Hadrien Rimbaldi Paysan
Nbre de messages : 79 Age : 37 Localisation : Citria Inscription : 21/06/2010
| Sujet: Journal d'Hadrien Rimbaldi Mar 22 Juin 2010, 12:27 am | |
| Sur papiers je couche l’encre de mes pensées vouées à des gens qui ne sont que mémoire comme ces mots le seront pour ma personne, quand je l’aurai perdu.
...
Le journal d’un Rimbaldi débute et l’histoire commence alors ainsi..
...
À vous ma sœur, bien que les landes nous avaient séparés, ma pensée elle, ne vous avait guère oubliée.
Il y a cela déjà quelque années que je me suis reclus dans le travail, car ainsi je puis ne pas penser au mal qui afflige mon esprit depuis la mort de nos très chers parents. En quête du bien je ne vois pas les années qui passent, les jours sont des secondes et les semaines des jours quand nous nous dévouons à l’éternel combat du bien contre le mal, c’est sans doute ce que notre très cher père aurait fait dans ma position. Je me rappellerai toujours les mots qu’il m’a laissés dans son testament, mots qui n’ont pas toujours été aussi explicitement dits lors de notre vie commune, mais aujourd'hui je comprends bien la valeur de ces écrits d’un père qui était si aimant et fier de la droiture de son fils. C’est cela qui me permit d’être aussi assidu à mon devoir et à mon éternelle quête de justice à fin de bien servir le royaume de notre bon Roy.
Ma bonne sœur Léonore vous me manquez tellement, je parcours les contrés avoisinante celle de notre honorable grand-père en quête de vous retrouver, vous êtes la seule faille à mon dévouement, je tente de ne pas trop penser à votre disparition, car cela m’éloigne de mon devoir et vous savez que les gens on foi en moi, mais il m’est impossible de vous oublier. Mes lettres à votre intention voyagent en vain, j’espère qu’aucun mal ne vous a été fait et que les anges du Circan veillent à votre personne pendant que je ne le puis. J’aimerais que vous soyez témoin de toutes mes pensées comme jadis nous le faisions. Vous seriez si fière de moi ma sœur, votre frère à mis nombre de criminel et de fautif derrière les barreaux. Chaque jour est un éternel combat pour le bien et la justice. Les gens de la communauté comptent sur notre famille et cela m’apporte un fort grand réconfort, car même sans notre bon père et notre dévouée mère notre famille reste et restera un phare de lumière guidant les gens du peuple vers le bien. Vous savez j’ai entrepris l’escrime depuis peu, en respect aux dernières pensé de notre père, je me rappel qu’il me faisait toujours remarque que la grandeur de mon esprit ne serait vaincre tout mal et que le corps était autant une arme que mon l’esprit l’est à la main de la justice, j’ai foi qu’il me regarde d’au-delà du Circan et qu’il est heureux et fier des choix que j’ai entrepris.
Vous savez la famille me manque énormément, je suis devenu l’esclave de mon travail, car sans celui-ci, sans doute je deviendrais fou. Bien que grand-père m’offre tout se dont j’ai besoin et qu’en Lys-En-Sylve la vie est paisible et bonne ma tête vogue bien au-delà des murs de notre seigneurie pensant à vous tous qui sont loin de moi. Les missives sont bien piètre réconfort à la présence de vos êtres, car en les mots je ne puis vous retrouver comme quand j’avais la chance de vous voir tous et chacun.
Chaque fois que le temps me le permet, je me rends au temple de notre saint patron à fin d’apaiser mon âme et y trouver conseils de par la guidance de la sainte lumière de la foi. Elle m’est source de réconfort et réjuvénation me permettant de rester un parangon de lumière pour les gens du peuple comme notre Bonne Mère l’était. Souvent je pense à monter mon destrier et voyager vers la majestueuse Blanche cité en espérance de vous retrouver, mais j’hésite à laisser les gens du peuple derrière pour l’accomplissement d’un but qui s’avère égoïstes. Les frères du temple me conseillent de retrouver notre famille puisque maintenant j’en suis l’ainé et qu’il est de mon devoir d’être présent pour vous, mais je suis tiraillé entre mon devoir d’ainé et celui de juriste. Père disait toujours d’être bon pour les gens du peuple et d’être présent pour sa famille et leur offrir tout se dont ils avaient besoin. Est-ce bien juste de les laisser derrière ? Mais en même temps père n’aurait point voulu que je laisse sa descendance grandir sans la guidance d’un frère aimant.
Les jours passes et la question reviens, l’instinct me dit toujours de faire mes bagages et de me rendre en la cité de notre bon Roy, sous peu sans doute je ferai mes adieux à notre honorable grand-père et je monterai mon destrier en quête de justice dans d’autre contré. Je pense à vous ma sœur, vous êtes mon inspiration et ma lumière. J’ai foi de finalement vous retrouver en terre du Roy, elle est la seule endroit que je n’ai fait. J’ai mis à disposition des coursiers pour ramener mon travail de juriste avec moi en la Blanche citée, sans doute je serai débordé, mais au moins j’aurai la fierté de remplir mon devoir d’ainé. Il n’y a pas de victoire sans travail, sans souffrance et sans piété, que les anges du saint patron guide mes pas et que grand bien vous soit loué.
En espérance de vous retrouver,
Votre frère bien aimant,
Hadrien Rimbaldi | |
|