[BG] Soren Fanel

Avant la naissance. (peu avant le bond de 15 ans)

Vargass avait quitté Citria, poussé par Esdraban dans l'errance et la vie de liberté, le guerrier se laissait guider par ses pas ou le destin l'envoyait, vivant par la lame, chassant et gagnant sa pitances sur divers monstres.

Le guerrier errant s'attardait dans les auberges et tavernes rencontrées dans toutes les villes, vilages et petits relais qu'il croisait.

Un jour, lors d'un voyage entre Kar et les alentours de Citria, il arreta sa monture dans une auberge au sein d'un village reculé.

La bourgade semblait paisible et à l'abri des grandes routes, l'auberge semblait correcte et bien tenue, il faisait soif et il pleuvait, le choix fut vite réglé.

Une auberge parmis des centaines, tenue par une seule femme, plutot jolie bien que visiblement assez légère de morale. La demoiselle se nommais Delinda et servait la biere plus vite que son ombre, elle semblait aussi très peu farouche avec ses clients...

Vargass décida de rester et de profiter du confort de l'auberge et de la propriétaire. Une douce aventure naquis des deux hastanes qui partagèrent quelques semaines ensemble.

Le temps passant, Vargass décida de déposer son epée familiale en sureté dans cette auberge reculée, craignant les voleurs de grand chemins, puis se remis en route, promettant de revenir la chercher quand son errance prendrait fin.

Delinda lui souhaita bon voyage mais ne lui dit en rien qu'elle fut enceinte, craignant de briser l'elan de cet homme qui faisait tout son charme...

Laissant son amour s'en aller, la jeune femme repris ses activités de taverniere. Elle mis cependant fin à ses activités tout aussi coquines que lucratives le temps de sa grossesse, refusant de perdre le fruit de son amour...

A suivre

Les premières années

La grossesse et l'accouchement se passèrent sans mal, chose rare, surtout en ce début des abysses. Delinda accoucha d'un garçon qu'elle prénomma Soren, qui bien que plus maigre que la moyenne semblait en parfaite santé.

Delinda ferma l'auberge quelques mois afin de se consacrer aux premieres semaines de son enfant, lui apportant tous les soins et tout l'amour qu'une mere seule pouvait prodiguer. Elle ne se laissa plus toucher par un homme durant un an et vivait de ses réserves, se consacrant entièrement à son bambin.

Elle pu admirer ses premiers mots, ses premiers pas et, bien que seule, recluse dans une auberge fermée, elle savourait des moments de pur bonheur.

Dans son dos, les ragots faisaient foison, quant à l'identité du père, les femmes du village regardaient leur époux d'un oeil soupçonneux, et ceux-ci évitaient les debats sur le sujet... Delinda n'en avait cure et clamait que l'enfant n'etait pas le fruit de ses nuits lucratives, mais bien d'un amour sincère et de passage.

L'auberge fut finalement réouverte, animée par les cris et jeux du petit enfant qui camapait la salle principale...

Delinda redoublait d'efforts au travail et durant de longues nuits dépravées, cherchant a accumuler assez d'or pour offrir à son enfant une éducation digne d'un fils de noble.

Ce fut chose faite, car la femme de peu de vertu mis un point d'honneur a obtenir les meilleurs ouvrages de savants, les meilleurs proffesseurs particuliers de nombre de matières: lecture, écriture, calcul, sciences, initiation a l'art équestre, littérature, poésie, art, etc...

L'enfant était telle une éponge a apprendre, rendant fière sa mère et démontrant une rare intelligence.

Ce fut au niveau social que ca coincait.

Soren n'avait pas d'aspellors, les enfants du village étaient écartés de lui par leurs parents, dont les mères crachaient le venin sur ce batard et sa mère immorale.

Pour tous jeux d'enfants, Soren servait de bouc émissaire aux autres les rares fois ou il allait "jouer" avec eux.

Les autres enfants s'amusaient à lui jetter des cailloux, lui tirer les longs cheveux que sa mère avait choisi de ne jamais lui couper (comme il etait le cas de son père), de le jetter dans la boue et le rouer de coups de pieds.

