Les Arrivistes, la voix d'Altaon

Une voix surnaturelle, plus puissante qu'une centaine d'hommes hurlants, se prononça sur Citria.

Je donne trois lunes au regroupement dit, Arrivistes, avant de lancer des recherche à votre insu. Si vous ne désirez pas vivre selon les préceptes d'Odéon, votre créateur et mon père, vous ne méritez pas la vie, vous n'êtes pas digne de porter le sang Hastane et aucun Hastane ne possède le droit de vivre s'il en est indigne.

Odéon est notre créateur. Depuis les tout premiers instants du Royaume, ses préceptes ont été suivis à la lettre sans déformation temporelle. J'ai pu assister depuis des millénaires aux actions Hastanes et jamais la volonté d'Odéon ne fut bafouée, jusqu'à l'ère de Loic d'Hastane, qui fut détruit par notre Créateur. Me voila ici pour arranger cette seule bavure.

Ainsi, Arrivistes, vous empruntez un mauvais chemin et Odéon ne pourra tolérer cette traitrise. Demeurez Hastane ou acceptez la mort.

Altaon

[Samedi soir]

Missive au Roi Altaon

Seigneur des landes d’hastane,

C’est en tant que porte parole du mouvement Libertin que je vous adresse cette missive. Vous excuserez sa saveur revendicatrice, nous aurions aimé la rendre plus courtoise à votre égard. Sachez que vous n’êtes pas l’ennemi contre lequel nous montons aux barricades ; notre respect envers vous ne pourrait être plus grand qu’il l’est présentement. Toutefois, la couronne que vous portez est pour nous un symbole d’oppression qui nous est impossible de tolérer. Cette monarchie que nous considérons comme un système archaïque freine l’évolution de notre peuple. En effet, en limitant l’autonomie et la liberté des hastanes, ce système politique tend à réduire les initiatives personnelles et enferme l’individu dans un carcan d’ignorance.

En s’éloignant de cette monarchie nous avons pris conscience des lacunes de ce système. Maintenant loin de l’obscurantisme de Citria, nous sommes plus sages et plus déterminés que jamais. Ce faisant, nous avons laissé libre cour à nos pensées et les résultats sont étonnants. Nos réflexions nous ont permis d’élaborer des idées novatrices qui permettent de corriger les lacunes du système actuel et rendre la vie de chaque hastane plus convaincante, parce qu’elle aura plus d’impacte dans la société.

Suivant cette mise en contexte, vous trouverez ce qui est, selon nous, juste et vrai. Nous vous parlerons avec notre cœur : la démocratie, la justice, le sens de la vie, presque tout y passe. Nous avons laissé à nos âmes le loisir de faire un voyage sans retour. Nous sommes coupables d’avoir rêvé à l’espoir, d’avoir donné du sens à nos personnes idéalistes, d’avoir souhaité un meilleur monde pour tous.

Nous sommes des voyageurs, des poètes, des philosophes et des idéalistes. Ce que nous vous proposons aujourd’hui sont les bases d’un changement pour le mieux. Vous êtes le roi, fils de Cilias. Vous avez le plus grand pouvoir, celui de faire la bonne réforme. Nous avons confiance que tous les textes seront lus et étudiés. Nous aimerions avoir vos commentaires par rapport à nos suggestions qui sont loin d’être impossibles. Vous n’êtes pas votre père, vous avez maintenant le contrôle pour exercer un changement. Le libre raisonnement est la prochaine étape dans notre évolution, vous l’avez également perçu puisque vous avez également la possibilité de penser par vous-même. La Démocratie c’est faire confiance au peuple, votre peuple. Vous êtes fils de Cilias, quel est le titre de roi comparé à celui de demi-divin? Pourquoi ne pas souhaiter que la création de votre père soit autonome? N’avez-vous pas assez confiance en elle pour cela? Redoutez-vous tant le changement?

Le temps fait son œuvre, les choses évoluent. Le peuple hastane est prêt à assumer un devoir plus grand. Il est prêt à diriger sa propre destinée ; un parcours qui se feras selon de bonnes valeurs. Liberté, Égalité, Justice, Autonomie, de tous les coins du monde ils en seront jaloux. Créons le vrai bijou de ce monde.

