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| BG : Nathaniel Edar | |
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Nataniel Edar. Citadin Impliqué
Nbre de messages : 550 Inscription : 04/02/2009
| Sujet: BG : Nathaniel Edar Mer 04 Fév 2009, 9:09 pm | |
| Bouleversement de l'équilibre
Une vie aussi paisible que celle de Nataniel n’aurait, selon plusieurs, jamais pu être gâché par quoi que ce soit. Vivant paisiblement dans une maisonnette près d’un ruisseau, dans les boisés entourant la Sainte Cité, aucune ombre n’obscurissait la vie paisible d’un jeune enfant comblé des simples bonheurs de la vie. Son père, Syal Edar, était maintenant devenu un homme serein, dénudé de toute rage, et sa mère, elle, n’avait jamais réellement changé, toujours aussi souriant et passionnée de la vie, valeurs qui, aujourd’hui encore, habite le jeune Nataniel.
Mais c’était se tromper que de croire qu’une âme aussi tourmentée que celle de Syal aurait pu trouvé un répit aussi facilement, de par une femme qui était, à elle seule, capable de retenir, museler, cette rage qui l’habitait. Au fur que les années passaient, on voyait que le Sorcier ressombrait lentement mais sûrement dans ses idées ténébreuses, laissant de coté sa famille afin de mettre en priorité ses plans que beaucoup auraient qualifiés d’insensé. Il était passé d’un père serein et calme à un être solitaire et taciturne.
Mia Desilets, mère du jeune Nataniel, tenta, en vain, de le préserver de cet état, de lui faire oublier ces sombres pensées, mais rien n’était possible à faire. Elle décida, plutôt que de sauver un homme qui, visiblement ne voulait pas se sauver lui-même, de sauver sa propre vie et celle de son fils. Elle emmena le jeune Hastane avec elle, sous les contestations de son paternel qui, à ce moment précis, semblait prêt à ne plus écouter ses sinistres tentations, si tel était le prix pour la convaincre à demeurer auprès de lui. Pour une raison qui lui est inconnu, sa mère décida de ne pas l’écouter et de partir. La suite est connu de très peu, mais, après avoir retrouvé quelques dépouilles, certains s’osent a affirmer qu’il serait mort, non loin de la cité, dans une vaste crevasse.
Suite à ces rumeurs, on l'emmena chez Séphora, ou il demeura caché durant des semaines, sans bouger de sa chambre. Il lui fallu quelques mois afin de se rétablir complètement, restant à la demeure du Chevalier, souvent assis sur le rebord de la fenêtre, détaillant le paysage qui avait à peine changé, malgré le temps qui avait passé. Il voyait, de sa chambre, Séphora entraîner quelques troupes pour le combat, détaillant les enseignements qu'il donnait à ses apprentis, comme pour s'impregner de ceux-ci. Il ne cessa de regarder les entraînements donné par celui qui l'hébergeait, passant parfois des journées à admirer les troupes qui se démenaient à apprendre ce que l'imposant homme leur dictait. On pouvait même l'entendre, parfois, la nuit, dans sa chambre, gémir sous l'effort de ses entraînements solitaires, armé d'un poteau de bois qu'il avait su arracher de son vieux lit, frappant dans le vide, mais, pour lui, nul entraînement n'était plus efficace que celui qu'il menait. Séphora, entendant ces efforts transparaitre de par sa voix, vint, un matin, le réveiller plus tôt qu'on ne le réveillait habituellement, alors que le soleil lui-même n'avait pas terminé son éveil.
"Viens avec moi Edar."
Le petit se réveilla prestemment, étonné que le Chevalier ne vienne le réveiller afin qu'il le suive, jamais cela n'était arrivé, depuis les quelques semaines qu’il habitait avec lui. Il s'habilla chaudement, vu la froide journée qui s'était annoncé. Il suivit ensuite le pas de l'homme, intimidé d'être en sa présence, silencieux, ne sachant que dire, ne faisant qu'obéir à celui qui lui accordait un toit et un bol bien rempli au soir.
