Parce que contrairement à tout les autres, qui sont nisi là, lui, il y est. Il y est pour de vrai. Monsieur Séphora n'y est nisi, lui. Ni Monsieur Cidriux. Ni Monsieur Zack. Ni Madame Niliana. Ni... personne y est, sauf lui.

Quand que je vais retourner à Citria, ils vont arrêter de faire semblant. On ai nisi des Nargoliths pour faire semblant, nous !

Jour Six : Zénith du Soleil.
Promenade.

Il pénètre la petite pièce dans laquelle elle est confinée depuis trop de temps déjà. Dans ses bras, il tient des étoffes. Ça ressemble vaguement à pleins de trucs noirs et verts, mais pliés comme ça, c'est encore dur. Quand il le lui montre, elle remarque finalement un Kimono noirâtre, des getas d'un vert pâle et un foulard d'un vert pâle également. Il lui fait part de son désire qu'elle se change, comme quoi (Et il n'a pas si tord, tout compte fait) ses vêtements sont sale.

Comme ça, Aurianne se change. Le Kimono noirâtre tombait avec aisance sur ses épaules, et bien malgré que la couleur lui donne une air réticente, être ainsi drapée de noir ne fait que laisser ses yeux grisâtres ressembler à deux petites lunes au centre d'une nuit. Bref, malgré les couleurs sombres et inhabituelles, elle est ravissante. Pourtant, ça, ça suffit pas. Elle s'oppose, parce que c'est noir. 'Puis aussi parce que c'est pas blanc, surtout.

- Arrête donc, ces vêtements-là sont plus convenables pour une sortie.

- Une... Une sortie ? Pour vrai ? Je vais pouvoir sortir un peu ? Oooh !

Ils sont moins étrange, les vêtements, tout à coup. Elle remonte son foulard en vitesse, un sourire sous l'étoffe, tandis qu'elle trépignait déjà sur place.

Sentir le vent effleurer ses doigts, mouvementer ses vêtements, caresser la peau de son minois. Ou bien, tout simplement sentir le gazon frôler ses pieds, tout doucement, sous les étoiles et les jolis nuages qu'elle n'avait que peu vue depuis trop de temps. Ils marchèrent longuement, et elle observait les fleurs qui passaient sous ses yeux, les insectes, les animaux. Après une petite leçon de géographie sur les environs ou elle avait qu'à ne pas s'attarder, il la ramène à la maison, et ils s'assied à l'étage inférieur, là ou le vent est perceptible.

Elle balançait ses pieds sous le banc, la mine sereine et légère. Ils discutèrent longuement, l'enfant était magnifiquement joyeuse, et ne retenait que peu ses mots. Une discussion sur les Illusions s'en suivi.

Tout allait bien, aujourd'hui !

Sujet: Re: [BG] Aurianne DuChaîne Lun 28 Juil 2008, 11:10 pm

Jour Sept : La Libération.

Elle écrivait tranquillement depuis un bon moment déjà. Assise au sol, le livre sur ses cuisses. Avec le temps qui lui était libre, elle avait commencer à écrire une thèse sur les runes. Après tout, ça passerait le temps ! Elle devait écrire depuis un bon bout déjà quand elle entendit, de tout en bas :

- Il y a quelqu'un ici ?!

C'était la voix d'un Hastane. Elle s'aggita entre l'incertitude et l'incompréhension, hésitant quant à l'attitude à tenir. Elle opta finalement pour serrer ses effets, au cas ou. C'est à ce moment que le Nargolith pénétra dans la pièce, et se glissa aussitôt devant elle, la coincant entre lui et le mur.

Il lui expliqua rapidement la situation, que deux hastanes étaient en bas, et que dès qu'ils partiraient, il la rapporterait à Tyrimar et lui donnerait ses effets. Aurianne était soucieuse. Et s'il mentait ? Elle opta pour marchandé, de toute façon, le Monsieur, il était nerveux 'puis ça se voyait ! Elle le convaiqua de lui donner toute de suite ses grimoires, ses réactifs et ses vêtements, et à son étonnement, il accepta.

