Anais D'Alvènes, récents évènements a Citria

Citadin Impliqué Nbre de messages : 863 Inscription : 05/03/2009

(Bon au lieu d'éparpillée mes post aux 4 coins des forums je vais les réunir ici!)

Cela l’a choqua plus qu’elle ne voulait se l’admettre. C’était une partie de son éducation, de ses valeurs qui étaient remis en question aussi abruptement par cet absurde conflit. Ella avait tâchée de ne pas y songée. D’étouffer ses pensées avant qu’elles ne surgissent et ne se concrétisent. Cela eu peu de succès, elle du se l’avouer. Elle tenta de s’abrutir l’esprit par des entraînements rigoureux qui l’occuperaient trop pour qu’elle puisse penser à cet évènement. Elle pria Odéon de la guider, mais d’autres questions ne faisaient que surgir de ses méditations religieuses. Comment comprendre que ce en quoi on voue le plus de respect, peut trahir à ce point les citoyens, de là jusqu'à emprisonné des innocents?

Elle secoue la tête malgré elle. Comment quelqu’un d’aussi respectable qu’un Myrmidon pouvait autant abuser de son pouvoir? Peut-être était-ce du au fait que c’était une femme, que tous ces faits et gestes étaient scruté et jugés plus rapidement qu’elle n’avait pas le chois d’être plus ferme, plus...intolérante que ces collègues masculins. Elle avait toujours cru que l’armée était là pour protéger les citoyens, rendre Odéon fier…. Elle secoua à nouveau la tête. Elle doutait qu’Odéon soit fier de ce qu’il avait vu ces derniers temps. Que faire? Elle ne le savait pas encore, son allégeance allait à Odéon, au roi et ensuite… et ensuite quoi? À qui allait-elle son allégeance? Pas plus tard qu’il y a deux jours elle aurait répondu spontanément à l’armée. Maintenant elle voyait une contradiction possible entre son allégeance à Odéon qui demandait aux Hastanes d’être justes et valeureux et l’Armée qui usait de son influence pour écarter de son chemin ceux qui ne pensaient pas comme elle, et qui pourtant adorait tout de même Odéon.

Elle savait que si n’importe lequel de ces aspellors se trouvait dans une situation semblable à ce pauvre Nathaniel Edar, elle se devait de les protéger. Elle serait probablement jetée en geôle ou attachée au poteau de la honte comme cette Dame D’avalice. Elle ne savait pas ce qui était le plus terrible aux yeux d’Odéon, car seul ses yeux à lui et son jugement lui importait. Trahir l’armée ou abandonner un aspellor…
Comment réconcilier les deux? Où était le courage de l’armée et l’honneur lorsqu’on emprisonne un innocent et qu’on humilie gratuitement une femme qui avaient élever leur voix contre ce qui leur semblait une erreur de jugement. La question n’était même pas de savoir si les informations perdues auraient pu ne pas l’être, mais combien de vies de citoyens auraient pu être sauvées? Et voila qu’elle s’y perdait de nouveau. Elle secoua la tête de nouveau et se leva lentement.

« Alors qui est prêt pour une joute amicale? »

Elle devait réellement se changer les idées pour le moment. Peut-être la situation allait finir par s’éclaircir d’elle-même et qu’elle trouverait des réponses au moins partielles à son questionnement…

Citadin Impliqué Nbre de messages : 863 Inscription : 05/03/2009

Elle ferma les yeux lentement et pris une bonne bouffée d'air, laissant le vent joué dans ses cheveux, puis rouvrit lentement les yeux en souriant. Étrange comment les choses pouvaient allées si mal une journée et que presque tout pouvait rentrer dans l'ordre la semaine suivante. Presque... Elle secoua la tête pour chasser les quelques nuages sombres qui s'approchaient dangereusement de ses pensées.

Elle avait réussi à régler ces conflits intérieurs. Elle restait dans l'Armée tant que cela s'accorderait avec ces valeurs, celle d'Odéon... une bonne discussion avec son Capitaine avait dissipés ses doutes. Voilà une chose qui était rassurante. En fait, l'ironie était qu'il était venue la voir une deuxième fois à ce sujet alors que ces doutes étaient déjà dissipés...

Et puis, après il y avait eu cette discussion... Elle secoua la tête amusée. Elle n'avait rien vue venir, ces aspellors pouvaient bien rire un peu d'elle. Elle ne s'attendait nisi à une déclaration, nisi d'une façon aussi belle, aussi sincère. Elle haussa les épaules, un geste caractéristique pour ceux qui la connaissait. Que les autres croient et disent ce qu'ils veulent, elle ne s,en souciait guère. Pour l'instant elle était heureuse c'était ce qui comptait. Et elle remerciait Odéon de ce présent.

Elle se tourna et un sourire espiègle apparut sur son visage en regardant Thomas...

Citadin Impliqué Nbre de messages : 863 Inscription : 05/03/2009

Elle n'arrivait tout simplement pas à y croire. Les évènements s'étaient un peu bousculés, mais après tout cela faisait déjà près d'un an qu'elle connaissait Thomas. Il était déjà fiancé alors et elle n'avait nisi d'intentions d'aucune sorte à son égard. Et puis ses fiançailles avaient été rompues et de fil en aiguille...

Anais souria à cette pensée lorsque Thomas lui avait déclaré ses sentiments, encore une fois elle n'avait rien vu venir. Comment Thomas pouvait bien s'intéresser à elle, hum? Ses aspellors la connaissait assez pour savoir qui elle était vraiment, mais personne n'avait avant pris la peine de connaître davantage la jeune femme trop souvent en armure, trop entêtée de poursuivre dans la voie qu'elle s'était choisie. Plusieurs devaient s'être dit qu'une femme entêtée comme elle l'était causerait trop de problèmes... Nisi Thomas.