Il fut mené sur l'ère d'entraînement, reculé dans Citria, le tout n'ayant rien d'une réelle ère d'entraînement, étant plutôt un cercle de terre qui avait été battu de par les pieds des guerriers en mouvement lors de leurs batailles. Nataniel ouvra grand les yeux, admirant l'ère comme si rien n'avait été plus beau à ses yeux qu'un cercle de terre battu, portant des dénivelations un peu partout sur sa surface. Il détourna alors ses yeux vers le Guerrier qui prenant lentement deux lames de bois, s'approchant du jeune hastane, lui en tendant une sans un mot. L'enfant détailla la finesse de la lame avant de la prendre d'une main hésitante, voire tremblante, relevant le regard vers le Chevalier qui reculait lentement, fixant le jeune Edar dans les yeux.
"Je vais t'entraîner Edar, afin que tu porte fièrement le nom de ton père, et non pas pour que tu te fasse battre par le premier voyou que tu croiseras"
Nataniel ouvra grand les yeux, balbutiant quelques mots, mais rien de concret n'en ressorti, le jeune enfant étant trop intimidé de par les paroles et la présence du Chevalier qui se tenait devant lui, arme d'entraînement à la main
"Mais... Mon père était un hérét..."
"Tais toi et écoute !"
Le gamin se tut aussitôt, devenant raide comme une planche, les yeux toujours aussi ouvert, fixant l'homme devant lui avec nervosité, comme le démontrait son corps tout tremblant. Il hocha alors la tête lentement, apeuré. Toutes ces récents événements qu'il avait subi n'étaient rien comparés à se retrouver devant un homme qui ne vous avait jamais adressé la parole et qui se disait maintenant prêt à vous entraîner, lame à la main et son nom arborant la gloire. Il allait être entraîné par Séphora lui-même, ancien Commandeur de l'Armée de l'Aube et celui qui avait réussi à vaincre son père, sans le tuer. Il se sentait à la fois honoré et apeuré, ne sachant s'il méritait tel prestige. Il accepta tout de même, le choix n'étant pas réellement là, c'était plutôt une obligation que d'écouter un homme faisant 4 fois votre carrure et qui vous impose le silence.
"Premièrement, je ne veux plus voir cette nervosité dans ce regard. Je veux que rien ne t'intimide, sinon, tu ne seras rien mis à part une proie facile. Tu ne dois jamais ressentir la peur, car c'est elle qui pourrait t'emmener à la mort. Si tu n'es pas prêt à te battre, je ne t'enseignerai jamais les techniques qui te permettront de le faire. Je veux que tu vienne et que tu me frappe de toutes tes forces, sans hésiter."
"Qu.. ? Mais... J... Je..."
"Je t'ais dit de te taire ! Éxecute !"
L'enfant tremblait toujours de tout son corps, mais se lanca malgré tout à l'assaut du Chevalier, courant mollement, si l'on aurait pu appeller ça courir, le gamin ayant peine à poser un pas devant l'autre sans trébucher. Il leva sa lame, mais ne pu jamais la laisser fendre l'air et atteindre le Chevalier qui attendait, garde baissée, que l'hastane ne le frappe. Mais rien n'arriva. La lame de Nataniel demeura suspendu dans les airs, au bout de ses bras tremblotant. Séphora secoua la tête et le poussa doucement au sol, en appliquant une petite pression à son front. L'enfant trébucha facilement, tombant dans la terre humide du matin, puis fixant ensuite le Chevalier.
"Entraîne toi, je veux que tu n'hésite plus à me frapper. Reviens me voir lorsque tu seras prêt. D'ici là, pratique toi, tu en as besoin."
Puis l'homme tourna les talons avant de quitter, laissant le gamin seul au sol, silencieux et surpris. Il attendit jusqu'à ce que des hastanes n'arrivent, désireux de s'entraîner, et se proposant comme adversaire à tous les hommes présents, mais tout ce qu'il vit n'était que le refus, nul n'accepta de se mesurer à lui, non pas craignant la défaite, mais craintif de lui infliger une quelconque blessure. Il soupira donc, puis emboita le pas pour quitter l'endroit lorsqu'un homme lui imposa l'immobilité en lui criant quelques paroles.