Moderniser l’hastanie, c’est réveiller l’eau qui dort. Au contraire de la rendre plus faible, c’est la rendre plus responsable! Le peuple voudra se battre pour ce qu’il est, pour ses droits et pour son État, puisqu’il deviendra tout cela –créons le Sénat-. Il se sentira d’avantage concerné s’il est conscient de sa propre importance parmi les siens. Enfin il exerce un réel contrôle sur sa destiné. Dire que le peuple Hastane est le mouton de son Cilias serait un blasphème, montrons que ce n’est véritablement pas le cas.

Vous aurez de toute façon le pouvoir. En démocratie la voix de tous est écoutée. Votre statut de demi-cilias vous rapporte immédiatement l’avantage. Vous serez donc assurément Premier Magistrat de notre future démocratie. Votre pouvoir en sera changé, mais vous pourrez toujours contrôlé cette belle expérience.

J’ignore si vos diplomates sont au courant, mais le statut de notre peuple à l’étranger n’est pas très séduisant. Notre peuple est la cible de plusieurs railleries chez de nombreux peuples, même parmi ceux qu’on ose appeler des alliés. La Hastanie est bafouée tous les jours parce qu’on trouve la façon d’y vivre primitive, irrationnelle, hors du bon sens. Peut-être ont-ils raisons? Changeons pour le mieux?

Pour nous, Citria est rendue une ville où la censure empêche la vraie vie, où le désir d’ordre devient malsain et détruit l’art et la philosophie. Nous nous sentons prisonniers de nos volontés par l’encadrement excessif et la crainte du mieux. La vérité : il n’y a aucune évolution chez nous, alors que le reste du monde évolue. Fils de Cilias, les jours noirs que nous a fait connaître Odéon ne sont pas terminés ; cette atteinte aux créations d’Aeltisis ne restera sûrement pas sans réponse et les Cilias ne sont pas supposés influencer le monde d’une telle façon.

Mais vous êtes fils de Cilias, revenu parmi les morts. Vous savez bien des choses et nous aurons besoin de vous pour rénover le système. Roi, je vous demande de bien lire les livres qui suivent. Et surtout d’y réfléchir honnêtement.

Si vous ne souhaitez pas collaborer avec nous et si vous souhaitez notre mort, nous mourrons tous dignement. Sur mon honneur je garantie qu’aucun d’entre nous pleurera s’il est brûlé. Je garantie que nous mourrons en criant du plus profond de notre âme : « Liberté, Égalité, Autonomie! ». Aucun remord ne sortira de notre dernier souffle, car nous avons avec nous la certitude de nos actions.

Notre testament politique sera celui-ci. Nous souhaitons que nos écrits soient gardés à l’index et nisi brûlés. En échange de ce service, nous éviterons de nous venger sur les nobliaux de votre majesté. Car on ne peut effacer ce qui est, les libertins existeront toujours. Vous tuerez nos membres, mais vous ne tuerez pas ce qui nos immortelles idées. Et n’oubliez pas que tôt où tard les persécutés viennent hantés les persécuteurs.

Nous esperons recevoir un commentaire. Votre hurlement est universel, nous saurons écouter.
Nos meilleurs sentiments accompagnes cette missive,
Vos obligés, les Libertins

-Rédigé par Cortez LeMarque, Questeur

Plusieurs livres ficelés suivaient la missive tous avec des titres différents.

Droits Naturels


Je veux exposer l’idée que faire la justice n’est rien de moins que de remplir son devoir. Cette idée de devoir doit être intrinsèquement liée à la morale. Selon moi, ce devoir moral demande d’agir de telle sorte que de traiter tout individu, aussi bien dans notre personne que dans la personne de tout autre, toujours et en même temps comme une fin et jamais simplement comme un moyen. Il faut donc voir chaque individu en tant que la finalité d’une loi et non simplement comme une autonomie légitime qu’un être possède de légiférer . Ainsi, afin que les hastanes puissent vivre en communauté, il faut présumer qu’il existe une forme de morale universelle qui forme les lois justes et qui s’appliquent à tous sans distinction. De ce constat, trois grands concepts de droit se dégagent : la liberté, l’égalité et l’autonomie. Ensemble, ces trois idées forment la base de la justice et de toutes lois justes.

