De denses ténèbres.

LAURA :

Son chaton avait disparu et c'est en le cherchant que Laura cru sentir...quelque chose qui l'a regardait. Elle frissonna un moment, hésitant à s'aventurer dans la ruelle sombre, et pourtant elle entendait un miaulement...Colonel Miaou était sûrement là, il devait avoir froid... elle devait allée voir dans cette ruelle...le ramener chez elle, au chaud.

Elle fit un pas dans la ruelle, prenant instinctivement son chapelet entre ses doigts. La fillette fit un autre pas, s'étirant le cou pour voir si c'était son chat. Un énorme matou sorti de la ruelle...elle soupira heureuse de ne nisi avoir besoin de s'y aventurée et se dépêcha de rebrousser chemin...

Musique d'ambiance.


Sous une journée qui s'annonçait ensoleillée, de nouveaux écrits put être perçus sur le babillard près de la banque. Des écrits visiblement rédigés d'un style inconnu de tout ceux s'attardant à la lecture de ceux-ci quotidiennement. La lecture s'énonçait comme suit :

Citation :

Au dénommé Fanel, Soren de prénom.

Recevez mes salutations sombres et distinguées.

Si vous ne reconnaissez pas la calligraphie utilisée sur ce babillard, ne partez pas en panique, car c'est bien souhaité. Vous ne me connaissez pas. Du moins, pas autant que je vous connais.

Je souhaitais simplement savoir si elle vous manquait ? Si sa simple présence pendant à votre hanche vous torture de jours en jours de par son absence ? C'est une épée magnifique, j'en conviens fort. Pensez-vous que vos aïeux vous renie ? Tous, autant qu'ils sont ? Croyez-vous qu'il vous déteste, pour ainsi avoir craché sur leur âme en la perdant ? Après tout, une épée si majestueuse, transmise au fil des générations de votre famille doit avoir une valeur inestimable à votre sens. Une main assurément experte aurait su vous la dérober à votre insu, une main comme la mienne, certainement.

-Non Nobis, Domine, Sed Nomini Tuo Da Gloriam.

Je suis curieux de savoir ce que ces inscriptions signifient, personnellement. Peut-être est-ce la symbolisation de valeurs dont vous jugez plus dignes que tout ? Valeurs face à lesquelles vous avez fait manquement en vous faisant dérober sa porteuse.

M'haïssez-vous ? M'haïssez-vous pour avoir été celui qui a perpétré ce vol sur votre personne ? Haïssez-vous vous-même ? Haïssez-vous vous-même pour avoir aussi insouciant ? Vous le devriez.

Rien n'est acquis en ce monde. Aucune possession, aucune amitié, aucun amour ni même aucune vie ...

J'adore l'ironie vous savez, elle me stimule grandement. À un point tel, que je n'hésite pas à effectuer des actes dit comme immondes pour m'en permettre une bonne dose. Ne serait-il pas ironique que ce soit la lame de vos descendants qui vient à bout, de son tranchant fin, de la lignée des Fanel ? Je dois vous avouer que, de rien qu'y penser, j'en jubile d'appréhendement.

Détestez-moi Soren ... Car peut-être est-ce là où réside votre seul et unique salut ainsi que celui de vos semblables, peut-être ...

La Dent Noire.

Juste à la droite de la signature se trouvait une dent noire, bien plantée dans le papier du babillard.

Ces sombres ténèbres n'avaient comme seul choix que de fuir, car désormais, quiconque tenterait de s'en prendre à la cité et à ses habitants trouveraient un farouche adversaire non pas en chacun des résidents, mais bien en un peuple uni, prêt à défendre Citria au péril de leur vie.

Nataniel tenterait d'éclaircir tout ceci et de mettre un terme au règne de terreur qui, même à peine débuté, avait déjà trop duré.

LAURA :

Elle avait remarqué que les plus vieux semblaient craintifs, leurs pas pressés, se déplaçant en groupe comme si cela allait empêcher quelque chose de leur arrivé... On ne cessait de lui demander d'être prudente, de ne nisi se promener seule le soir... Le Colonel aussitôt retrouvé aussitôt perdu. Elle n'était nisi inquiète cette fois-ci, le Colonel était indépendant un fier bagarreur...

