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| Une disparition... | |
| | Auteur | Message |
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Isabelle D'Avalice Paysan
Nbre de messages : 93 Age : 36 Inscription : 03/02/2007
| Sujet: Une disparition... Mar 07 Avr 2009, 11:36 am | |
| Les Rumeurs se fessaient de plus en plus forte... l'écurie était entre bonne main et Isabelle le savait très bien que sa fille adoptive Euryale était capable de s'en occupée... Mais cette rumeur n'était pas au sujet de l'écurie.. Elle était au Sujet d'Isabelle qui c'était fait attaqué lorsqu'elle se promenait avec Manek dans les bois au nord de Citria... Un petit groupe de Kheijian et de Gorlak lui avait tomber dessus... -Que puis-je faire contre autant d'entre eux?... Se dit-elle dans sa tête
Ces ennemis commençaient de plus en plus à s'approcher d'elle et de la frapper... S'envoyant Isabelle de l'un à l'autre. Elle fini par se cognée la tête puis s'arrêta au centre de ceux-ci -Lequel d'entre vous se dit se dit maitre? Lequel d'entre vous pense pouvoir mettre au sol une femme?
-Moi je pense bien être capable de vous mettre au sol! Une voix d'un jeune Hastane se fit entendre parmis tous les autres
Isabelle se tourna vers ce jeune Hastane... Elle soupira rapidement en le voyant -Ce n'est pas la première fois que nous nous voyons... Encore une fois je vais devoir vous dire que je ne combat plus! Je suis avec les animaux! Je partage tous avec eux! Partez je ne veux plus vous voir ici!
L'homme s'approcha rapidement vers elle dans son armure noir il sorta sa lame et frappa fortement Isabelle derière la tête la laissant pour morte au sol. -Laissé la où elle est! Sa lui apprendra! Elle mourra ici! les bêtes finiront le travail... Sans même qu'on ai de trace de nos moindre gestes!
Isabelle fût transporter loin de Citria pendant un long moment par un vieille homme. Cet homme vint en aide à Isabelle. Il la remit sur pied après plusieurs jours dans un coma... Le coup d'épée fût quasiment fatal elle perdit beaucoup de sang. Ce que l'homme ne savait pas c'est que les animaux respectait énormément Isabelle. Au point de ne jamais l'attaquer et même parfait de lui venir en aide.
Ou était Isabelle?.. Quand est-ce que nous allions pouvoir la revoir?... | |
| | | Euryale R. Bernay Citadin Impliqué
Nbre de messages : 543 Inscription : 21/02/2009
| Sujet: Re: Une disparition... Mar 07 Avr 2009, 12:48 pm | |
| Un Manek fébrile était venu gratter aux portes des écuries. Sans Isabelle, toutefois.
Le premier soir, Euryale n'en fut pas outre mesure inquiétée. Il n'était pas rare de voir sa mère par adoption s'en aller dans les bois, pour une escapade dont elle ne revenait qu'après un jour ou deux.
Mais de revoir Manek, revenir ainsi et seul, ce n'avait rien de bon augure. Euryale, après une première nuit blanche causée par les mots de Gabriel, en passa une seconde à se faire un sang d'encre pour sa mère.
Aux aurores, elle on la vit partir au dehors des enceintes avec Manek.
Les gardes purent l'entendre énoncer clairement :
-Allez, Manek. Flaire ses pas. Aide moi à la retrouver.
Dans sa main, deux choses sur laquelle son poing se crispait si fort que ses jointures s'en trouvaient blanchies. Une missive entourée d'un ruban rouge, décacheté, ainsi qu'un mouchoir de poche ayant pu appartenir à une dame. Plausiblement la dame d'Avalice. | |
| | | Euryale R. Bernay Citadin Impliqué
Nbre de messages : 543 Inscription : 21/02/2009
| Sujet: Re: Une disparition... Jeu 09 Avr 2009, 10:43 pm | |
| Après quelques battues vaines, d'Euryale et de Manek sur les chemins, quelques nuits sans sommeil, Isabelle revint.
C'est alors qu'Euryale soignait le cheval Abysse, que surgit du boisé la femme. Une estaffiade à l'épaule, elle paraissait épuisée. L'Aspirant Gondemar et le sieur Léodagand qui étaient présents l'aidèrent grandement, de même qu'Euryale qui défit même l'un des volants de sa robe, afin de réchauffer la dame d'Avalice, transie de froid.