"Toi ! Le gamin ! Attend !"
Nataniel se retourna, voyant l'Hastane en question, un visage qui lui semblait récemment familier, une lame de bois à la main, lui souriant et lui faisant signe de s'approcher d'un mouvement de la main. L'enfant s'approcha alors, lentement, le regard posé sur le sol, puis arriva devant son interlocuteur, relevant le regard afin de le fixer droit dans les yeux.
"Tu veux t'entraîner, nisi ?"
"Ha... Haec !"
"Bien... Je suis Gabriel, tu sais ? D’Argon..."
L’Hastane, à peine plus âgé que lui, lui tendit alors sa main, main que le gamin s'empressa de serrer, souriant d'un air forcé, puis prononcant quelques paroles nerveusement, sa voix étant brisé de par le stress qu'il ressentait.
"J.. Je... Suis Nataniel."
L'enfant hocha du chef ensuite, souriant comme pour réconforter Nataniel, lui enlever cet air nerveux qu'il portait face à lui. Il lâcha alors la main du petit et se recula, puis regarda autour de lui, avant de se diriger vers un endroit libre ou les deux hastanes pourraient s'entraîner en toute quiétude, sans être dérangé par les autres guerriers qui sortaient des limites de leur terrain.
"Bien... Je commencerai facilement, tu ne semble pas être réellement habitué. Fais de ton mieux pour ta part, je te dirai ce que tu dois améliorer"
Le jeune enfant hocha vivement de la tête et s'élanca vers son désormais comparse en criant quelque peu, donnant visiblement tout ce qu'il avait pour ce combat, levant haut sa lame afin de toucher Gabriel. Mais ce dernier esquiva le coup avant d'atteindre le jeune hastane facilement et doucement, sur le haut des hanche, le faisant involontairement trébuché par la fait même.
"Tu te tiens trop fragilement sur tes jambes, tu dois être solide."
Le gamin hocha du chef en se relevant de par lui-même, reprenant ensuite l'entraînement, entraînement qui dura toute la journée, donnant au jeune Nataniel beaucoup d'apprentissage, ce dernier s'imprégnant des bases du combat, ayant accompli de grands progrès en une seule journée d'entraînement. Il revint tard le soir chez lui, ses vêtements salis de terre, son visage portant un peu de sang et arborant un air piteux. Il avala rapidement tout le contenu de son bol, affamé d'une faim que lui avait donné l'entraînement ardu, puis alla se coucher, dominé par une fatigue démesurée pour une simple journée de labeur.
Dernière édition par Nathaniel Edar le Mer 04 Fév 2009, 9:22 pm, édité 2 fois | |
| | | Nataniel Edar. Citadin Impliqué
Nbre de messages : 550 Inscription : 04/02/2009
| Sujet: Re: BG : Nathaniel Edar Mer 04 Fév 2009, 9:09 pm | |
| Début d'une nouvelle vie
Le lendemain, il se fit à nouveau réveiller par la main imposante de Séphora qui le brusqua, le tirant de cet envoûtant sommeil. Nataniel se réveilla en sursaut, secouant la tête vivement, tentant de voir, au travers de ses yeux mi-clos, qui le tirait ainsi de son repos si bien mérité.
"Allez, habille toi"
Nataniel s'exécuta, dans cet état entre le sommeil et le réveil, posant des gestes sans savoir si c'était les bons gestes qu'il posait, si les mouvements qu'il exécutait étaient bien réels ou s'il s'était rendormi. Il sorti de la demeure, un peu plus réveillé, sa lame de bois, déjà usé, à la main, suivant le Chevalier qui entama le pas vers l'ère d'entraînement, silencieusement. Il se replacèrent exactement comme la veille, mais cette fois-ci, Nataniel n'était plus le même. Il avait connu l'entraînement, avait goûté des dizaines et des dizaines de fois à la terre sur laquelle il se tenait, il avait parré coups et en avait donné, en avait encaissé, certains difficilement, d'autres plus aisément, mais son corps les avait tous ressenti, du premier au dernier. Il se tenait, droit, la main fermement refermée contre le pommeau de son épée, détaillant la gestuelle du Chevalier.