Liberté

L’impératif de la liberté ne présuppose pas uniquement la propension au bonheur mais le fait que les lois reflètent l’expression d’une volonté individuelle et collective. Ce phénomène est nécessaire pour qu’une loi soit légitime et morale. La conscience de la loi morale est un élément essentiel à la liberté. C’est-à-dire, la collectivité doit avoir le sentiment que les lois émanent de leur volonté. Ainsi la légitimité d’un État prenant en charge la justice vient d’un libre choix commun. Pour les libertins, il est évidant qu’il y a une nette préférence à favoriser la liberté dans l’affirmation de l’autonomie et de l’indépendance individuelle en fonction de l’accomplissement du bonheur plutôt que dans un esprit de conscience de sa liberté vertueuse. En effet, ce n’est pas le sentiment de moralité de l’État qui doit primer mais sa fonction de ne pas perturber le bonheur individuel, tout en établissant des règles communes pour le bien collectif. De ce fait, un gouvernement élu démocratiquement représente parfaitement la manifestation du libre choix au bonheur et la soumission d’une partie de notre consentement aux élus représente l’expression de cette liberté.

Égalité

Vox définit l’égalité comme le droit universel de vivre librement. Il implique en effet la reconnaissance morale, puis juridique, de droits individuels qui assurent à chacun la jouissance de ses droits à l’abri du droit des autres. En effet, les droits des uns limitent l’action souveraine des autres. Cette dimension déontologique définit très précisément l'impératif catégorique de cette maxime : Chaque hastane est libre de faire ce qu'il veut pourvu qu'il n'atteigne pas l'égale liberté de tout autre hastane. Cette façon de définir l’égalité vise une certaine uniformité entre les gens de tous les milieux sociaux que ce soit l’égalité en droit ou l’égalité sociale.

Autonomie

Il est nécessaire que chacun fasse librement son devoir propre à l'être raisonnable, qu'il l'accomplisse avec la meilleure intention, dans le meilleur intérêt de tous, pour que disparaisse l’injustice. Pour quelqu’un d’autonome, qui agit selon les règles morales, le véritable obstacle à la pratique du devoir est constitué par les autres, ceux qui n'agissent pas en conformité avec leur tâche. Ainsi en est-il du besoin de réprimer les criminels et les fainéants.

Cortez LeMarque

Le Sénat

Qui compose le Sénat?

Le Sénat est une institution gouvernementale hiérarchisée, mais démocratique. À la tête du Sénat se trouve le Premier Magistrat. Ce Premier Magistrat est élu par les sénateurs pour une période de 3 ans. Après ces trois années, une nouvelle élection est déclanchée. Le Premier Magistrat jouit de nombreux pouvoirs et, proportionnellement, est contraint à de nombreuses obligations. Il est celui qui convoque les assemblés sénatoriaux, celui qui offre le droit de parole à qui veut parler, celui qui représente le peuple comme homme d’État et il s’occupe au bon fonctionnement de la démocratie en chapeautant le travail des Magistrats.

Sous le Premier Magistrat se trouve les Magistrats. Le nombre de Magistrats varie selon les besoins du Sénat. Ils sont également élus par les membres du Sénat pour une période de 3 ans. Habituellement, les Magistrats s’occupent d’une sphère de décision particulière (exemple : économie, militaire, diplomatie, etc.). Ils se chargent d’informer les sénateurs de la situation faisant cour, élabore les projets de loi et s’assurent que la loi est appliquée.

Le reste de l’assemblée populaire est composée par le Sénat qui est issus du peuple. Chaque individu peut de son propre chef se présenter au Sénat dans le but d’y faire entendre sa voix ou écouter celle des autres. Les affaires d’État étant de l’essor de tous, chaque hastane est sénateur et peut donc faire valoir ses opinions.

Déroulement du Sénat

Le Premier Magistrat convoque une assemblée. Le Sénat ne peut se regrouper sans cette convocation. Dans cette convocation, il expose au peuple « l’ordre du jour » de la séance. Lorsque les sénateurs sont regroupés, les Magistrats exposent au Sénat la situation qui fait cour à Citria. Suite à cela, le peuple est invité à faire part de ces commentaires. Les magistrats cessent d'interroger les sénateurs lorsqu'ils estiment avoir recueilli suffisamment d'avis.

Suivant cette période d’information, on invite quiconque, magistrats ou sénateurs, à exposer les futurs projets de loi. Un court débat suit cette période, puis un vote est demandé. Les décisions sont prises à la majorité simple et personne ne jouit d’un droit de veto. Lorsqu’une loi est adoptée, elle est appliquée par les magistrats.

Un sénateur ne doit pas être interrompu, et peut dire ce qu'il veut de cohérent avec un débat politique. Si le soleil se couche avant la fin de la séance sénatoriale, on la reporte au lendemain.

