Les leçons d'une fille d'écurie

Sujet: Les leçons d'une fille d'écurie Mar 03 Mar 2009, 1:08 am

De la main d'Euryale, provenaient ces écrits. Empilés soigneusement sur une étagère, à l'écurie, ils assuraient la pérénnité de l'entretien des chevaux à quiconque assurerait les soins de l'Écurie. Le tout dans un style d'écriture teinté de pragmatisme et d'une candeur naïve.

-¤Comment ferrer un cheval¤-

En premier lieu, il faut inspecter les sabots de la bête. S'ils arborent déjà un fer, il faut le retirer. Ensuite il faut égaliser le niveau de corne entre les sabots et retirer le surplus avec une lime. En même temps, il faut nettoyer le sabot, pour que rien ne se soit logé dans celui-ci qui puisse blesser la patte.

Il faut ensuite choisir des fers de la bonne taille, et les disposer sur le pourtour du sabot.

Ensuite, il faut poser les clous dans le fer, bien droit. en tenant fermement la patte du cheval et veillant à ce qu'il reste calme, pour fixer le fer. Il faut enfoncer entre muraille et sole du sabot, le cheval ne pâtira d'aucune douleur.

Les clous sortiront sur le pourtour du sabot. Il faudra les replier légèrement avec le marteau, pour qu'ils tiennent en place, et ensuite les limer, pour que la marche du cheval soit sans accroc.

Les leçons d'une fille d'écurie SABOT

Citadin Impliqué Nbre de messages : 543 Inscription : 21/02/2009

-¤Les espèces équines de teilia. ¤-

Abyssinien :

Un cheval à la robe exclusivement noire. L'on raconte que les nargolith en font élevages de prédilection. Une bête polyvalente, capable de rapidité et d'endurance. Les femelles de cette espèce ont une étrange propension à mettre bas en abysse et en hiver, d'où leur nom.

Aérios :

Une bête au pelage couleur généralement crème, ou beige, parfois moucheté. Ce type de bête est également polyvalent, bien qu'il soit généralement plus apte aux longues courses qu'aux travaux d'endurance, nécessitant une force brute. Son crin, généralement plus foncé, est très long de nature. L'on rapporte son élevage à la Citria antique, bien que cette bête ait été transposée dans le désert, lors de l'avènement du peuple kheijan.

Akhal'khei :

Ces bêtes, du désert kheijan, relèvent du mythe. Il s'agit de chevaux sauvages, à la robe dorée et luisante. Certains kheijans, compte tenu de leur présence au sein de leur terre et de leur nature polyvalente et exceptionnelle ont rendues ces bêtes sacrées, au point de leur donner un ton d'exclusivité.

Angevin :

Il s'agit d'un cheval beige, de demi-sang, généralement moucheté de brun ou de blanc. Il a usuellement la crinière courte sans qu'on la lui coupe. Un cheval d'élevage hastane, dans la même lignée que l'espèce des Aérios.

Cayuse :

Des chevaux très robustes, très musculeux, très grands. Les nalkiris ont prévilégié depuis longtemps leur élevage, compte tenu de leur haute stature ainsi que de leur coutumes fusionnelles avec leur bête qu'on les chevaucheurs nalkiris, qui imposent à leur bête le partage d'un quotidien très exigeant physiquement. Les pelages des Cayuse sont de tons variés. Certains naissent noirs, d'autres bruns, ou d'autres encore dans des tons de gris ou de beige. Ils peuvent donner un demi-sang intéressant, compromis entre diverses races de chevaux de plus faible stature, afin de donner une progéniture portant les caractéristiques recherchées du parent de l'autre race, qu'il s'agisse d'un attribut ou d'une couleur, mais ayant la force et l'endurance du Cayuse.

Cheyu :

Nomades kheijans comme nalkiris semblent prévilégier cette race de chevaux usée à l'endurance, aux couses de longue haleine. Faite pour les nomades, le pelage des Cheyu tire sur le beige ou le brun.

D'Auvergne :

Il s'agit d'un cheval léger, plus souvent à la robe baie tirant sur le roux. Cependant, certains de l'espèce ont la robe noire ou crème. Idéal pour la course, ou encore pour la chasse.