Elle se promenait donc dans la Cité, seule, mais les enfants comme Laura qui sont juste assez vieux pour craindre les ombres, mais sans vouloir l'avouer aux autres s'aventuraient encore parfois de ruelles en ruelles, ayant un parent qui les ramenait aussitôt à l'ordre...les rues étaient tristes, sans enfant qui jouait... Elle serra à nouveau sa cape autour d'elle, le vent froid hivernal la faisant grelotter un moment. Son oncle était parti miner probablement, il ne semblait nisi en ville...elle l'attendrait à l'auberge comme à l'habitude. Ses petits pas s'accélèrent un moment de manière bien inconsciente, avait-elle entendue un bruit derrière elle? Était-ce l'imagination des grands qui la faisait imaginer elle aussi des ombres dans les rues?

https://www.youtube.com/watch?v=wV0wPBYDQ6Y

Au midi, le soleil rayonne de haut et sa lumière frappe de plein fouet. Nulle ombre n'y est à l'abri. Au midi, le Saint Astre se fait puissant, noble et vertueux. Au midi, le mal ne peut se cacher plus longtemps, il est révélé à tous.

Un duel était inévitable, le Bien contre le Mal, la Justice contre l'Injustice, le peuple vertueux contre un seul individu noir d'intentions mesquines. Louen, quant à lui, avait choisi son camps depuis l'enfance. Car il n'existe de système de valeurs plus civilisé que la chevalerie, il se faisait le plus hardant défenseur des intérêts circanesques en ce monde.

C'est ainsi que Louen ne craignait pas les rues de Citria, ils les parcouraient d'avantage en quête de ce mal étrange qui y régnait. L'épée bien ceinte à sa dextre, sa bible à son coeur et son heaume sous le bras, il parcourait la cité en quête d'un quelconque mal à occire.

Galvanisés par les encouragements du jeune sire Liam Ambrosius, une ordre de fanatiques d'Odéon feraient pareil. Il ne pouvait n'y avoir qu'une seule fin : la destruction du mal.

Dent noire, dent noir, ce nom raisonnait par delà les vents glaciales de la saison des abysses. Parmi les cheveux dorés du Gardien, des voix susurraient les meurtres à venir.

Des pauvres paysans en parlait, tandis que des gamins dans les rues jouaient "Je suis la dent noire, ahi ahi , je vais t'occire pour la justice" .

Tandis que l'autre jouait les sieur chevalier, pour mettre fin aux affirmations du ténébreux personnage du théâtre des jeunes gens.


Gaucher, un bras en moins, sans harnois. Je paraissais dérisoire, face à cette menace, et je culpabilisais quelque part une fois encore de mon échec passé dans ce combat avec le chevalier de la mort. Et faire visite à ma mère pour lui demander équipement me paraissait discourtois.

Elle ne devait pas voir son fils ainsi, et son regard devait demeurer empreint de fierté.

Je choisis néanmoins de rester au fait des rumeurs, littéralement écœuré par les boyaux ouverts des quelques animaux domestiques que j'observai sur le carreau. Celui qui agissait ainsi n'avait aucune légitimité, il n'avait que la rhétorique et le meurtre des faibles comme moyen d'expression.

Il faudrait tout d'abord étudier ce symbole, pourquoi une dent noire ? Quel message voulait faire passer l'individu ?

Citation :

Il faudrait tout d'abord étudier ce symbole, pourquoi une dent noire ? Quel message voulait faire passer l'individu ?

Cette question était posée par la bouche de plus citadin inquiète des évènements récents, concernant Dent Noir.

Mathias en savait quelque chose sur cela. Durant son départ qui à durer 17 ans, là ou il à été éloigner, pour explorer les landes de Teilia. Il avait entendu parler de plusieurs groupes de sorcellerie qui employait ce symbole.

C'est un symbole particulièrement puissant. C'est une dent utilisée dans les rituels de sorcellerie ou de magie noir. Les dents des pendus sont particulièrement prisées car considérées comme un moyen efficace de jeter des sorts. Porter sur soi la dent d'un défunt est censé porter bonheur et protéger du mal de dent.
Mais porter sur sois la dent noir, est un signe de malheur. Tout ceux qui avait en sa possession cette dent, devait au plus preste la donner à un représentant du Clergé.

Qu'elle soit analysé, et détruit, c'est ce que Mathias pensait.