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 Hannibal, vie de chien, vie de château.

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Morgane D'Argon
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Morgane D'Argon


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MessageSujet: Hannibal, vie de chien, vie de château.   Hannibal, vie de chien, vie de château. Icon_minitimeMar 24 Mar 2009, 1:05 pm

Hannibal était un vieux chiot, bientôt il rentrerait dans l’âge adulte. Fort de son poids un peu trop conséquent, et faible de son handicap, une patte boiteuse qui ne lui donnait guère le loisir de courir comme ses comparses. Depuis son arrivée au Palais, il était malheureux, ne comprenant pas pourquoi sa bonne maîtresse l’avait laissé au soin d’un homme qu’il ne comprenait visiblement pas. Morgane avait sans doute espéré qu’il ferait là une excellente mascotte au château ; elle avait mal pensé. Le jeune chien restait invisible sinon risible auprès des domestiques ou de la petite Cour vivant au château.

Parfois, il entrait aux cuisines, cherchant de quoi se nourrir, vu qu’on ne lui apportait rarement sa nourriture et qu’il devait la quémander. Son maître trop souvent occupé pour le voir affamé la plupart du temps. Et en parlant de son maître, chaque jour on oubliait de qui il était le compagnon.

« Quelle est cette grosse bête ? Demande-t-elle pitance, malgré sa vilaine bedaine ! »
s’exclamaient les cuisinières en lui lançant quelques regards méprisants. Et puis se rappelant qu’il appartenait là au souverain, on s’empressait de trouver de nouveaux reproches.

« Ah si seulement tu pouvais servir à notre bon Roi au lieu de traîner ainsi et de salir le château ! Ne sais-tu pas déceler quelques bons gibiers que toi-même tu viens demander ! »
rajoutait-on alors qu’il partait après avoir eu droit à quelques restes mal fameux.

Pourtant Hannibal était un chien courageux. Son ancienne maîtresse lui manquait, mais il avait compris qu’elle l’avait cédé entre des mains justes sur lesquelles il devait veiller. A chaque repas, il était couché près du feu, ses grands yeux vitreux fixés par moment sur le Roi ; s’assurant qu’il allait bien, avant de les refermer pour somnoler. Un jour, on le trouva même avec un ruban bleu entre les dents, qu’il prenait plaisir à mâchouiller. C’était un petit cadeau de Morgane pour montrer qu’elle ne l’oubliait pas. Et le soir venu, il allait trouver refuge dans la cape de la jeune D’Argon, seul vestige qu’elle lui avait laissé. Malgré tout, il ne l’abîmait pas cette belle cape d’un bleu royal, et inconsciemment faisait tout pour qu’elle conserve l’odeur naturelle de sa maîtresse dont il ne se lassait jamais.

Et parfois, lorsqu’il se trouvait proche de Cédrick qui travaillait sans relâche, il lui apportait la cape, comme signe de réconfort ; la portant dans sa gueule pour la partager avec son nouveau maître. Chose étonnante puisque le chien gardait jalousement la cape de la jeune fille et s‘y par mégarde un domestique s‘en approchait, il le mordait. Comme s’il pensait que le Roi pouvait lui aussi trouver un peu de sérénité et de repos par là.

Cependant, depuis une lune ou deux, Hannibal ne bougeait plus de sa place, près du feu. Il se laissait dépérir et ne voulait ni nourriture, ne prenait aucune attention à ce qui l’entourait. C’était comme s’il savait son ancienne propriétaire en danger, en malaise et qu’il l’éprouvait. Parfois il aboyait sans grande conviction, des appels de détresse qui lui valait simplement des rappels à l’ordre de la part de divers domestiques, ennuyée par son caprice de spleen. Il passait ses journées à dormir et à gémir. Il se rappelait la première fois que Morgane l’avait pris sous son aile.
« Il n’a pas de nom ? »
avait demandé la jeune femme en s’accroupissant drôlement vers le petit chiot, qui n’était pas si petit que ça. Nisi, il n’en avait pas lui avait répondu l’animalier. Ce dernier sachant Morgane sensible aux créatures avait décidé de lui remettre la charge de se gros chiot exclu de sa portée, dont personne ne voulait. Il boitait était gros et s’apparentait vite à un fardeau. Alors, tranquillement, fondant carrément pour le pauvre petit chien, elle avait voulu le prendre dans ses bras. Il l’avait mordu avec insistance, ne lâchant pas son avant-bras fin qu’il avait emprisonné dans sa gueule.