Soren revenait souvent, sali et en pleurs à l'auberge, mais jamais il n'y avait de coupables, les gens du village défendant leurs enfants, les incitant même parfois.

Au fil des années, Soren développait une compréhension des choses et parlait de plus en plus avec sa mère, se renseignant sur toutes sortes de choses n'apparaissant pas dans les livres.

Il la questionna un jour sur son père. Delinda attendait ce jour avec une certaine appréhension, mùais aussi avec joie à l'idée d'évoquer son amour errant.

Soren: Maman, il vient quand papa? a quoi il ressemble? et pourquoi il est parti?
Delinda alla chercher l'epee qu'elle gardait sous son comptoir, celle que Vargass lui avait laissé des années auparavant; et la tendit à l'enfant qui s'émerveilla de l'objet.

Delinda: Ton père est un voyageur qui defend les gens partout ou il passe, qui pourfend le mal la ou il se dresse, il se nomme Vargass Fanel et il tu lui ressemble baucoup. Comme toi il a le regard onyx et de longs cheveux noirs, il est musclé et sa peau pâle est décorée de nombreuses cicatrices, son visage est sans âge car il prétend que voyager le garde jeune, il est brave, et plein de fougue, mais tu est sans conteste plus intelligent que lui.

Il reviendra, un jour, je ne sais quand, mais je l'attends.

Son regard petillant à l'évocation de ce souvenir vint se ternir quand elle fini sa tirade

A suivre

Pré-adolescence

Soren grandit et se rapprochais physiquement de son père, bien qu'il refusai de porter le nom de Fanel, celui-ci lui étant étranger. Ne voulant porter le nom de sa mère, refusant de devoir le perdre un jour, il se choisi un surnom, qu'il adopta comme nom de famille.

Pour ce faire il s'inspira d'une insulte qu'une dame du village lui avait faite et la retourna a sa manière:

Tu es un batard, un fils de catin, né dans les abysses, ton coeur n'est que noirceur car tu n'est rien de plus qu'un déchet abandonné...

Coeur noir...soit, il assumait les insultes, car il était fier de sa mère qui avait su donner son énergie et son corps pour procurer à son fils tout ce qu'un enfant desirait: amour, savoir, tendresse et renoncement; chose que les pecorre de ce villages étaient incapables de donner à leurs enfants.

Il était donc particulièrement fier de son coeur noir aux yeux du monde, il se nomma alors Sombrecoeur.

Fort de son surnom il affrontait la méchanceté avec aplomb, meme quand il servait de sac de frappe a ses compères.

Soren savait que les coups la fatigue les brimades et les insultes n'étaient rien que la frustration des autres reportée sur lui, car il était brillant, aimé de sa mère, celle que tous les hommes désiraient, que les femmes jalousaient et que les enfants espéraient avoir comme mère.

Mais au fur et à mesure que Soren se renforcait, Delinda faiblissait...

Ce fut insidieux au fil des années, mais, elle perdait sa fraiche bauté, son entrain a faire tourner l'auberge et les coeurs...

Elle restait de plus en plus oisive à la fenetre, fixant le lointain et ressasant son histoire d'amour passée.

Soren compensait en travaillant aux corvées que meme les fils de paysans se refusaient de faire, et le soir, il tenait l'auberge.

Delinda se laissait mourir, le chagrin, la solitude de la femme la conduisaient vers une fin effacée, tragique et pitoyable.

Soren le voyait, le savait, et ne savait comment lutter; comment rendre à sa mere ce qu'elle avait offert à son fils durant tant d'années.

Il se décida donc à partir à la recherche de ce Vargass, le fantome qui hantait sa mère.

A suivre

Le voyage menant à l'adolescence

On dit qu'un homme se construit en brisant ses modèles ou en s'en inspirant.

Pour Soren, de modèle paternel il n'y avait point.

Il parti donc à sa recherche, armé de l'epee gravée du nom qu'il refusait.

Baucoup de gens purent l'aiguiller. Apparemment, le vagabond avait mérité son nom, il était passé partout.