Il rescendit à l'étage d'en bas, tandis qu'Aurianne trépignait d'impatience. Elle tentait de tendre l'oreille, mais rien. Ce fut que plusieurs minutes après qu'il remonta, et lui redonna Grimoire et Vêtements. Mais sa version avait changé, maintenant, il disait qu'elle pouvait soit partir tout de suite avec son grimoire, soit descendre en bas et démêlé la situation. Le fait de savoir que deux hastanes étaient en bas pour elle la poussait évidemment à savoir.

Elle sauta du banc ou elle était pour rejoindre la porte, sautillant intérieurement.

Et lorsque la porte s'ouvrit, laissant pénétré un rayon du soleil couchant, l'enfant se jeta dans les bras de l'Hastane. Enfin !

Sujet: Re: [BG] Aurianne DuChaîne Mar 29 Juil 2008, 10:14 pm

Spoiler:

Sujet: Re: [BG] Aurianne DuChaîne Mer 30 Juil 2008, 12:47 am

Deuxième Semaine.

Jour Un, deux, trois, quatre, cinq, six, sept ! : Danger ?..

Elle avait espérer rejoindre Citria. C'était tout naturel, après tout, prennant en compte le fait qu'elle avait été libéré. Mais non. À la place, on la glissa ailleurs, dans un endroit plus sympathique, avouons, mais ou elle n'était toujours pas à Citria. Les interrogations étaient nombreuses, mais pourtant, la gamine se taisait. Sans doute que les adultes avaient une raison d'agir comme ça, comme toujours.

Alors on lui expliqua, pendant des heures, des jours. On lui expliquait petit par petit bout, question qu'elle n'en perdre pas des bouts. C'était pas simple, mais si elle avait réussi a apprendre la magie...

Et au bout du compte, elle comprit. Elle comprit que Citria était brisé, que les gens étaient d'un côté et de l'autre et que les paysans étaient révolté. Elle accepta aussi que c'était devenu dangereux, dans ces conditions là. Dangereux parce que les paysans étaient révolté contre l'armé, parfois, et qu'elle était la fille du commandeur. C'était dangereux pour plein d'autre raison aussi, mais en tous cas, ça l'était.

Comme ça, elle restait encore là, ailleurs que Citria. Mais elle ne pouvait s'en plaindre, même si elle ne voyait ni son frère, ni son père, ni ses demi-frère et soeur, quelque part, ça lui plaisait. Elle se remettait lentement de tout ce que le Monsieur lui avait fait subir. Par exemple, la moindre personne qui se glissait dans son dos pour lui montrer quelque chose... Pam !

Quand on la prennait dans ses bras, elle se raidissait parfois, ou s'attachait en catastrophe. Quand on tentait de lui demander ce qui c'était passé, elle ne disait pas un mot.

Mais personne ne la forca. C'était sans doute à cause de Monsieur Alexandre, qui avait tout dit. L'enfant haussa ses épaules.

Sujet: Re: [BG] Aurianne DuChaîne Mer 06 Aoû 2008, 2:05 am

Le Retour à Citria, à la presque normalité.

- Je dois rester à Citria, j'ai fait une promesse.

Les adultes déferlaient depuis plusieurs jours devant la gamine. Ils s'insultaient, se lancait des trucs parfois. D'autre fois, ils se saluaient ou faisait messes basses. Aurianne ne pouvait que grimacer. De partout, elle entendait des versions différente de la situation actuelle, situation dont elle savait plus d'un revers. Mais, si elle était réellement à Citria, c'était bien parce qu'elle avait été relibéré, il y a déjà plusieurs jours.

Elle veillait sur les oiseaux. Ça fesait longtemps, et quand elle décida de rentré, prennant un petit somme, la porte lui sembla craquer. Elle sursauta pour y envoyer un oeil, la peur au ventre, et les coups brutes continuait de fracassé la porte de la demeure. Ses sourcils étaient froncés, et elle paniquait.

Elle s'empressa de rassembler ses affaires, cachant les plus aptes à trahir tout tout tout au fond, 'puis monta à l'étage. Elle resta silencieuse, chandelles éteintes - comme promis - et tendit l'oreille.

- Auriianne ! C'est Séphora ! Je suis venu te libérer !

Papa ? Libérer ? De ou... ? Oh, d'ici... Elle poussa un soupire léger, son regard grisâtre démontrait à ce moment précis une confusion exemplaire. Que faire ? Elle opta pour suivre le profil tendu par son père, et sauta à la porte de l'étage inférieur pour courir entre ses bras.