"Bien... Frappe moi"
Séphora parla d'une voix neutre, son visage toujours aussi impassible portait son attention sur le gamin, d'une posture décontracté, la main à peine sur le manche de son épée, attendant Nataniel d'un air mou, garde baissée, peu craintif face à l'enfant.
"Tentez de me parrer..."
Le Chevalier fronca le regard devant la remarque et souria finalement, resserrant sa poigne sur l'arme, hochant ensuite de la tête en attendant toujours le jeune enfant, droit et décontracté. Nataniel comprit alors que bien que l'homme face à lui ne s'était pas positionné comme il le devait, le gamin devait craindre sa réaction, car ce même homme n'était pas n'importe qui, et qu'il avait vu de plus fier guerrier que le jeune fils d'un coeur noirci. Il s'élanca donc, la lame à ses cotés, pointant légèrement le sol, son regard ne déviant en aucun cas de sur l'homme, sa tête légèrement incliné, ses traits laissant voir un air à la fois concentré et rageur, ses mains se refermant d'avantage sur le manche de bois au fil de sa course, puis il prit son élan en laissant un long cri lui échapper, obligeant ensuite la lame à décrire un arc dans les airs, sifflant alors qu'elle fendait l'air lui-même, se dirigeant directement sur le bras gauche du Combattant devant lui. Il cru durant un court instant que le bois de la lame toucherait bel et bien le Chevalier, mais la réaction de celui-ci fut rapide et fluide, la lame de l'ancien Commandeur venant percuter la sienne en à peine un centième de seconde, la cassant par le fait même, laissant d'une part la moitié d'une lame travaillée retomber au sol, et d'une autre part, le manche dans les mains toujours en mouvement de Nataniel. Le gamin frappa l'air, tournant sur lui-même à une vitesse ahurissante, tombant finalement au sol, sur la terre encore molle de la veille.
L'enfant fixa le manche de son arme, puis leva le regard vers Séphora, étonné de sa vivacité. Il demeura au sol, agenouillé, resserrant quelque peu la poigne sur son manche, laissant un long soupire lui échapper, avant de rebaisser son regard vers la terre, honteux de ce qu'il venait de subir. C'est alors qu'il releva les yeux en entendant le son de la voix de Séphora, d'un geste rapide de la tête.
"Ce n'était pas si mal. Tu as très certainement du potentiel. Je t'entraînerai, Nataniel."
Il avait prononcé son nom. Il l'avait appelé Nataniel, non pas Edar. Il avait su différencier ! Il avait vu dans le regard de Nataniel autre chose que Syal, il avait vu... Finalement. L'enfant se releva alors, puis prit une stature droite, le manche de sa lame brisée toujours en main, regardant l'hastane à l'imposante carrure qui se tenait devant lui.
"Vas courir jusqu'à la demeure et ramène des épées d'entraînement"
Nataniel hocha de la tête, puis emboita la course vers la demeure, revenant quelques minutes plus tard, à bout de souffle et trois lames de bois en main, les jetant au sol et reprenant ensuite son souffle. Séphora hocha de la tête, satisfait et reprit la parole en voyant l'enfant reprendre ainsi ses forces.
"Debout ! Combat moi !"
Nataniel prit un air confus, se demandant si c'était une blague, mais se releva, le souffle toujours aussi court, prenant mollement une des épées et se placant devant Séphora, plié, le respire bruyant. Le Chevaucheur s'élança, débutant alors le combat. Combat qui fut enchaîné immédiatement d'un autre, qui fut à son tour suivit immédiatement d'un autre combat, sans même que le jeune Nataniel ne puisse reprendre son souffle. La journée se passa ainsi, le souffle que Nataniel cherchait le matin n'ayant jamais rejoint ses poumons, tant qu'à la fin de la journée, il frolla l'inconscience, fatigué, ayant atteint ses limites, limites que voulait visiblement repousser Séphora, ne cessant d'enchaîner les combats et les coups contre un adversaire qui tenait à peine debout.