Soren effectuais de menus travaux pour gagner sa croute et son voyage; il servait d'écrivain public à ceux qui ne pouvaient lire écrire ou compter, il curait les chevaux, nettoyait les etables, rentrait le foin; rien n'etait indigne pour le jeune homme, tant qu'il ne devait rien à personne.

Quand il retrouva le fantome errant, Soren avait parcouru assez de chemin pour qu'un an soit révolu, c'est à l'aube terne et abyssale de ses 14 ans qu'il pu alors poser les yeux sur son géniteur.

Celui-ci était tel que sa mère l'avait décrit, un coup d'oeil dans un miroir pouvait lui signifier indiscutablement son lien de sang.

Sauf qu'au lieu de preux guerrier errant, il n'y avait la matière à observer qu'un décher de comptoir, comme Soren en avait vu des centaines au sein de la salle de l'auberge maternelle.

L'homme se tenant devant lui était fin saoul, et ne tarda pas à rouler sous la table.

Soren quitta alors les lieux pour se trouver un coin ou passer la nuit.

Le lendemain il se mit à suivre Vargass, sans se faire remarquer, épiant tous les faits et gestes de son père, analysant sa façon de se mouvoir.

Quand Vargass affrontait des gens ou des monstres, Soren prenait tout en note dans sa tete, et sur papier, apprenant ainsi les astuces de son père...découvrant ainsi les arcanes de l'art de combat des Fanel, connu d'un seul membre à la fois.

Soren paya des gens pour lui rapporter les paroles de son père, les rumeurs, et appris ainsi par recoupement de plusieurs sources, tout ce que Vargass était, faisait et vivait.

Une chose naquit en Soren, ce n'était pas le modèle qu'il avait rêvé et pire encore...c'etait CA la chose qui laissait sa mère se mourir de solitude.

Un an de plus était passé et en cette année, aucun espoir ne vint animer la flamme de Soren, qui se refusait de se déclarer à cet homme, qu'il rejettait à toutes forces.

A suivre

Un retour douloureux

Soren en eut assez de suivre cet homme et décida de retourner auprès de sa mère, d'oublier jusqu'à l'existence de son père et de se consacrer au bonheur de son noyau affectif.

A son retour, deux ans le séparaient de sa mère, celle-ci avait décliné dans son être, n'étant plus qu'une ombre de solitude et d'espoir perdu.

L'auberge n'avait plus de clients, par manque d'entretien...et plus personne ne désirait les faveurs de la tenancière.

On se moquait ouvertement d'elle, la traitant de folle et prétendant que sa vie dépravée lui avait apporté ce qu'elle méritait...

Soren vu rouge...un voile de sang lui brouilla la vue, il perdit pied, entouré par les moqueries, le dedain, la mechanceté, plus que tout, nisi contre lui, mais contre sa mère...

L'adolescent, fragilisé ne tint pas le choc.

Il se tourna vers un de ses congénère, le plus vif en insultes et le plus massif de tous...

L'epée Fanel virevolta et le pecorre tomba, assomé d'un coup de plat magistral...

On eut dit de la maitrise, mais c'etait de l'inexpérience. Si Soren eut pratiqué l'art Fanel comme il le désirait, le molosse serait mort, l'intention y était bel et bien; mais la chance empêcha le plus grave de se produire.

Ce geste suffit à disperser les paysans qui s'en allèrent en réalisant que 15 ans de mechanceté peuvent au final revenir comme un coup de masse.

Soren entra dans l'auberge et referma aussitot, pour se préoccuper de sa mère.

Il s'enferma une semaine auprès d'elle, tentant de lui redonner gout à la vie, lui contant divers récits, lui decrivant le monde...mais rien ne pouvait remonter le moral de la femme, qui se laissait mourir.

L'éducation cléricale de Soren lui rappela que le suicide est un pécher grave, condamant l'ame à l'errance sans repos au Circan...

Désespéré de voir sa mère en tel état, et sachant ce qu'etait l'amour qu'elle espérait..décevant au possible, Soren choisi le pire que l'on puisse faire.

Le pire...pour son âme, mais il n'en avait cure..tant qu'il sauvait celle de sa mère.

