Missive à l'archévêque Gilbert Gondemar

La lettre était scellée du sceau royal et avait été livrée en personnage par un page du palais.

Citation :

Mes salutations les plus sincères, archévêque,

Peut-être aurez vous eu vent des nouvelles que je vous apporte avant même que celles-ci ne soient couchées sur le papier, toutefois, je me permet de vous écrire pour vous faire part de mes préoccupations concernant entre autre le cas de Hyara Myriakis.

Lorsque mon attention à été porté sur cette affaire, j'ai été supris d'apprendre de la bouche de la garde qu'un jugement sur son cas avait été rendu, bien que nul trace ne figure de cette décision dans les papiers du clergé, selon le cardinal. En attente de l'application de cette peine, l'emprisonnement de l'accusée s'est éternisé. En regard du respect que j'éprouve pour le chevalier D'Argon et pour la justice d'Odéon, j'ai fais libéré la prévenue sur la parole du chevalier que celle-ci resterait en nos murs jusqu'à ce que sont jugement soit rendu et dûment appliqué. J'ai confiance en la parole du chevalier et si la dame venait à manquer, il en porterait personellement le blâme.

Soyez assurer que la garde et vous même maintenez mon entière et pleine confiance. Toutefois, dans un soucis de transparence et de droiture, je vous conjure de prendre le temps de délibérer sur les affaires qui vous sont confiés et de publier, en bonne et due forme, les jugements rendus avant de d'appliquer les sanctions appropriées.

La rédemption des âmes qui se sont écartés du droit chemin doit être prioritaire pour notre peuple. En cas extrême, seulement, doit-t-on purger les âmes impies sans la moindre compassion.

J'ai confiance que vous rendrez un jugement adéquat et proportionnel aux faits avérés dans cette affaire, mon brave. Encore une fois, je ne met pas en doute votre jugement et votre volonté d'accomplir la volonté d'Odéon. Je tiens seulement à ce tous puissent dire que la justice hastane est une justice véritable, aux yeux des hommes et aux yeux d'Odeon.

Que le justicier vous garde et guide votre jugement,


Cedrick de Montblanc, Souverain d'Hastanie

Votre Majesté, mes avés les plus distingués.

Depuis longtemps j'ai eu la chance de réfléchir à son cas, celle-ci étant confinée dans notre citée le temps que je réfléchisse à savoir que faire de son cas. S'étant échappée et ayant, hors des murs, rencontré des mortanyss alors qu'au moins, désobéissant à ma demande et celle de l'Armée, elle aurait dû chercher la rédemption, j'ai allourdi son cas.

M'ayant affirmé, sans encombre aucune, que ce qu'elle avait décidé être sa conception du Bien n'était pas celui que le Clergé considérait comme l'étant, lui-même au reflet d'Odéon, j'ai convenu, puisqu'elle m'a affirmé qu'elle ne changerait jamais d'avis, qu'elle se refusait à la conversion ou à la rééducation et donc qu'elle se devait de subir les conséquences de ces actes. Le Bien passant avant le Mal -et le peuple en général passant devant une hérétique- je n'ai pas encore fait appliquer le jugement que j'ai commencé à rédiger à l'endroit du présent cas, chose qui sera, comme vous vous en doutez bien, déposé dès qu'il sera finalisé et appliqué de même.

Sans vouloir remettre en doute Votre décision et la blancheur du Chevalier d'Argon, je crois qu'il est drôlement malaisé de la laisser en liberté de nouveau alors qu'elle a montré qu'elle use de ruse pour sortir des murs alors que cela lui est interdit et cela pour aller discuter avec des mortanyss plutôt que de chercher la Rédemption.

Très sincèrement,

signé
Comte Gilbert Gondemar,
Archevêque du Saint Clergé d'Odéon,
Conseiller en charge du Clergé et de la Loi pour le Roy Cédrick de Montblanc,
Paladin du Saint Ordène d'Odéon,
Champion d'Altaon.