Muscade… on ne choisit pas son nom malheureusement. Pas plus qu’on ne choisis ses parents. Les miens traînait trop avec les nébulix et c’est de la que leur ai venu l’inspiration. À cause de mes cheveux de cette magnifique couleur. Enfin Heureusement que l’on ne m’a pas appellé de la couleur de mes yeux, caramels!
Je suis venu au monde à Hildrim, ville parfaite pour y passer une enfance. Les couleurs, les Nébulix et les fêtes perpétuelles ont ponctuée mon enfance. Mes parents, deux artistes libertins, m’initièrent à l’art délicat de la peinture et de la broderie.
C’est vers le début de l’adolescence que j’ai découvert que la vie était plus que fêtes et sucreries. Lors d’un voyage a Citria, La Blanche j’ai réussi à échapper à l’attention de mes parents distrait par un barde au charme quelconque. La cathédrale d’Odéon, véritable figure de proue de la ville attirait mon regard. Je n’avais qu’un seul but en cet instant même. L’escalader à regarder la ville du haut de son clocher!
Je courus donc vers l’endroit bousculant sans réserve un ou deux hommes du clergé et entrepris de trouver une prise pour commencer mon escalade. C’est alors qu’un des hommes de foi m’accosta pour me demander avec un humour certain.
Désire tu grimper jusqu’au royaume d’odéon petite?
Odéon? Qui c’est lui?
L’homme de foi fût courroucé, choqué de mon ignorance et m’interrogea un peu plus pour constater l’étendue de mon ignorance, s’informer sur mes origines et mes parents.
On m’a pour ainsi dire incarcérer le temps que mes parents viennent me chercher. Je ne savais pas dans le temps mais mes parents étaient en train de subir un procès visant à leur faire retirer la garde légale de leur enfant unique. Je l’ignorais mais mes parents était des criminels recherchés à Citria et moi… innocente comme j’étais avais révélé qu’ils étaient en ville. Mes parents furent condamné à une peine de prison ferme mais surtout, il perdait la garde de leur unique fille, dans une tentative du clergé de me protéger de leurs mauvaises influences.
On aurait pu me croire inconsolable, et dans les premiers mois, je l’eu cru moi-même. J’ai passé donc le reste de mon enfance sous la supervision du clergé, apprenant en rafale toute les choses qu’une hastane de mon âge devait savoir. On me fit ma première allégeance de manière symbolique. On m’apprit qui était Odéon et pourquoi son clergé m’avait séparé de mes parents, à grand coup de sermon. Les distractions était rares dans se monastère et le seul moyen de chasser la tristesse et la solitude était de rechercher la présence des moines. On me permit tout de même de développer mes talents artistique, ma première peinture, l’autoportrait de mon moine responsable, orne toujours la chambre de se dernier.
À mesure que mon éducation religieuse se perfectionnait, je tentais de confronter ma vision du monde avec celle que les moines m’enseignaient. Mes arguments était fondamentalement très bon selon mon mentor mais manquaient de structure. Il décida donc de m’enseigner un peu la philosophie et la rhétorique pour que mes arguments soit digne d’une hastanne. Structuré, noble, laissant place à la discussion tout en pressant mon point de vue.
De fille de criminels je me métamorphosais doucement mais surement en une véritable Hastane. La dernière étape de ma métamorphose était ma deuxième allégeance que j’allais passer sous peu.