Avés, vieille Aspellor.
Je reviens tout juste de mon devoir de patrouille à la frontière. Là-bas, il y a beaucoup de rumeurs sur ce qui se passe à la Blanche. Je ne faisais que patrouiller les terres avec Monarque, aussi les informations que j'ai sont parcellaires.
Pardonne mon retard, parce que ma conscience ne savais nisi se décider sur le bon chemin à prendre. J'ai eu vent récemment que l'Armée de l'Aube avait été dissoute au profit d'une milice. Je ne sais toujours nisi si c'est réellement vrai, mais j'ai du me rendre à l'évidence depuis que nous ne recevions nisi de vivres comme avant.
Je viens d'arriver à Citria, et j'aimerais entendre de ta bouche la véracité de ces rumeurs. Comment le roi pourrait-il permettre une telle chose d'arriver? Je conçoit que les frais seront relayés à la noblesse, mais la noblesse suffisante ne servira toujours que ces intérêts. L'Armée de Sa Majesté était fière et a toujours su protéger le peuple.
Ébranlé, j'ai pris bien des nuits d'errance à réfléchir. Si le roi tourne le dos à ses plus fidèles serviteurs, qu'est-ce qui vaut encore la peine en ces temps sombres?
Mais j'ai décidé de prier Harlok pour une réponse. Celui-ci m'indiqua la voie à suivre. Je suis revenu à Citria pour d'abord confirmer nos malheurs et de perdurer. Telle est la voie du vrai guerrier. C'est dans l'esprit de mon serment ancien à l'Armée de l'Aube que je suis revenu. Si les mauvais conseillers du roi ont mis en péril son devoir, je ne laisserai pas tomber le mien envers le peuple de Citria.
Je parle du courage de persévérer, d'endurer dans les temps difficiles pour que le peuple réclame l'Armée de la Blanche qui a toujours su la défendre auparavant et qui continuera de le faire, avec ou sans couleurs.
Mes Révéros et au plaisir de revoir des visages Hastannes,
Vous nous manquiez à Monarque et moi.
Ex-Rédempteur Godefroy