Ils rentrèrent à Citria.

Mais Aurianne était effrayée. Elle n'avait toujours pas revenu Monsieur Alexandre. Il lui en voulait d'être à Citria ? Les gens étaient devenus hypocrites et méchants, ici, les paysans étaient loin d'être gentils et tout le monde était contre tout le monde.

Elle préférait là-bas...

Sujet: Re: [BG] Aurianne DuChaîne Dim 17 Aoû 2008, 11:22 pm

Compréhension Hastanoise.
La femme en Hastanie.

Elle n'en revient pas. C'est difficile d'avaler ça. Les liens de familles qui nous saute au visage sans que nous les ayions appercus. Si déjà ces situations sont dur à avalé pour une enfant d'onze ans, elle aurait aimé qui lui suffisse de ne jamais l'avoir imaginer, pour ne jamais l'avoir sû. C'est, de toute façon, ses doutes qui porte tout le monde à lui dire ça. Pourquoi est-ce qu'elle doit, pour de vrai, tout se faire dire ça par les adultes ? Ils ont quelque chose sur le coeur d'accord, mais là ça le fait plus !

En plus, ce n'est pas la première qui lui avouait des choses aussi sordides. Des tromperies, précisément. Pourquoi devait elle endurer ça ? Oui, avouons qu'elle voulait le savoir, mais la vérité choque, surtout quand que le principal concerné refuse d'avoué, et nit dans un mensonge évident. Aurianne l'avait comprit, depuis le temps. Quand une dame vous avous une chose qu'elle n'a jamais avoué à d'autre, avec des yeux qui ne peuvent qu'être des yeux de vérités, l'on ne remet en aucuns cas sa parole en doute.

Mais voilà qu'une personne refusait, niait. Vrai, faux, mensonges ? Les enfants voient la vérités dans les yeux des adultes. C'est inévitable. Les yeux sont le reflet d'un âme. On le voit, si ils sont vide ou plein, triste ou pas. Mais pour être sûre, elle avait été le demander.

Elle s'était lever sur le bout de ses pieds, murmurrant ses déblatérations à voix basse. Mais comme cru, il le nia. Ce ne fut le pire, le pire fut... :

- Moi qui pensais venir me faire dire des choses agréables avant d'aller me reposer.

Elle ne sert qu'à ça, alors ? S'occuper autant de Morgane, de Gabriel, de Baramir, c'est juste ça toujours ? Elle doit sourire et se faire jolie quand les hommes arrivent, juste pour les faire rire et décompressé ? Mais ! C'est comme avec son ravisseur, ça ! Son ravisseur... Se tenir droite, la tête un peu incliné, silencieuse, soumise. Ne pas le contrarié.

- Je ne dois.. 'Faut pas que je.. Il faut nisi que.. que je le contrarit.. Sinisi il... elle murmurra inlassablement ces mots.

Sa fureur et son incompréhension l'avait poussé à utiliser la magie malgré son état. Elle n'avait fait long feu. Dès ses pieds tombés sur les dalles d'Hildrim, l'enfant avait tomber dans l'inconscience. Son professeur et une Shamane avait tôt fait de la rammener au Soigneur, et ils tentèrent, en bien vain, de panser une douleur plus profonde que la peau, qui ne se refletait que par une cicatrice à son bras.

Elle ne devait pas le contrarié, lui non plus. Il voulait comme "Lui". Il ne fallait pas qu'elle le contrarit, sinon, qu'adviendrait-il ? Ne pas le contrarié, il est identique. Il faut être soumise, faire se qu'il veut. Il ne faut pas le contrarié. Il faut être une mini-kheijanne. Il faut sourire, même si on ne veut pas, il ne faut pas le contrarié. Il ne faut rien dire qui puisse le déranger, il ne faut pas le contrarié. Se tenir droite, la tête basse, silencieuse. Il ne faut pas le contrarié.

- Il ne... Il 'faut pas que je.. le contrarié... Sinisi il... Comme "Lui"... Hein.. Hein professeur... ? Être comme il faut... comme il veut, parce que... parce que c'est comme ça qu'il.... Nisi le contrarié, jamais.