« Ah !! »
avait-elle crié de douleur. Hannibal l’avait trouvé moche cette jeune fille là, et même un peu bête, il n’en voulait pas pour maîtresse. Il avait senti la pitié la guider vers lui, il n’en voulait pas oh ça nisi ! Pourtant, au-delà des apparences, elle l’avait tout de même recueilli.

« Je vais t’appeler Hannibal ! »
avait-elle hurlé en courant vers lui, le second jour. Puis elle avait trébuché dans l’herbe, tombant sur lui de manière maladroite. Il n’en voulait toujours pas de cette maîtresse. Aussi, il lui en fit voir des vertes et des pas murs, s’échappant tout le temps, l’obligeant à venir le rattraper. La plupart du temps, elle le portait dans ses bras, par peur qu’il ne se fatigue trop en marchant avec sa patte défectueuse. Il lui avait toujours fait la tête, et puis au fils des jour, l’un comme l’autre s’étaient habitué à leur caractère similaire. Hannie avait commencé à se faire à sa petite Morgane. Il la suivait, passait son temps à l’ennuyer et la taquiner.

Et puis vint ce que Hannibal appela : « Le maudit entretien avec le Roi. » Elle était surexcitée, certes, et lui aussi, pauvre insouciant. S’il avait su, il se serait enfui. Bien que la phrase de Monseigneur Louen avant d’entrer au château eut du lui mettre la puce à l’oreille : « Vas-tu l’offrir au Roy belle nièce ? » Et puis, elle n’avait pas répondu eh ? Alors, le chiot avait eu confiance. Et combien il se sentit trahi au départ, quand elle le laissa entre les mains de ce vieil homme ; pour Hannibal Cédrick était trèèèèèèès vieux. Lui aussi, il n’en voulait pas pour maître. Le monde s’acharnait. Pourtant, tout au long de l’entretien, n’avait-il pas prouvé à quel point il tenait à sa maîtresse ? Finalement, il s’était fait une raison. Elle lui confiait une mission, ou quelque chose s’y apparentant. Si cet homme était son nouveau maître alors il allait devoir le protéger, puisque sa bête de maîtresse n’en était pas capable. L’animal avait ressenti une fierté incommensurable à s’occuper d’un personnage aussi important.

Néanmoins, rien ne se passait comme lui ou Morgane l’avaient imaginé et aujourd’hui, le pauvre Hannibal se demandait quoi faire, emmitouflé dans la belle cape de sa maîtresse. Il était partagé entre l’envie de s’enfuir pour la retrouver et l’aider ; mais ce serait la trahir. Alors, négligemment, il se redressa, et de sa démarche boitillante, qui faisait dodeliner sa tête, il alla trouver le Roy, et lui apporter une nouvelle fois la cape de Morgane. Cette fois-ci, Hannibal insista pour que sa Majesté la prenne, et quitte sa paperasse un instant. Il insista tant et tant, que pour une fois, il put se vanter d’être véritablement à la hauteur de la mission qui lui eut été confiée.



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MessageSujet: Re: Hannibal, vie de chien, vie de château.   Hannibal, vie de chien, vie de château. Icon_minitimeMar 31 Mar 2009, 11:33 am

Le chateau était des plus paisibles ces temps ci , seul un chien , offert par la niece du monseigneur d'anglerond , devenait de plus en plus une calamité dont les servantes avaient bien du mal a s'en debarrasser.

Le roi alors assit sur son fauteuil consultant les derniers relevés du duc gouffier du chatelet , gardait un oeil sur ce monstre.

Toujours assis a machonner ce ruban bleu que le roi eu recut récemment , bavant sur le sol , tel une serpillère mal lunée , emettant des bruits bizarres a des heures obscures , Le roi avait du mal a soutenir le regard de cette créature.

Hannibal le fixait des heures durant , de sa mine forcenée , arrivant par le fait même a faire culpabilisé le roi , quand a ses responsabilités vis a vis du royaume.