Ainsi passèrent les jours que Séphora pouvait consacrer à l'apprentissage du jeune Edar, ce dernier progressant rapidement, rivalisant bientôt avec la majorité des guerriers, à l'âge de 15 ans, étant même capable de mettre au sol certains soldats de l'Armée de l'Aube qui acceptait gentilment ses duels, les prenant alors à contre-pied à l'aide d’une défense qu’il s’efforçait de perfectionner. Et ce talent qui avait soudainement émergé de lui n'était pas le fruit d'un simple hasard. Au contraire, c'est son acharnement à l'entraînement qui apporta à Nataniel tout ce succès lorsque la lame touchait sa main et que sa concentration l'envahissait, ne lui laissant qu'un seul désir à l'esprit : Apprendre. Il était en effet non pas un guerrier qui avait pour seul objectif d'amasser les victoires pour ensuite être couvert de gloire, il en était même tout le contraire. Son seul désir était de pouvoir devenir meilleur, non pas pour pouvoir un jour être chanté de par les meilleurs bardes, mais bien parce qu'il s'était lui-même surpris à adorer l'art du combat et d'en vivre en conséquence, axant chacun de ses gestes, de ses nouvelles habitudes, en fonction de devenir meilleur, d'améliorer son état physique afin que son apprentissage se fasse dans la plus grande aisance. Il vivait désormais en combattant, donnant tout son temps, chaque jour, chaque heure, chaque minute, afin de devenir meilleur, et d'avoir la plus grande culture sur l'art de la Guerre. Et cet apprentissage rapportait des dividendes, lui apportant le respect des autres lorsque ceux-ci voyait l'ancien martyr se défendre avec autant de fougue et de talent, ressortant triomphant de combat qui semblait voué à l'échec avant même que le duel n'ait commencé.
Malgré ces succès, malgré ces victoires, Nataniel demeurait humble et modeste, ne prenant pas tout ceci comme d'autres l'auraient fait. Il voyait en la victoire autant d'apprentissage que dans la défaite et dans la défaite autant de succès que dans la victoire. Pour lui, peu importait l'issu du combat, l'important était d'améliorer ses techniques et de les mettre à l'épreuve lors d'un véritable combat, afin de voir si ces dernières étaient efficaces ou non. Il s'amusait aussi à copier certaines techniques, avec plus ou moins de précision, mais la plupart du temps, ses essais se révélaient vains ou inutiles, car les techniques copiées ne lui apportaient rien qui puisse véritablement l'aider en situation de combat.
De toutes les méthodes qu'il utilisait pour apprendre, la lecture de livres traitant sur la guerre était l'une de celles qu'il appréciait le plus, ayant probablement pris de son père ce plaisir de lire, de sentir qu'une personne lui parlait au travers de son écriture, au travers de la simple encre sur du papier. Il se rendait à la bibliothèque à chaque jour, espérant en ressortir plus fort et mieux éduqué sur l’art auquel il dévouait son existence.
Les années passèrent ainsi, l'entraînement s’enchaînant, jour après jour, un livre venant parfois remplacer sa lame, et les longues marches en forêts venant remplacer son bol de nourriture. Malgré toutes ces activités, le jeune Edar demeura discipliné et vertueux, ne déviant pas comme avait habitude de faire son père. Il s'était, à seulement 17 ans, révelé comme un prometteur guerrier de la cité, qui, avec le temps, deviendrait très certainement l'un des chevaliers d'élite, comme la plupart de ceux ayant appris à l'école de Chevalier de l'ancien Commandeur.
Ainsi grandit Nataniel, tentant de redorer le nom des Edar, de par ses actes qui se voulaient preux, actes qu'il accomplissait depuis sa jeunesse, actes qui lui avaient apporté douleur et épuisement, mais qui, aujourd'hui, lui apportait le respect d'autrui et surtout qui avait fait de lui un homme autre que son père, avec qui on le jugeait trop souvent à tord, et le jeune Hastane était bien décidé à montrer à ces gens que leur jugement était erroné. Peu importe le prix que cela coûterait, Nataniel s'était juré de redorer le nom des Edar. | |
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