Si tu savais les dommages que tu lui as causer, cher Nargolith... Ces sentiments si profondément encrés, que dis-je, ces traumatismes, qu'elle en vien désormais à se soumettre à une autorité inexistante.

Sujet: Re: [BG] Aurianne DuChaîne Jeu 21 Aoû 2008, 1:52 am

Cauchemard.

Un champ vide, verdâtre, luxueux. Un vent léger, caressant la peau. Et une femme, une femme qui lui fait face. Madame Karyanna ? Maman... Elle est jolie, elle est Hastane, elle est vivante, avec sa harpe, elle sourit, même si elle pleurait. C'est lumineux, c'est délicat, ça fait bien. C'est un bon rêve. Elle veut la prendre dans ses bras, mais...

Décomposition.

Son visage tombe, sa peau se détache, son sourire s'évanoui. Elle est noire, elle n'est plus plein de lumière, elle est noir. Maman ? Elle se décompose. Encore, encore, encore. Elle est morte, mais elle est vivante. Il fait noir, le champ est vide, les arbres sont mort, le vent n'est plus là. Les pieds d'Aurianne sont encrés au sol, figé tandis qu'elle fixe sa propre mère se décomposer violemment sous ses yeux. Emprisonné à entendre, emprisonné à le réaliser.

- Je suis toujours là... Un souffle, faible, Mortan.

Le réveil, la peur. Un souffle retenu qui s'exalte dans une chambre trop grande. Oh, elle se rappel. Monsieur Alexandre l'y a coucher, après que... Que son rêve ait été vrai.

- Maman est une Mortanyss...

Nisi, un souvenir. C'est ça que Monsieur Alexandre à dit. Les Mortanyss sont juste des souvenirs, ils sont nisi des vrais. Mais c'est Maman, c'est Madame Karyanna, c'est une vrai. Les yeux, le dos, elle lui manque ? Oh, pourquoi elle est pas aller avec Odéon ? Pourquoi Kalos l'a rendu comme ça ?

Elle aurait tomber, si Monsieur Alexandre aurait pas été là. Elle ne respirait plus, sous la surprise et le choc. Son souffle fuyait ses lèvres et refusait de revenir, et son corps refusait de bouger. Elle n'avait pas de place pour les larmes, simplement pour l'incompréhension.

Elle ne pouvait pas devenir comme ça. Ça se peut pas.

Sujet: Re: [BG] Aurianne DuChaîne Sam 30 Aoû 2008, 1:28 am

Révélations.

Un bracelet. Un magnifique bracelet, un cadeau de Madame Karyanna. Possible ? D'évidence, maintenant qu'elle avait vue Aurianne, pourquoi s'en séparerait-elle ? La fillette s'y avait résigner depuis un moment, et s'attendait à une essai de prise de contact. Elle n'aurait pas pu faire mieux. Un très joli bracelet, qu'elle garda et enfila bien malgré les suspicisons de Monsieur Séphora.

Monsieur Séphora... Il lui avait briser le coeur. Elle le détestait. Elle le détestait. Elle le dé-tes-tait ! Elle le détestait parce qu'il lui mentait, parce qu'il lui cachait des choses, parce qu'il brisait ses promesses, parce qu'il était pas capable de résister a une femme, parce qu'il avait changer et parce qu'il... Parce qu'il avait Madame Vitalie ! Et Madame Vitalie, elle la détestait parce qu'elle était très méchante, très bête, qu'elle se moquait toujours d'elle, qu'elle continuait à faire ses yeux à Monsieur Séphora même si elle savait qu'elle fesait de la peine à Madame Elenwë, parce qu'elle arrêtait pas, et encore plus quand qu'elle était là !

Et maintenant qu'elle les détestaient, il lui avait posé une question.

- Veux-tu toujours de moi comme père ?

Silence. Un coeur qui se débattait et des yeux qui s'embuait. Qu'est-ce qu'on pouvait répondre à ça ? Oui elle le détestait mais... C'était Monsieur Séphora. D'un côté, il avait tout les autre, sauf que... C'était Monsieur Séphora. Elle le fixa longuement, sans mots pour comblé ce qu'elle désirait lui dire. Le silence répondit à la question du Guerrier. Un temps accordé.