C'était un combat légendaire qu'il se tramait la dans la salle de repos du roi , d'un coté le tenant du titre , Cedrick de montblanc , seigneur des hastanes , garant de la parole d'odeon et de l'autre Hannibal , challengeur charger d'une mission , tétu et bourru.

Lorsque le roi baissa sa garde , l'immonde creature baveuse veint lecher la main du roi , le roi surpris , se demanda ce qu'il pouvait bien lui vouloir encore , le repoussant du pied tranquillement , hannibal lui morda la sandale.

Sortant son épée divine pour écarter l'animal , hannibal n'en demorda pas moins et s'attaqua au bras du roi , le tenant du titre dans une rage féroce sauta sur le monstre de bile putride , et l'écrasa de tout son poids.

Hannibal devant cette tactique imparable abandonna dans un couinement final , avant de lecher le visage du roi.

Le roi essouflé , se laissant faire pour une fois , se dit pour lui même , que ce cadeau empoisonnée , pourrait bien un jour , avoir raison de lui.

Cependant avant de l'achever , il pourrait bien lui apprendre quelques notions de la vie en ..... "couple"
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Morgane D'Argon
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Morgane D'Argon


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MessageSujet: Re: Hannibal, vie de chien, vie de château.   Hannibal, vie de chien, vie de château. Icon_minitimeVen 10 Avr 2009, 7:49 am

Hannibal était un chien épanoui, à présent. Guéri de son terrible accident par Euryale R. Bernay, il fut rapidement apte à provoquer catastrophes et autres compagnies réjouissantes. Et puis ce qui lui avait donné tant de courage fut la permission du Roy, grâce à laquelle il put passer quelques heures avec ce qu'il considérait également comme sa maîtresse, " sa mère d'adoption".

Enfin, Morgane avait passé la nuit non loin de Hannibal, qui en avait profité pour clamer sa joie. La chambre était spacieuse, étoffant les échos. Et à plusieurs reprise, la jeune femme dut se redresser dans son lit, la mine plus ou moins charmante : couverte de sommeil et de frustration.

"Tais-toi Hannie, sinisi, je serai obligée de te coucher ailleurs!"


Et puis, lui faisant les yeux, doux, elle craquait et retombait dans le lit remettant le draps sur elle, d'un geste ample et vexé. Sûr de l'influence qu'il avait sur Morgane, Hannibal, confortablement loti contre ses jambes, continuait de baver et de gémir, un ou deux aboiements quand il arrivait à dormir..pour faire un rêve assez mouvementé.

Alors, de nouveau, elle se relevait et bien qu'il eût grandi de trop, elle le prenait dans ses bras. Assise, et lui étendu en travers de ses genoux, réconforté par les bras fins de la jeune fille, il se détendait. ELle en profitait pour lui fredonner quelque berceuse : la seule qu'elle connaissait, et qu'elle lui eût jamais chanté. Néanmoins, elle se contenta juste de fredonner, omettant les paroles. "Hum..hmhm...Humm...hm..."

Et bientôt, tous deux s'endormirent paisiblement.

Le lendemain matin, la folie reprenait. Alors qu'elle se brossait à la coiffeuse après avoir gentiment l'offre des servantes de s'occuper de sa toilette, Hannibal eut la bonne idée de tuer son ennui. Il lui mordit le bras qui tenait le beau peigne. Elle s'exclama de douleur avant de tirer. "Lâche-moi de suite Hannie !" Elle dut se débattre tant qu'au final, elle fut de nouveau décoiffée. Découragée, elle accepta alors qu'on s'occupât de sa toilette.

Elle ne fit pas d'adieu à Hannibal, le moment venu. Puisqu'elle était sûre et certaine qu'elle le reverrait, et lui aussi. Et de nouveau seul avec le Roi au château, il redevint le petit diable qu'il était.

Son passe-temps préféré était assurément de renverser les armures d'apparat dès qu'un garde ou un domestique avait le dos tourné. Le tout tombait dans un énorme fracas métallique et il trouvait la rapidité étrange de se sauver de suite après.

Enfin, Hannibal était bel et bien sur pieds et comme Euryale l'avait si bien dit, il lui restait encore de bien nombreux hivers à voir.
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MessageSujet: Re: Hannibal, vie de chien, vie de château.   Hannibal, vie de chien, vie de château. Icon_minitime

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