Il lui avait demandé d'être fiancés. Elle avait acceptée, heureuse, mais se remémorant que rien ne l'avait empêché de rompre ses fiançailles avec Dame Arianne avant elle, l'inquiétude la suivait. Son bonheur lui serait-il retiré? Maintenant qu'elle était aimée alors qu'elle n'avait jamais cru cela possible, ce cadeau d'Odéon allait-il durer?

Elle regarda la bague à son doigt et sourit, rassurée dorénavant. La bague de mariage scintillante à son doigt, elle n,aurait jamais cru être aussi heureuse. Elle ne savait nisi ce qu'elle avait mérité pour qu'Odéon lui donne pareil bonheur, mais elle s'était juré d'en profité chaque seconde de sa vie. Au diable les mauvaises langues, elle n'en n'avait cure en ce moment. Sa vie allait...avait changé. Et pour l'instant elle devrait donner le courage à Thomas d'affronter ses filles, la rumeur de leur union commençant déjà à se propager doucement. Elle préfèrerait vraiment qu'elles l'apprennent de Thomas... Elle sourit encore perdu dans ses pensées un moment

Citadin Impliqué Nbre de messages : 863 Inscription : 05/03/2009

La vie suivant son cours normal à Citria, par normal cela sous entendait mouvementé, avec des rapports qui s'empilait un par-dessus les autres. Les yeux lourds de sommeil, elle étouffa un bâillement et rangea le dernier rapport qu'elle devait lire pour se mettre à jour. Elle ne pouvait se permettre aucun écart de conduite, aucune autre faute. Elle se devait d'être IRRÉPROCABLE et alors, seulement alors elle pouvait espérer que le Séneschal passe à côté d'elle sans plus la remarquée ou alors, mais elle n'osait nisi l'espérer pour le moment, un simple hochement de tête d'approbation lui suffirait et elle saurait que son Capitaine ne risquerait plus d'être rétrogradé par sa faute... C'était vraiment ridicule comme situation, elle avait toujours eu une conduite exemplaire, mais bon..

Elle soupira et se releva pour retourner chez elle a Taica... Taica.. le seul endroit ou elle et Thomas pouvaient être ensemble, tranquille, seuls..mais en même temps si loin de Citria! Au moins elle avait appris le chemin et ne risquait pas de se perdre...

Son regard se fit lointain un moment en songeant aux rumeurs de la guerre qui approchait. Elle n'avait jamais ressenti ce désir, cette pulsion guerrière qui vous prenait dans une bataille, elle avait combattue haec! Mais toujours pour défendre quelqu'un, Citria, ses citoyens, ses aspellors, nisi jamais avait-elle vraiment été en guerre, au coeur de la bataille. Et pourtant..malgré tout, elle y songeait non pas avec anxiété, mais attendait l'ordre qui viendrait. Attendait de pouvoir montrer de quoi elle était capable. Ses années d'entrainement serviraient à quelque chose!

Et Thomas lui en voudrait...lui en voudrait de le quitté pour le champ de bataille, pour l'incertitude pour...la mort? Elle chassa cette pensée de son esprit. Thomas avait eu sa jeunesse pour se battre, il avait combattu lors de la Tri-Alliance c'était son tour désormais...qu'il le veule ou non...

Citadin Impliqué Nbre de messages : 863 Inscription : 05/03/2009

Elle aurait dû sans douter. Voir la chose venir. Et pourtant lorsqu'on lui confirma la nouvelle, ce fut comme si on la plongeait de force dans l'océan noir et glacé. Qu'elle se débatte, qu'elle hurle, rien n'y changerait rien. Elle ne pouvait que tenter de remonter à la surface, tenter de ne nisi se noyée...
N'importe qui qui pourrait lire ses sombres pensées à ce moment en aurait été troublé, elle ne devrait pas réagir ainsi. Ne devrait pas voir les choses ainsi.. peut-être était-ce parce qu'elle voyait, qu'elle croyait savoir ce qui arriverait...

Elle s'était efforcée de sourire, finalement heureuse après le choc. La joie avait été de courte durée, on la surveillait, restreignait ces moindres mouvements. Si Thomas avait pu la maintenir toute la journée au lit il l'aurait fait! Elle n'en doutait nisi et le pire c'est qu'elle savait maintenant que d'autres l'aiderait, le Rédempteur Gilbert la surveillerait également...

Elle soupira, ce qu'elle faisait souvent ces temps-ci, regarda les gens s'entraînant sans pouvoir y prendre part...tellement injuste et la guerre qui approchait! Thomas aurait ce qu'il voulait elle ne pourrait nisi partir à la guerre pas dans son état... Elle regarda son ventre un moment, il commençait très lentement à ne plus être plat... Elle devait aller parler à son Capitaine, l'avertir...avant que Gilbert ou Thomas ne le fasse pour elle...

Elle était heureuse, haec, même si des fois cela ne paressait nisi, seulement on ne semblait pas comprendre son dilemme. Elle était femme d'action, on lui retirait ses loisirs, son arme, le devoir qu'elle accomplissait dans l'armée...tout cela d'un coup...Elle ferma les yeux un moment. Elle ne devait nisi se laissée aller à l'amertume, nisi se laisser engloutir par cet océan d'incertitude. Même si une question continuait de la taraudée.

Sans arme qui était-elle? Elle ne pouvait plus protéger la Cité à quoi servait-elle? Elle n'était nisi faite pour une vie oisive, elle voulait la sienne bien remplie...

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