Les jours passaient, et l'enfant était que toujours plus distante. L'esprit ailleurs, s'isolant, elle tentait en vain de peser le pour et le contre, de comprendre tout ce qui pouvait se passé. Bien sûr, elle s'évertuait également d'éviter la dite Madame Vitalie et le dit Monsieur Séphora, de crainte de voir son coeur exploser.

Un choix, un déchirement. Oui ou non ? Haec ou nisi ?

Mais le choix approchait, et les paroles d'un ami posa le point à la question.

- Ils se sont embrassé. Et ils se sont promis de se revoir bientôt.

- Amoureusement, ou juste comme ça ?

- Ç'avait l'air très amoureux.

- Sur la bouche ?

- Viox.

Un court moment d'immobilité enlaca la gamine. La décision était prise.

Sujet: Re: [BG] Aurianne DuChaîne Sam 11 Oct 2008, 4:57 pm

Bêtise.

Mourrir ? Est-ce possible que ça lui arrive ? Pourquoi, d'abord, est-ce qu'il était dans une position aussi peu enviable ? Et, plus important encore, pourquoi elle était triste !? Il l'avait forcé à faire tant de chose, il lui avait ouvert le bras, il lui disait toujours de trahir des gens, il s'approchait comme ça, tellement qu'elle sentait son souffle, mais...

Elle avait pas pu faire autrement ! Mais maintenant, elle flottait, recroquevillé, quelque part ou elle ne le savait même pas. Elle tremblait, les larmes aux yeux, mais n'arrivait pas, et ne voulait pas, partir de là.

Même si il l'avait kidnappé, même si il avait été comme ça, même si tout, elle pouvait pas se résoudre à ne rien faire.

- Je veux nisi qu'il meurt... se prit-elle à chuchoter vers la Capitaine, tout bas, les mains tremblantes.

Pourquoi l'avait-elle fait ? Pourquoi est-ce que Mystra l'avait écouté ? Elle l'avait amener plus loin, là ou il avait presque personne. Les gens étaient partis, il ne restait que Luxia, Mystra et lui. Ses mains tremblaient toujours, son regard se noyaient de larmes. Pourquoi est-ce qu'elle allait faire ça ! Il avait le Mortanyss, le Kheijan, et Louen, derrière la grille. Ils ne les voyaient pas.

Elle s'était glissé près de Luxia, dans une état d'effroi. Elle avait murmurré, elle avait prit sa main et elle avait murmuré. Ses jambes l'avait lâchés, son corps avait peine à lui obéir, les flots de mana de Luxia s'enroulaient autour de la rune, dans son gant. Une rune pour Sombrum. Une porte de sortie. Une trahison ? Désoler !

Et, pendant que ses yeux se dilataient, que les forces la quittaient, elle répéta inlassablement son nom à lui. Lorsqu'elle le cria à mi-voix, il l'entendit. Il se jeta dans la porte frêle, incertaine et faible. Il disparut.

Les larmes grimpèrent à ses yeux grisés, tandis qu'elle tomba mollement dans les bras de Luxia. Elle avait fait une bêtise... une grosse bêtise... Une... très grosse... bêtise... Monsieur Zack, elle le sait, elle sait qu'il va lui en vouloir. Mais, elle sait qu'elle a fait une bêtise. Maintenant qu'il est en sécurité, elle va se punir elle-même, déjà. Mm Mm... C'est une autre bêtise, elle a été idiote. Ils vont lui poser plein de questions...

Pleins de questions qu'elle avait réussit à fuir depuis qu'il l'avait relâché. Personne ne sait se qui s'est passé là-bas. Pourquoi est-ce que il a du revenir ? Se faire prendre comme ça ?

Désoler... je... je l'aime.

Plongé dans l'inconscience, l'enfant ne luttait plus. Une bêtise, une grosse bêtise, oui.

Sujet: Re: [BG] Aurianne DuChaîne Lun 29 Déc 2008, 10:59 pm

Quelques péripéties pendant les 15ans...
[BG] Aurianne DuChaîne Bsuxy19y

Chasse aux trésors !

- Gabriel et Morgane ! Bastien et Kaël ! C'est prêt !