Le pouvoir du Sénat

Le Sénat remplace l'aristocratie. Il est titulaire de l’autorité morale à toute question qu’il tranche. Ainsi, ce qui est décidé par le Sénat est bon puisqu’il s’agit de la voix de tous pour tous. Il adopte donc les lois et décide des positions qu’adoptera l’État.

Le Sénat a également la haute main sur les finances, il maîtrise les recettes et les dépenses. Le conseil populaire autorise chaque année la levée des impôts. En cas de guerre, le Sénat décide de la levée des troupes, du nombre de légions envoyées et de leurs zones d'opération. Il reçoit les ambassadeurs étrangers, et envoie certains de ses membres en ambassade.

Conclusion

Dans un monde moderne, voilà comment une nation devrait être dirigée. Non plus par les aristocrates qui sont bien loin des réalités quotidiennes du peuple, non plus par les militaires qui imposent leur autorité la lame au poing, non plus par les institutions religieuses, mais par l’ensemble de la population. Tous les rouages qui forment une nation, unis dans le même projet qu’est celui de faire de son monde un idéal où il fait bon vivre.

Cortez LeMarque, Questeur

Les bases d’une justice impartiale

Je veux énoncer ce qui est, selon moi, les bases d’une Justice saine qui fait appel à la raison. Cette Justice se dissocie de la religion, puisqu’elle est fait pour tous les individus concernés par elle. En effet, la justice doit être uniforme et doit s’appuyer sur les mêmes bases pour tous. La religion étant une toute autre sphère, - indépendante en soit - elle n’a pas sa place au Tribunal, sinon celle d’adopter les lois religieuses que tout individu vivant sur le territoire hastane doit suivre.

Celui qui rend justice doit être une personne impartiale et neutre. Elle doit baser son jugement selon les preuves qui lui sont présentées. Deux grands concepts doivent être en tout temps respecté pour qu’une justice équitable soit implantée en Citria.

- permettre à toutes les personnes concernées par un litige de se faire entendre.
- prendre une décision en toute impartialité et objectivité.

Le premier principe énonce le fait qu’un accusé doit pouvoir se défendre des chefs d’accusations qui sont portés contre lui. Il doit pouvoir le faire de vive voix devant la personne qui tranchera le litige. S’il le faut, il peut également demander l’aide d’un juriste ou d’un orateur. Bref, ce principe jette les bases d’un carcan juridique par lequel l’accusé a l’occasion de plaider son innocence ou de s’expliquer, selon le cas.

Le second principe fait appel aux obligations du jugeur. Cette personne doit se montrer impartial en tout, et donc n’être affiliée à aucune organisation sinon le Tribunal. Il est important qu’un jugement ne soit pas entaché par les préjugés ou les rancoeurs personnelles. En ce sens, le jugeur doit être une personne raisonnable et impartiale et elle doit trancher le débat selon des critères objectifs.

Puisque la presque totalité des litiges à Citria sont de l’essors de la criminalité, voila les bases d’une justice pénale moderne.

Un système sain ne devrait pas punir que les gestes, mais punir également les intentions criminelles. C’est en ce sens que je propose l’adoption d’une nouvelle façon de voir le droit pénal de Citria, en étudiant chaque cas selon les éléments matériels et la conscience criminel de l’accusé. Je m’explique.

Le fardeau de la preuve :
Pour plus d’équité envers la population en générale, l’individu figurant au banc des accusés devrait jouir d’un certain doute par rapport à sa culpabilité. Pour être prouvé coupable, c’est au poursuivant de prouver selon la prépondérance des probabilités la perpétration d’un crime par cet individu. Or, ce n’est pas à l’accusé de prouver quoi que ce soit, mais au poursuivant de présenter le fardeau de preuve suffisant pour mener à un jugement de condamnation.

Chaque infraction est composée de deux éléments : l’élément matériel et l’élément mental. Pour qu’une infraction soit constituée, il appartient à l’accusateur de prouver que ces deux éléments existent ensemble.

Pour qu’un individu soit reconnu coupable d’un crime, il doit découler de la preuve :
-qu’un certain acte, évenement ou état de choses interdit par la loi a été causé par l’accusé (élément matériel)
-que la conduite de l’accusé est accompagnée d’un état d’esprit criminel (élément intentionnel)
-que cette conduite illégale est prévue et sanctionnée par une loi ou un édit royal.

Par exemple, prendre de l’argent dans une caisse est un acte neutre et ne signifie rien aux yeux de la justice. Il faut donc associer cette prise d’argent à une infraction, comme le vol, pour envisager l’entrée en jeu d’un crime. En effet, cet argent peut-être prise par son propriétaire ou avec son autorisation et dans un tel cas il n’y a pas d’infraction, l’élément intentionnel étant inexistant.