De Trait :

Un cheval très endurant, fait pour le labour, et pour trainer de lourdes charges sans se fatiguer. Peu rapide. Usuellement en robe pâle. Nommé "cheval porteur" par habitude.

Faras :

Type de cheval d'élevage kheijan, principalement utilisé par les caravaniers. Évoque le cheval de trait. Presque aussi musculeux que le Cayuse, mais adapté au désert. Robe pâle, usuellement beige. Les gens le nomment usuellement "cheval porteur".

Guajira :

Les origines de l'espèce demeure floue. Une légende lie la race à une cité d'Ocre et de pierre de sable, d'une prospérité éteinte, dont les habitants auraient amené la création. L'espèce animale aurait donc survécu à la ruine de cette cité, dont le nom est perdu. Une espèce très frèle, mais très rapide. Peu endurante. Un cheval de course. L'on dit qu'il y avait piste, en cette cité, ou ces chevaux de robes variées compétitionnaient à la course, pour l'amusement des citadins.

Mort-coursier :

Chevaux mortans, aussi dits nécro-chevaux. Ils sont chevaux, ramenés par les forces noires de l'étreinte du cycle et de la mort, généralement par les morts piétants, dont d'eux seuls ils tolèrent d'être montés.

Runis :

Il y a une décade, un illusionniste nébulix décida un jour de faire bénéficier monture de ses dons. Il décida d'infuser, grâce à son pouvoir, runes magiques à même la chair de l'animal. Quelques férus de magie prirent exemple sur lui, et reproduire sa manoeuvre folle. L'espèce des Runis, chevaux enchantés, semble être à la mode particulièrement à Hildrim car dotée de manière durable d'enchantements bien particuliers. À la guise du créateur. Il va de soi qu'encore aucun illusionniste n'a créé oeuvre de l'espèce Runis qui se lègue à sa descendance, bien que les voix de quelques mages contredisent l'hypothèse.

Xiumi, dits Étheryls :

Chevaux créés uniquement par l'illusion ou la magie. Ils ne répondent pas aux lois de ce monde, et les chevaux de chair et de sang ont tendance à réagir étrangement à leur contact. Les nébulix ont été précurseurs de la création de cette race, si ce peut être dit, équine.

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-¤Reproduction des chevaux¤-

-Accouplement des bêtes :

La jument, en ses chaleurs, réagit favorablement à l'approche d'un étalon. Il est donc important de jumeler, dans un même box, l'étalon reproducteur et la jument à engrosser. La saillie devrait se faire tout naturellement. Il est primordial de les laisser dans le même box afin de s'assurer que la jument est bel et bien engrossée.

-Mise bas :

Pour l'accouchement, il est bien de laisser un box assez grand. La jument présente des signes avant-coureurs dans les jours précédents l'accouchement. Celle-ci aura tendance à uriner et déféquer plus souvent, elle sera plus nerveuse et emportée. Ses mamelles deviennent gonflées et produisent du lait. Il faut laver la jument régulièrement, afin de l'appréter. Lorsque l'accouchement aura bientôt lieu, préparer le sol avec de la paille, ou encore des couvertures afin d'amortir le choc si la jument reste debout. Il est préférable d'attacher sa queue, avant l'accouchement.

Généralement, la jument devrait s'allonger. À l'accouchement, la jument perd une grande quantité de liquide (ses eaux). C'est signe que l'accouchement débute. Après un peu d'effort, l'amnios, une membrane immaculée renfermant le poulain, devrait poindre.

Les sabots antérieurs devraient poindre en premier. Puis le museau et la premiere moitié du corps. Il se peut que la jument prenne du repos à la demi de l'accouchement. C'est une chose normale et fréquente. Ensuite, le reste du corps du poulain, toujours enveloppé de l'amnios, devrait passer.

Si la membrane ne se brise pas d'elle-même, il faut en dégager le poulain, doucement, puis nettoyer le museau du poulain en premier afin de lui permettre de respirer.

Si un saignement marque l'amnios blanc, il faut donc l'ouvrir au plus preste pour éviter au poulain d'étouffer.

Si un sabot antérieur du poulain coince au passage, il faut le dégager, les mains humectées d'eau.

Après l'accouchement, il est possible de nettoyer la jument et le poulain, et l'aider un peu pour l'aider à se redresser pour téter.

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