Soren cuisina pour sa mère un plat baigné d'alcool, qu'il arrosa en plus de grands verres de vin...

Une fois sa mère endormie, il sorti, barricada l'auberge, déroba quelques meules de foin et les répandit autour de la batisse...

Et il mit le feu.

Son enfance enflammée et déchirée, il lui fallait un exutoire, comme les autres enfants avaient fait avec lui.

Dans la noirceur de son âme, il n'y avait qu'une chose à éteindre...une chose sur quoi reporter son mal, une chose a tuer...

Il porta les yeux sur la lame gravée d'un nom a sa ceinture et se deversa de son mal...

Les larmes, la douleur et les flammes, tout cela se reflétait sur un seul nom...Fanel...Vargass Fanel.

Il périrait par sa propre lame, ou Soren en mourrait, dans les deux cas, l'adolescent espérait un soulagement

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La suite s'est passée IG

donnant un final plus doux et apres de grands dialogues avec certains joueurs qui se reconnaitront, il eut le duel...

https://hastane.forum2jeux.com/rumeur-dans-citria-f4/un-duel-t4846.htm

Dualité

Ce qui avait germé durant des années d'enfance secouée, dans le brasier de l'auberge s'était révélé...Accentué dans les situations tendues, dans le duel contre son père...

Soren, Sombrecoeur, le même, mais si différents.

L'un était un enfant sensible et réservé, cherchant la paix et l'amour, rejettant le mal, la violence et aspirant à une vie paisible et rangée.

L'autre vivait dans l'exaltation de ses passions, dans l'amour du risque, sans tabous, prêt à tout pour sauvegarder le tout qui le compose, il est l'armure de ténèbre qui protege la lumière de ce pur Soren..Sans toutefois rejetter sa propre existance, opposée à celle de son moi originel.

La faiblesse de l'un amenait la force de l'autre, quand la morsure du metal dans leur corps devenait souffrance de l'un, l'autre en riait, prenant la place, pour dechainer sa fureur et son exaltation.

Quand la fureur ne pouvait être calmée que par la douceur de l'autre, il s'effacait...

Ils n'étaient qu'un...

Leur conflit interne n'est égalé que par leur besoin mutuel l'un de l'autre..

Soren avait pris conscience de ce fait, de son état de démence, quand il s'eut entretenu avec Louen, il avait réalisé sa folie, l'avait accepté, afin d'unir les deux aspects de son être.

Souvent, Soren se prêtait aux exercices conseillés par Louen, reflechissant sur lui même en une introspection profonde.

Certes, il se comportait mal, ne serait jamais un exemple, ne respectait pas les convenances, mais au fond de lui brulait l'envie de bien faire au final, meme si ses methodes étaient controversées.

Il devait apprendre à se servir de sa différence, pour en faire une force.

Il ne serait jamais comme les chevaliers des histoires qu'ils devorait souvent dans les romans...

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Famille

En l'espace de quelques jours, il avait perdu sa seule famille depuis 15 ans, et avait connu les autres de son sang, en héritant la charge de dirigeant.

Il avait pris la charge, le fardeau maudit des Fanel, avec une certaine appréhension.

Il lia de fortes relations avec Isathis, qui devint sa seconde mère, alors qu'il se contentait de considérer son père comme une simple source de savoir martial, le condamant à une retraite forcée.
Par la suite il rencontra les autres Fanels, les incorporant tous à son univers d'émotions.
Il avait intégré cette famille, qu'il considérait comme une meute, unie, protectrice, dont il était le chef, parfois solitaire.

Des choix difficiles, considérer le bien des siens avant son propre intérêt, tel était son devoir.

Aspellor

Il avait rencontré celui qui était son parfait opposé: un être de lumière, parfois traversé par quelques nuages de troubles.

Calme, posé, courtois, chevaleresque, équilibré, sociable, aimé de tous.

Pourtant de leur relation étrange naquit une aspellorité, salutaire au jeune Fanel.

Ce fut dans des circonstances troubles qu'il decouvrit ce mot, une seule chose les unissait et elle les séparerait surement un jour.