L’élément matériel de l’infraction comprend deux composantes, soit le comportement de l’accusé, sous forme d’acte ou d’omission, et toute circonstance qui fait partie de la définition de l’infraction. La principale difficulté reliée à cela découle du fait que l’élément matériel varie en fonction de l’infraction. Dans le cas d’un homicide, c’est le résultat qui est incriminé peu importe le mode d’exécution utilisé. La mort pourrait être le résultat d’un empoisonnement ou d’une strangulation. Par contre, pour le parjure, c’Est la conduite qui est visée. À partir du moment où une personne témoigne sous serment tout en sachant que ce qu’elle dit n’est pas vrai, elle commet un parjure.

L’élément intentionnel se rapporte à l’intention coupable d’une personne. La preuve de cet élément est nécessaire afin d’éviter que celui qui est moralement innocent, c’est-à-dire qui ne comprend pas ou qui ne désire pas les conséquences de ses actes, soit déclaré coupable. Pour être qualifié de criminel, l’acte reproché doit avoir été accompli consciemment. L’état mental requis pour qu’il y ait responsabilité devant la loi consiste dans la plupart des cas dans :
a) l’intention d’accomplir l’élément matériel du crime
b) le fait que la personne prévoit ou sait que son comportement entraînera ou pourrait entraîner l’élément matériel

Cet aperçu préliminaire serait incomplet si il n’était pas dit quelques mots sur les moyens qui existent actuellement pour contrer la criminalité. L’accent est de plus en plus mis sur les mesures préventives. Ainsi, on parle de prévention défensive du crime au moyen des diverses mesures communautaires visant, entre autres, à garantir la fidélité religieuse des hastanes. C’est donc en rendant interdépendante les guildes entres-elles que nous créerons un véritable réseau pouvant contrer autant le crime que les valeurs criminelles.

Bref, la criminalité est un problème complexe qui ne peut être résolu en ayant recours uniquement à des méthodes simplistes, dogmatiques et monolithiques. Il s’agit d’un phénomène social et, à ce titre, il devrait être envisagé dans son ensemble et dans sa toute complexité en tant que phénomène qui affecte et concerne chacun d’entre nous.

Cortez LeMarque, Questeur

Ainsi vous me demandez à moi, Altaon, Fils d'Odéon, de renier toutes les raisons pour laquelle Odéon nous a créé.

De renier sa Loi et de nous embourber d'une administration lourde qui paralysera le Royaume lors d'une moindre décision?

Vous me demandez d'abattre tous les préceptes qui justifient notre vie, notre existance, afin d'assouvir vos vils idéologies digne de Narshoul et des Nargolith?

Vous êtes pire qu'un Hérétique, qu'un Coeur Noirci. Vous êtes un profanateur du sang Divin et vous êtes le pire des indignes que de porter notre sang.

Vous n'auriez jamais du avoir droit à la vie.


Le Royaume Hastane est Grand et son essort de Conquête ne fait que commencer. La Lumière Divine de notre Cilias est la seule valable sur ces landes. Nous la respecterons nisi par respect mais par devoir envers notre Créateur. Notre rôle est d'assurer sa victoire sur les landes, en tant que Cilias Suprême. Ses principes seront respectés car sans lui, nous n'existeront pas.

Il est la Créateur, il est le Conquérant et il est la Vérité. Vous avez dévié de sa vision, vous avez été perverti par la faiblesse de Narshoul. Vous avez montré une lacune quant à votre fierté d'appartenir à notre race. Vous avez démontré une ouverture d'esprit permettant de mettre sur un pied d'égalité notre Race Suprême et les autres races.

Votre esprit est tordu.
Votre mentalité est utopique.
Votre foi est corrompue.
Votre âme est détraquée.
Votre honneur est bafoué.
Votre vie est raté.

Vous êtes désormais l'Ennemie du Royaume. Vous n'êtes plus digne d'exister et de porter le nom d'Hastane. Vous avez renoncé à Odéon, vous l'avez trahi, vous avez trahi votre Nation, votre Peuple. Pour ce crime divin, vous ne méritez plus d'exister, vous avez perdu ce Droit.

La Justice d'Odéon est celle qui prévaudra!

Soite. Que la folie d'Odéon soit entendu.

l'illuminé

Que ma chair brule dans les flammes
La liberté donnera l'envol à mon âme