Aurianne affichait un air ravie. À ce jour, elle avait 16ans. Ses progrès en matière de magie évoluaient toujours d'aussi bon train, sous la supervision des multiples professeurs de magie de toutes les races possible d'embauche. L'adolescente affichait un savoir sans cesse grandissant, et celui-ci était plus que nécessaire pour l'activité qu'elle avait préparé. Les bras croisés contre son grimoire d'illusions, observant le champ devant le manoir Arthes qui paraissait Ô combien faussement vide. À ses lèvres flottait une malice enfantine.

- Ooon aarrive ! Lâcha les deux jumeaux d'Argon, âgés de 10ans à l'adolescente en accourant vers elle avec excitation. Alors, alors ? C'est quoi le jeu ? Ça a pris un de ces temps... !

Et peu après l'autre paire de jumeaux Arthes, âgés de cinq ans, accoururent également vers leur grande sœur, un fourreau vide pendant à leur hanche.

- Grande Sœur, on est prêt aussi ! répliquèrent d'une même voix les deux petits bonshommes en arborant un sourire enthousiasmés.

- C'est... une Chasse aux Trésors ! Annonça avec un sourire la jeune fille en enlaçant d'un regard les quatre enfants devant elle. J'ai caché dix fées sous pleins de formes dans le champ. D'ici jusqu'à la clôture du verger, et jusqu'à la grange à foin y comprise ! Interdiction d'aller plus loin que l'arbre là-bas. Vous devez trouver le plus de fées possible et mes les rapportez aussitôt. Vous êtes prêts ?

Les trois garçons et la fillette acquiesça d'un même geste, leurs genoux déjà pliés, prêt à détaler.

- On l'est, grande sœur, on l'est ! Firent connaître les jumeaux d'Argon, dans une tentative de hâter le départ. Aurianne accueillit l'essai d'un sourire, et agréa à leur impatience.

- À vos marques... prêts...cherchez !

Ainsi détalèrent les deux équipes à travers les herbes semi-haute, suffisamment pour percevoir malgré leur hauteur la tête des deux plus jeunes, et pour permettre aux deux plus âgés d'avoir un vue d'ensemble. Dans les herbes se cachait de petits êtres d'illusions qui n'attendaient plus que d'être trouvés...

Au moment où Gabriel passa à proximité d'un rocher, Aurianne claqua des doigts. Les lèvres de l'adolescente se mouvementèrent tandis qu'elle murmura :

- Je définis ton existence, Fée des Pierres !

Et de la pierre butée se leva une petite lumière brunâtre, qui, dans son sillage, laissait tomber une pluie d'étincelles. L'apparition surprit Morgane, qui tenta aussitôt d'emprisonner la fée dans ses mains. Mais la fée, loin de se laisser attraper, s'envola encore plus haut et hors de proximité. Gabriel éclata de rire, et tenta de sauter pour l'agripper. Toujours rien, si ce n'est que le sillage de la fée qui formait ces mots : Sous la pierre.

Morgane s'accroupit ainsi, et à l'aide de son frère, souleva la pierre pour la jeter à peine quelques centimètres plus loin.

- Un... un trou !

- Wuaah ! Regarde Gabriel ! Il avait une maison d'écureuil dessous !

La petite bestiole sortit la tête du trou libéré, et s'en extirpa avec soulagement. À sa suite, deux plus petits écureuils montrèrent le bout de leur nez, et emboîtèrent le pas à leur parent. Et en fixant la petite famille de bestiole, la fée précédemment découverte vint siéger sur l'épaule de
Gabriel.

- On l'as !

Puis les deux d’Argon revinrent vers Aurianne pour lui présenter la fée. Ils croisèrent en chemin les deux jumeaux Arthes, qui leur dévouèrent un sourire enfantin en reprenant leur recherche. Arrivés près de l’adolescente perchée sur la clôture du Manoir Arthes, Morgane guérit la fée sur l’épaule de son frère et la présenta, fièrement, à leur cousine.

- Oh oh la jolie fée ! S’exclama Aurianne en tendant la main pour prendre la fée. Eeet une fée pour les jumeaux d’Argon ! Elle afficha un sourire ravie, soufflant sur les petites ailes de la fée pour la faire virevolté vers un coffre rougeâtre, marqué du nom des jumeaux.

- Hop ! Et la prochaine ? S’enquit Aurianne en affichant un second sourire. Les gamins détalèrent en direction du champ, l’un tirant l’autre par la main pour lui faire accélérer le pas.

