En un discret parchemin affiché auprès des diverses annonces de la taverne, on pouvait lire le texte suivant :
Dallila, petite créature aux hanches ciselées par un cilias.
Elle se tenait là parmi les mots enchevêtrés, ses mains d'empoisonneuse servant délicatement les mets les plus exquis.
Son derme était une pâtisserie, doucement épicée de cannelle, tandis que ses longs cheveux noirs cascadaient lentement sur le jardin onirique de son corps angélique.
Elle se penchait légèrement, et ses lèvres dansaient lentement sur la mélodie de sa voix pour annoncer "voulez vous un dessert ?" .
Sa petite robe de serveuse, sur elle, était atour de princesse. On se plaisait à imaginer la mousseline qui délicatement traverserait la paume de notre main rugueuse . Les tissus de la belle s'écouleraient alors comme l'eau d'une oasis.
De discrétion et de finesse, avec les pas concentrés d'un majestueux ibis, elle allait, sourire aux lèvres, par delà les rues de Citria. Couleur exotique et savoureux encens parmi la foule.
Telle était l'image éphémère de Dallila.