Seul et plus rien...

Ouvrant tout juste la porte sur ces mots, il les entendit comme on entend le cor de brume d'un navire qui nous est invisible: avec étonnement et effroi. Il adressa un salut de la tête des plus respectueux à son camarade du Clergé, étant lui-même Templier, bien que son habit soit celui d'un Myrmidon. Il se permit de s'avancer vers eux, leur demandant à l'un comme à l'autre, après avoir scruté la salle du regard alors qu'il s'avançait:

Tout va bien?

L'air des plus neutres, son ton légèrement intéressé, ses yeux laissaient paraitre à qui était un tantinet attentif une sérénité et une empathie évidente pour le sieur qui semblait peu rassuré.

Présente dans les lieux tentant de se rechauffer avec ses vêtements trempé et boueux, elle ne peux s,empecher d'avoir de la compassion envers cette homme jusqu'a ce que ca colère éclate. Elle ne pu s,empecher d,en rire un peu par innocence meme si il avait bien raison. Les hommes de la garde sont bien gentil pour seduire les femmes mais ca reste dans la ville.

Y devrait peut etre forcé le recrutement pour toutes personnes valident pour le combat. Mais bon, sortir de la ville quand c'est l'alerte rouge, c'est courrir apres les ennuis nisi ?

L'écoutant avec calme, ses paroles semblaient passer par une oreille et sortir par l'autre. Parlant le plus calmement du monde, il répondit à Alis en premier.

Haec, c'est courrir après les ennuis. La garde l'a bien dit dans le passé. Tous n'observent pas les conseils et moins encore font preuve de bon sens.

Hausse les épaules, l'air toujours sérieux, retournant à Cyrias

Si vous n'avez jamais vu la garde s'entraîner, c'est bien parce que vous ne voulez pas le voir. La guerre n'est pas déclarée mais la présence de violence et de tensions a déjà fait ajouter plusieurs entrainements supplémentaires par semaine. Des entraînements visant la populace en général arriveront d'ici peu, croyez-moi.

Haussant de nouveau des épaules, se détournant

Mais bon, beaucoup dans le peuple ne se préoccuperont jamais de rien de plus que leur propre personne, car le peuple, à leurs yeux, c'est eux. J'aurais eu grand plaisir de vous aider à retrouver une vie décente, mais bon, vous viendrez me voir à Cathédrale lorsque votre esprit aura pris du repos et que vous aurez les yeux moins plein de vous.

Ayant parlé depuis le début avec le ton le plus monotone qu'il était possible d'avoir, et ce à un rythme, bien égal, un peu pressé, il n'avait pris son souffle que courtement, lorsque c'était obligatoire. Après ces mots, il partit après un tour de la pièce du regard, évaluant le calme relatif de l'endroit, l'air sérieux mais aussi serein.