Etrangement, Soren ne jalousait pas la vie sans taches de son aspellor, il n'espérait que de lui offrir ce qu'il aurait voulu pour lui même, vivre à son travers la vie qu'il n'aurait jamais.

Il se complétaient dans l'opposition qui les caractérisaient.

Pour savoir ce qui comptait réellement, Soren avait une astuce, si les deux jeunes hastanes étaient d'accord, alors c'est que le sujet était d'importance.

Suite à ces réflections, Soren grava de son couteau, sur son bureau, 3 mots, pour se rappeler son aspellor si un jour, dans une de ses crises de folie, il l'oubliait...
"Ombre et Lumière"

Foi et dévotion par les actes

On dit que le Cilias se nourrit des prières et que l'entité se nourrit des actes, du moins ce fut là l'éducation qui fut prodiguée à Soren quand il était petit.

Au fil des jeunes années, Soren eut par la prière développé un lien avec son créateur Odéon, au point de pouvoir canaliser une petite force guérisseuse, qui épargnait quelques maux minimes en une douce lumière, rien de bien transcendant, mais celà faisait la fierté de sa mère.

Les actes de Soren se laissant diriger par un sentiment de liberté, il avait tendance a suivre son coeur librement, plutot que se conformer aux règles..strictes et parfois sans fondement.

Il tirait donc grande joie de parfois aller querir son apprentissage de la vie à l'ecole buissonnière.

Cette foi, cette liberté, ce lien céleste disparurent dans les flammes de l'incendie qui déchira l'âme du jeune Fanel.

Déchu, la lumière disparu de ses mains, et son âme s'emprisonna dans la culpabilité et la souffrance, éteignant la liberté farouche de l'hastane.

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Le temps passa quelque peu, l'âme libre de Soren désirait quitter son carcan.

Par sa nature rebelle, contestataire des choses établies arbitrairement, il fit un pas vers ce qu'il avait perdu.

Un pas vers son espoir de liberté.
il revint à penser à celui qui guidait sa philosophie, Esdraban.

Est-ce qu'un hastane qui vit librement et ne supporte pas les contraintes d'un clergé strict, tel Demelyor, est moins digne descendant d'Odéon?

nisi... lui repondait sa conscience.

Chercher la liberté, conserver un espoir de rédemption, focaliser sa peine sur soi meme afin de stimuler une réaction, laver ses péchers...sans toutefois devenir un fanatique intransigeant est-il une atteinte a son cilias?

Nisi..lui repondit-elle à nouveau...

Prendre les armes pour defendre ce qui sied à son coeur, combattre en homme libre et digne, même à contre courant des lois, est-il une marque de faiblesse envers son Cilias?

Nisi...dit encore la voix en lui..

S'opposer par la parole a un clergé qui refuse de voir autre chose que sa vision unique, être marqué du sceau d'infâmie est-il un mal en soi?

Nisi..encore et encore nisi..
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Soren se releva après sa traditionnelle introspection...

Louen lui avait conseillé de venir prier régulièrement et de faire le point..celà serait bénéfique.

Ce fut probablement le seul point sur lequel les deux hastanes furent d'accord. Mais probablement que le fruit des méditations de Soren amènerait encore des conflits...

Odéon, créateur de tous les Hastanes...je ne puis envoyer à toi mes prières que par l'entremise d'une de tes entités...

Cette entité qui me correspond ne souhaite qu'espoir et liberté...et comme elle, je combattrai tout ce qui brimera cet espoir et cette liberté.

Ainsi serait-je peut être digne, un jour, de me dresser sans honte devant Toi, ou devant Lui, Esdraban, seigneur des Eladrins.

Puisse mes actes faire preuve de foi.

Et il quitta la cathédrale.

Les années avaient passé à Tyrimar...

Soren avait été abandonné par Liam, il désirait un duel le chevalier vertueux contre son ténébreux aspellor...

Morgane, promise a Liam et amante de Soren, conclut un pacte avec le jeune paladin d'Esdraban.

Elle lui donnerait un enfant en échange du refus d'affronter Liam, qui risquait la mort dans ce duel..