[À terminer]

Sujet: Re: [BG] Aurianne DuChaîne Mar 30 Déc 2008, 7:33 pm

Promesse cérémonial
Au printemps de ses 11ans.

- "Dites, Monsieur Alexandre, c'est quoi la maison là-bas ?"

- "Il y a longtemps, c'était une autel pour Odéon, ou j'allais me recueillir chaque matin... Ça serait bien qu'elle le devienne à nouveau."

Les yeux nuageux de la fillette étincelèrent aussitôt tandis qu'elle tournait un regard souriant vers Valamir, à ses côtés. "D'accord !" lança t'elle le plus doucement du monde. "Je vous le promet, Monsieur Alexandre !"

Et comme toutes ses promesses passées, elle ne pouvait pas ne pas l'accomplir. Même si les semaines et les jours passaient, la fillette s'accrochait à son but : faire de cette maison une autel dévoué à Odéon, à nouveau. Pourtant, un tel but n'était pas atteignable si facilement. Il fallait au minimum une autel matérielle, une table ou quelque chose, en plus d'un Symbole sur lequel prier. Deux obstacles qui s'élevaient comme des murs face à l'enfant.

Mais sa détermination envers Alexandre n'avait que peu d'égal, et la table fut acquise par une personne qu'elle même détestait. Un petit sacrifice nécessaire, que de la commander à Vitalie...

Et maintenant restait toujours l'obstacle du symbole. Elle se souvenait sans mal avoir perçu ce Chapelet doré à la taille des moines et des prêtres. Dans le moment, elle ne voyait rien qui puis mieux siéger à une autel qu'un Chapelet doré, aux symboles d'Odéon. Elle l'eut acquis par un moine.

- "Dites, est-ce que je peux avoir le chapelet là, pour un aspellor ?"

Le moine n'avait pas caché son scepticisme, mais Aurianne n'était pas inconnue. "Qui est-ce, ton aspellor, Aurianne ?"

- "Un Sire ! Je lui ai promis. Je peux, dites ? Il ne le portera même pas, c'est plus comme un symbole !"

- "Très bien, mais que je ne le vois porter par quiconque."

Le second mur avait été franchi. Les préparatifs avaient à peu près été complétées. Ne manquait plus qu'eux. Ses petits bras enlacèrent la taille du guerrier, tandis qu'il s'évaporait dans son étreinte d'une lumière étincelante.

Ils étaient, Aurianne, Zack, Mystra et Valamir, autour de la table très récemment installé. Le chapelet était retenu par une tige de métal, le symbole d'Odéon reposant sur la table recouverte d'un tissu. Les yeux de la fillette brillaient, la promesse accomplie, tandis que Mystra venait officialisé le tout de sa profession paladine. La main de la fillette s'était refermé autour de celle de l'Arthes, un large sourire constant à ses lèvres.

- "On a réussi ! Il va être content, han ? J'aurais aimé que Monsieur Sirius il vienne aussi..."

- "Il est occupé, Aurianne..."

- "Nn..." soupira la fillette en détournant les yeux sur la scène devant elle.

Le Noble acquiesça du chef tandis qu'il referma l'étreinte sur la main de la petite fille. Autour d'eux n'avait rien, si ce n'était que la lumière filtré par les trous de marbre. Endroit si lumineuse que même cette étincelante apparition aux côtés de l'enfant se mêla aux jets de lumières.

L'enfant détourna les yeux vers la silhouette qui se dessinait désormais dans les rayons, puis tendit sa main vers celle-ci. Une main se referma autour de la sienne, puis l'attira contre lui.

Dans le silence, les cinq hastanes fixant avec douceur et ferveur l'autel si récemment installée, un chuchotement parvint aux oreilles de l'enfant blottie contre la forme lumineuse.

- "Merci, Aurianne."

L'enfant se blottie davantage contre la taille de l'homme, affichant un sourire ravie. "J'avais promis." répliqua t'elle d'un murmure similaire, admirant l'autel sans plus qu'un mot ne franchisse aucune de leurs lèvres.

» Bonne fête Aurianne!
» La Famille DuChaine cherche 3 PJ !
» [BG] Baramìr DuChaine : Journal Intime
» Arrivé du petit Baramìr DuChaine!
» Missive au meilleur forgeron de l'empire Baramir Duchaine