Pour en avoir le soin, ils se mirent à trois. Le sieur Gondemar, aux pouvoirs tirés de l'essence même du Très-Haut, mit beaucoup de lui-même afin de panser ses plaies.
Mais la femme, une fois son état stabilisé, avait trouvé le souffle lent et régulier d'une dormeuse au milieu de sa nuit.
Sur un brancart de fortune, aux ordres d'Euryale, elle fut transportée aux écuries, où elle promit de la veiller.
Ce qui suivit ne fit de sens que pour ceux en présence. La dame d'Avalice manifesta en son sommeil signes forts inquiétants, dont furent témoins le sieur Rogan, qui s'était ajouté, le sieur Gondemar ainsi qu'Euryale.
Somnambule, ou pantin de force sombre, la voilà qui hurlait à tout va, agissait comme sous l'emprise du malin, alors que le corps était encore dans le sommeil. Lorsque le sieur Rogan évoqua l'idée qu'on eut glissé un catalyseur sur elle, elle tira une lame et refusa vertement qu'on l'approche. Il fallut le contact d'Euryale, désireuse de la rasséner, pour enfin la retourner au sommeil du Juste.
Le sieur Rogan était reparti, porteur d'une missive pour le clergé. Le sieur Gondemar dormait, encore attiffé, sur le sol des écuries, bien qu'après son assoupissement Euryale l'eut soigneusement couvert d'un drap.
Euryale, sans répit, veillait, obstinée mais exténuée. Elle attendait des nouvelles du Saint-Clergé. Priait sans répit, et pleurait parfois, de chagrin comme d'épuisement, tout en ne privant jamais sa mère d'adoption de sa présence plus qu'un instant. | |
| | | Euryale R. Bernay Citadin Impliqué
Nbre de messages : 543 Inscription : 21/02/2009
| Sujet: Re: Une disparition... Jeu 09 Avr 2009, 10:51 pm | |
| Un champ triste s'élevait des écuries.
La voix était claire, douce. Son rythme était lent, comme pour l'un de ces chants funèbres, et sa teneur, chagrine.
Ceux passant à proximité des écuries pourraient bien l'entendre.
-Nous n'entrons point d'un pas plus avant en la vie Que nous n'entrons d'un pas plus avant en la mort Notre vivre n'est rien qu'une éternelle mort Et plus croissent nos jours, plus décroît notre vie :
Quiconque aura vécu la moitié de sa vie Aura pareillement la moitié de sa mort Comme nisi usitée on déteste la mort Et la mort est commune, autant que la vie :
Le temps passé est mort et le futur n'est pas Le présent vit et choit de la vie au trépas Et le futur aura une fin toute semblable.
Le temps passé n'est plus, l'autre encore n'est pas, Et le présent languit entre vie et trépas, Bref mort et vie, en cette heure sont semblables...
Auprès d'Isabelle, chantant ceci, était Euryale. Elle eut déposé en la main de la malade l'effigie d'Adaelle qu'elle arborait à la taille, et posé son front contre cette main qu'elle tenait.
Son chant triste s'étouffa bientôt, pour laisser place à nouvelles prières. | |
| | | Euryale R. Bernay Citadin Impliqué
Nbre de messages : 543 Inscription : 21/02/2009
| Sujet: Re: Une disparition... Dim 12 Avr 2009, 11:26 am | |
| La soirée avait été comme les autres. La palefrenière, brisée d'avoir tant veillé, tant prié, tant désespéré, demeurait au chevet d'Isabelle.
Voilà quatres fois qu'elle envoyait chercher son oncle, par trois messagers différents, quand il vint cogner à la porte. L'état d'Isabelle lui avait fait craindre, avec raison, le pire.
Louen, compagné de Gilbert Gondemar et Auguste, maitrisèrent Isabelle, et dotèrent enfin de parole le mal qui courrait en elle. Un démon, qui se fit nommer "démon du sommeil", déclâmant ses titres de fidélité et de béni à la fois d'Abaddon, de Dissipatar, de Narshoul et de Kalos à la fois, fit entendre sa voix, et se montra finalement à tous.
Contre la voix de la créature de l'Abyme, ayant toutes les tares, s'éleva celle des hastanes.