Ainsi après ces évènements, Soren pu revenir à sa demeure avec une belle petite fille, que Tiranna sa sulfureuse compagne ne pourrait lui donner. Le clan perdurerait ainsi.

Les 4 vents d'Esdraban

Alors qu'il souffla ses 20 bougies, Soren décida de rendre hommage a celui qui avait libéré son ame, Esdraban. Il fit alors ériger une petite chapelle à l'est de tyrimar, afin que les pélerins et voyageurs puissent s'y receuillir hors des murs oppressant de Citria.

Lors de l'inauguration, un éladrin a l'air familier se fit voir, donnant a Soren la tache de venger une infme trahison.

De tous temps, les éladrins fuent les guerriers d'Esdraban, certains furent vaillants, d'autres fautèrent, par faiblesse, par inattention, nul n'est parfait meme aux cieux.

Ces fautifs eurent mission de rédemption sur Teilia, et durent garder l'urne recellant les fragments de cristaux datant de l'epoque ou Esdraban était emprisonné dans la glace, mais à nouveau ils fautèrent....
Corrompus par des succubes, ils cédèrent à leurs charmes et se retournèrent contre leur créateur, menancant ainsi l'entité elle même avec la relique.

Sur l'entrefait, les succubes avaient dérobé 4 coffrets contenant les 4 vents d'Esdraban, la clé permettant l'accès au repère des déchus.

Ainsi donc Soren fut chargé, en tant que seul paladin d'Esdraban, de récupérer ces coffrets, de les reunir afin d'aller abattre la colère d'Esdraban sur les déchus.

Premier coffret

Guidé par les présages, le jeune paladin se rendit au temple d'abaddon, sur une ile reculée de Teilia. Il y rencontra une succube esseulée, plaintive mais charmante, qui espérait une meilleure condition que la sienne.
Aussi, elle accepta d'échanger la boite sacrée contre un simple baiser du ténébreux hastane.

Soren s'approcha de la belle créature, se pencha alors pour l'embrasser, avant d'empoigner son épée et de lui trancher la gorge.

Il n'y a nul baiser sur les levres des tentatrices, les éladrins dechus avaient servis de leçon au paladin.

Il n'y a nul pardon dans la lame d'un serviteur d'Esdraban, pas pour les traitres, pas pour les vils...

Soren s'empara de la boite et revint a tyrimar, la déposant en sureté.

Second coffret

Les présages toujours, cette fois menaient sur une ile peuplé d'hommes lésard et de diablotins...

Soren pris soin de faire le tour de l'ile afin d'examiner la population locale, de se trouver une voie d'acces moins défendue. Il du tailler un peu dans les créatures primitives qui ne omprenaient pas la raison de sa venue.

Il chemina vers une clairière ou il vit le coffret. Sceptique, méfiant, il observa les alentours. Soren désirait nettoyer l'oré de la foret avant de prendre la boite, mais une ambuscade, qu'il sentait venir, eut lieu.

4 portails s'ouvrirent laissant apparaitre une armée de succubes, moins encline a séduire que la première, elles semblaient avoir compris que le charme ne les aiderait pas cette fois.

Un rude combat eu lieu, les sorts des tentatrices pleuvaient sur le paladin qui perdait pied. Reunissant ses ultimes forces, il scanda sa foi et un loyal eladrin vint l'aider, scellant les portails de l'armée de succubes, le combat pris fin avec le reste des assaillantes.

Erunté, le jeune paladin remercia son céleste allié avant de recupérer son souffle, le coffret, et la route vers le bateau.

Troisième coffret

L'eladrin lui avait indiqué le propriétaire temporaire du troisième coffret, le maître des clés, qui se cachait au tréfond des 100 pointes.

Nulle force ne serait nécessaire, mais la sagesse, car le repaire n'est accessible que par des énigmes multiples.

Aussi, Soren se fit guider pour trouver l'entrée du repaire par une experte des 100, Vandala.

C'est ainsi en belle compagnie que le Libre paladin, franchit une succession d'énigmes qu'il ne révéla a personne par la suite, récupérant le troisième coffret sacré.

Comme dit l'adage, ce qui se passe aux 100 reste aux 100....