Une lettre parvient au Manoir Rimbaldi, sans sceau ni enveloppe. Un simple bout de papier, un peu froissé fort probablement. Le revers de la lettre pliée porte le nom de Léonore Rimbaldi, d'une main un peu maladroite. À l'intérieur de la lettre, l'écriture semble plus soigné, écrite par une main probablement différente que celle du revers. La lettre va comme suit :
Mademoiselle Rimbaldi,
On m'a appris que vous étiez la principale clause de ma réadmission à Citria. À quelque part, je suis content. Votre père m'a beaucoup aidé, quand j'étais petit. Si vous êtes comme lui, je crois que ça ira. Quand même, j'aimerais établir un rendez-vous avec vous à ce propos, pour voir comment vous voyez la chose. Dans le passé, les gens du clergé qui étaient nommés comme étant mes tuteurs ont souvent fait un travail invisible, et m'ont simplement abandonné avant de commencer la route avec moi. Ça me fait tout-à-fait drôle de penser que cette fois-ci, ça pourrait se rendre jusqu'à la fin, mais ça me fait peur aussi.
On me dit que je suis pas facile à vivre, mais je ferai de mon mieux. Après tout, je veux plus être comme avant, je veux juste être un enfant, cette fois-ci. Même si je serai tâché.
Faites-moi parvenir vos disponibilités, pour ça.
Je n'ose pas aller à Citria avant,
Lyan.