La lame se leva contre eux, sans succès hélas, puisqu'il eut tôt fait de se dissiper pour reparaitre autre part. Suivit jeu de chat et souris, où le démon s'empara d'Euryale de corps et non d'esprit, après qu'elle eut couvert Isabelle de ses chapelets pour la protéger. L'on chassa le démon sans merci, et celle-ci demeura près d'Auguste, qui partagea avec elle la protection qu'avaient ses fervents objets, ainsi que sa physique protection.
Se déclâmant plus fort, se réclâmant des droits sur Isabelle, sur les rêves, sur les purs, il fut défié à dueller par le Preux Louen.
La négoce fut brève et amère, bientôt tous furent conviés en arêne.
Le combat fit rage, le Prud'homme face au démon en forme originelle. Une créature rougeaude, cornue et griffue qui devait bien toucher les quatres mêtres, contre le Preux Évêque à l'Armure bénie, armée de son marteau ceint de dix chapelets d'or.
Le démon comme le Preux eurent droit à leurs blessures, le combat fit retenir le souffle à l'assistance, surtout lorsque le démon envoya valser le marteau béni dans le mur, le faisant se fracasser. Louen, désarmé, tira son autre arme. L'épée bénie, ceinte d'une mèche de cheveux de sa femme.
Louen se battit comme un bataillon entier, décidé à ne point laisser le Mal à son état le plus pur et incarner triompher sur la pureté, alors que dans la salle, l'écho des prières d'Auguste évoquant Démélyor ainsi que celles d'Euryale évoquant Adaelle l'accompagnaient.
L'Aspirant Gondemar fit preuve à maintes reprises d'une bravoure sans nom, intervenant et prenant de son corps les frais du combat, alors que le démon usait de ruse déloyale.
Il finit que le démon s'empara de Louen, en sa paluche griffue. À deux mains, Louen abbattit l'épée sur lui. Le monstre s'effondra, et Louen, guerrier navré, relaxa la bête de sa tête. Son corps eut tôt fait de retourner à la poussière, alors que son âme noire était rendue à Démélyor pour son jugement.
Euryale se précipita au secours des preux blessés, Louen comme Gilbert, et fit de son mieux pour panser leurs corps meurtris.
L'affaire eut la finalité qu'elle se devait d'avoir. La seule possible. Le triomphe de la Lumière sur l'Ombre, après la vision de leur contraste. | |
| | | Logan M. de Richecoeur Citadin Vétéran
Nbre de messages : 1645 Age : 39 Inscription : 13/03/2007
| Sujet: Re: Une disparition... Dim 12 Avr 2009, 11:59 am | |
| Le combat fut rude et Louen était navré de plusieurs blessures. Quelques côtes s'étaient rompues, son crâne étaient fêlé, son souffle était court et roulait sur un flot de sang, mais toujours il combattait avec la fougue d'un lion.
La rixe s'éternisa si tant les deux adversaires ne voulaient concéder le moindre avantage. Lorsque l'un pouvait enfin donner un coup, il le payait doublement. Tous assistaient là à un rapport de force relativement égal.
Quand le démon fit l'erreur de prendre Louen dans l'espoir de le broyer dans ses mains, c'est là que se donna le coup décisif. À deux mains et de toutes ses forces, le chevalier assena un rude horions à la tête de la bête, ouvrant là une plaie béante qui fit gicler sa cervelle en tout sens.
Le monstre s'écroula et Louen ne se fit pas prier à saisir sa chance. Il se déplaça jusqu'au cou du monstre et d'un immense moulinet du bras, avec toute sa fougue, il le relaxa de sa tête et rendi son âme à Delemyor pour le jugement final.
Meurtri mais heureux, le paladin fit ses remerciements à ses Seigneurs, principalement à la divinité Adaelle qui l'avait béni mieux que ses pairs.
Le peuple se dispersait et d'aucun n'avait remarqué la présence d'un homme. Il s'avançait simplement à contre courrant, allant vers Louen avec toute l'humilité du monde. Devant l'Évêque il dit :
-Adaelle vous aime et vous respecte. Pour vous elle a fait reforger votre marteau et lui a conféré ses graces. Portez-le car elle vous a choisi.
Puis Louen de lui répondre :
-Je suis son obligé en tout et ferai sa volonté sur la terre comme au ciel. | |
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