Missive à Lyan.

Le messager, arrivé au sujet concerné, ouvrit la lettre afin de lui réciter ce qui suivait ;

La Diplomatie de Citria, suite à une discution avec le Conseil Royale de Citria, banni officiellement Lyan de Citria. Les raisons de ce banissement est que la personne ciblée, en dépit des bons actes et certaines preuves de bienveillances, possède une faiblesse à trainer avec des personnes susceptibles de nuire gravement au Royaume de Citria.

Il sera possible pour le sujet d'être réadmis en Citria, lorsque celle-ci aura prouvé vouloir suivre la voix destinée aux enfants de la Justice. Par ceci, il est entendu que celle-ci accepte les conséquences de ses propres décisions, soit de préférer vivre aux cents-pointes, plutôt que d'avoir accepté à l'époque, de se tourner vers Citria et d'y rester de manière officielle.

Les Cents-Pointes sont vues, globalement, comme un groupe de criminels, et ce, de par les landes entières, et Citria n'acceptent pas ses membres. Commencer à faire le tri parmit ceux susceptibles d'être de bons sujets, s'avère une difficulté que nous pouvons, et voulons éviter. De plus, par les choses qui s'y passent, la confiance est difficile à être accordé, et par mesure de précautions et sécurité, la règle continuera d'être appliqué envers tous.

Citria néanmoins s'engage à prendre sous son aile, les orphelins des Cents-Pointes qui voudront tourner le dos à l'endroit lugubre, afin de se tourner vers la vérité, la justice, et les vertus.

Comte Balian Trédoris de BlancheRivière,
Haut-Ambassadeur de Citria.

C'est la mâchoire serré qu'il l'accueillit, alors qu'il ne laissa même pas le temps à son lecteur de terminer la première phrase, la lui arrachant des mains avant de la déchiré en trois ou quatre morceaux. Agacé, il laissa les bouts de papiers traînés au sol avant de tourner vivement dos au bibliothécaire, sombre.

Il s'en retourna alors, les mains enfoncées dans ses poches, les pieds un brin traînant alors qu'il s'enfonça dans les dédales des cavernes des Cents-Pointes.

- M'reste encore que vous...

Après quelque temps, un court message, de suite à celui-ci, parvient à Balian. L'écriture était stylisé et soigné, ne laissant aucune doute que l'envoyeur ne l'avait pas écrite. Mis à part, le nom était très mal écrit.

Et si j'avais fait un choix, maintenant ? Est-ce que ça irait ?
Lyan

Le messager revint vers le/la jeune hastane, lui disant les mots que le Comte lui avait transmits ;

Des détails et une discution s'impose.

Il accrocha le messager et lui dit à son tour :

- Dit-lui : À Tyrimar quand tu veux.

Après quelques semaines, l'enfant s'énerva. Balian ne s'était toujours pas présenté, chose évidente vis à vis la retraitre inconnue au gamin. Il renvoya une missive vers les bureaux de Balian, soit ceux de la Diplomatie, qui allait comme suit :

J'ai peut-être dit quand vous voulez, mais il a toujours une limite de temps. Si vous vouliez pas, il suffisait de me le dire et pas de m'ignorer, c'est pas poli...
Lyan.

Un petit pli, fort simple, avait été apporté à Séphora en retour. À peine un ou deux mots y figuraient, et si l'enfant avait cru pouvoir écrire «au moins» ça tout seul comme il fallait, il s'était trompé.

mR si, Séphora
Lyan

Seuls les noms étaient bien écrit, et encore, le nom de Séphora était trop visiblement calqué sur la lettre que lui-même lui avait envoyé, si bien que le style d'écriture imitait avec maladresses celle du diplomate. À tout le moins, c'était lisible. Ou pas ?

Un nouveau pli avait été parvenu à Séphora. Cette fois-ci, c'était l'oeuvre d'un scribe, bien heureusement.

Séphora !

Permets-moi d'aller à Citria juste pour [Mercredi], s'il-te-plaît ! C'est important ! Je me fiche d'être encadré par dix gardes si c'est nécessaire, ou d'avoir de petites cloches autour des poignets, il faut que je puisse y aller...!

C'est... pour la messe à Lui.

S'il-te-plaît.
Lyan.