Madame la vicomtesse,
Nous nous connaissons depuis fort longtemps, et ces dernières années ont su être fructueuses pour ce qui est de l'éclosion de ce que je me plais à appeler notre amitié et notre complicité.
J'ai par ailleurs, une grande fierté de pouvoir me compter comme l'invitée de votre table ainsi que de celle de vos protégées, les jeunes rimbaldis. Aussi, c'est pour avoir discuté avec plusieurs d'entre elles, à certaines plus qu'à d'autres, que j'ai pu entendre de nombreuses fois leur Foi et leur intérêt dans le clergé. Il faut croire que Dieu avait des plans pour cette famille qui devaient s'étendre sur plusieurs générations.
Aussi, j'aimerais que vous excusiez que je passe si rapidement au sujet principal de ma missive, et je vous demande de ne pas prendre outrance de mon manque de politesse à votre égard, car s'il en est il est fait par simple maladresse, puisque, vous en conviendrez, je vous considère comme une soeur pour ce qui est de mon affection envers vous.
J'aimerais vous demander d'offrir la possibilité à vos protégées de s'investir dans le clergé à mes côtés, à titre d'aide-moniale. Je vous promet que si vous m'accordez cette grâce de leur faire cette offre, je prendrai sur moi de veiller sur elles et sur l'éducation qu'elles pourraient recevoir.
Si vous préférez d'abord que l'on en discute en personne, j'attendrai votre coursier.
En toute amitié,
Viviane de Richecoeur