Mon cher frère,
Vos plus précieux amis et vos anciennes maitresses me tuent littéralement de questions à votre propos. En vérite, je meurs de gène de ne savoir quoi leur dire et d'avoir à leur inventer quelques actions épiques que vous avez sans doute accompli au service du roi. D'ailleurs, je profite de cette missive pour vous conjurez à nous donner de vos nouvelles, de vous et de nos deux soeurs.
Quant à moi, l'ennui me ronge trop. L'emploi que j'occupe dans cette petite ville terrible qu'est Lys-en-Sylve me déprime. Ô, ce n'est pas que je répugne le bon métier de procureur, mais il me semble que j'aspire à mieux que de châtier les petits filous sans envergure que nous avons ici.
C'est pourquoi je prends la décision de vous rejoindre en Citria afin de faire également mon entré dans le grand monde. Il me tarde que vous me présentiez à l'élite du monde moderne afin que je puisse apprendre d'eux tout ce qu'un gentilhomme se doit de savoir. La politesse et le lien filial qui nous uni vous oblige donc à me faire bon accueil.
Je serai parmi vous dans un peu plus de trois mois, le temps que je termine ici quelques affaires et que j'investisse le peu de fortune qu'il me reste afin de pouvoir compter sur une rente adéquate lorsque je serai à vos côtés. D'ici à ce que je vous embrasse de corps, soyez certain de mon affection et de ma concidération à votre égard.
Hadrien Rimbaldi de Castelcerf