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| Un plis pour Fabrice Beaudoin. | |
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Sybille d'Anthei Errant
Nbre de messages : 8 Inscription : 14/10/2010
| Sujet: Un plis pour Fabrice Beaudoin. Dim 24 Oct 2010, 5:27 am | |
| Douce nuit. L'une de ces nuits ou l'on peut se permettre à penser que tous les malheurs sont derrière nous, que tous nos rêves ne sont finalement pas que des rêveries. Le sourire aux lèvres, le corps lové contre les draps richement tissés et dont la couleur copiait celle de la peau si blanche de la toute bouclée, la demoiselle se permettait de rêver. Bien que nombreux sont ceux qui eurent tentés de faire taire ces rêveries d'une citée Blanche, pure, ou des preux chevaliers s'y logeait, ou les femmes se prenaient à porter des robes si luxueuses qu'une fermière pourrait en mourir de jalousie ; ce soir, cette nuit, Sybille se permettait de souffler. De retomber dans cette rêverie. Citria était peut être, finalement, pas si mauvaise qu'on le lui avait fait croire...
La pluie avait quittée le ciel, la douce fraicheur de cette saison laissait la belle endormie frissonner, surtout qu'elle n'avait osé défaire le lit qu'on lui avait prêté. Donc petit nez rouge obligé. Un frisson lui parcouru l'échine entière, la tirant hors de ses rêves d'un étirement léger, discret alors que son souffle vint s'extirper dans l'air ; soulagé de constater que ce n'avait pas été qu'un rêve. Pour le moment du moins, la demoiselle n'avait aucun soucis. Elle était joyeuse, un peu trop au goût de certains ; mais qu'importe. Le soleil n'avait pas encore montré son entier que la rêveuse était déjà au pas de la porte, refermant celle-ci avec une telle délicatesse qu'aucun bruit ne s'en fit entendre. Peut être avait-elle peur de réveiller une personne en particulier?* Bingo.
Ni besace, ni poches, la toute bouclée ne portait qu'avec elle qu'un rouleau de parchemin, finement retenu dans cette forme par une ficelle argenté. Le papier était d'une qualité acceptable, seul la petite gomme dans le côté gauche de la feuille pouvait prouver de son antécédent. Vieille feuille arrachée d'un livre. Économe, la Sybille. Elle marchait donc à petit pas dans les routes encore un tantinet trempées de la pluie d'hier soir, s'arrêtant sec lorsqu'une pesée vint la pousser vers l'avant. « H..hmmf..! » Souffla-t-elle en restant en équilibre, passant tout près de se faire renversée par le petit homme sur qui ses mires claires se déposèrent. « Oh..oh pardon ! Je ne voulais pas, je cr... Oh mais...? Mademoiselle la conteuse de livres, c'est bien vous? Vous... Vous vous souvenez de moi..? Le messager, Tristan le messager ! »
« Tristan..? Mmm.. Oh mais bien sûr ! Haaa.. Ton message s'est bien fait réceptionner, pour tout te dire. J'en suis ravie, mais que fais-tu dehors à cette heure, par tous les dieux..? »
« Je me lève toujours très tôt pour aider maman. Vous savez, c'est une tisserande et les moutons sont toujours kidnappés pour être tondu..! Alors si je me lève tôt, je peux en avoir avant tout le monde...! »
« Oh-oh, mais c'est très bien pensé ! »
« Han han, meldis mademoiselle! »
« Et... À tout hasard, donnes-tu encore dans le travail dont je t'avais fait faire, hm..? » Le sourire de l'enfant s'étira des plus belles, rehaussant sa petite casquette d'un état acceptable, tout comme l'était le rouleau de parchemin. « Haec, mademoiselle ! Vous voulez que je trouve qui pour lui donner quoi? »
« Tu es définitivement mon ange, ici. Éh bien, j'aurais besoin que tu trouves pour moi un certain... Fabrice Beaudoin, à ce qu'on m'en a dit, ce serait un couturier, lui aussi. J'aimerais lui remettre ceci. » Suite de quoi, l'échange de parchemin se fit, le petit homme prenant précautieusement le message en le glissant dans la poche de sa lourde besace dans un sourire large. « Haec, Haec, mademoiselle ! Pour vous, je le ferai. Vous passerez voir ma mère pour lui dire de ne pas s'inquiéter pour moi? J'aimerais pas qu'elle s'inquiète si je rentre après le dîné, si jamais trouver ce monsieur est plus difficile... »
« Oh.. Mais bien sûr. C'est la maison derrière? Je m'y rends de suite. Bonne chance Tristan! » Et... C'est ainsi que la toute bouclée au sourire blanc fit transmettre le message dans les mains du petit Tristan qui, lui, ira tisser la laine, acheter du pain et chercher ce cher Fabrice. Quant à la demoiselle, elle, elle passa le petit matin dans la maisonnée de cet enfant, plaisantant et bavardant avec la mère. Lorsque le petit homme trouva Fabrice, lui lui donna le parchemin, comme s'il avait été un objet précieux qu'on échange avec délicatesse. - Citation :
Monsieur de Beaudoin, Recevez mes salutations teintes de respect.
J'espère être brève dans ce que je commence à vous écrire, je sais que les missives ont tendance à parfois prendre de l'ampleur pour un rien. Ainsi, je me présente, je me prénomme Sybille. Je suis tout nouvellement arrivée dans la Citée Blanche et, déjà, beaucoup de taquineries ont trouvés justes à s'attaquer à mes vêtements. J'avouerai avec une petite parcelle de honte qu'ils ne sont guère très propre ni en très bon état, ce pourquoi je cède sous les recommandations de monsieur d'Arlogan qui désirait mettre ma garde-robe entre vos mains. Je n'ai aucune idée de mes mensurations et tout le reste; je crains que nous devrons prendre du temps pour voir à tout cela. Si, toutefois, vous acceptez de me rencontrer.
Ainsi, si le temps et l'envie vous est favorable, J'espère pouvoir recevoir un mot de votre main pour prendre rendez-vous. Pour aider vos messagers ; je réside dans une chambre du Clergé, si je n'y suis pas, je suis dans l'une de la bâtisse d'à côté.
En souhaitant que votre journée puisse être bonne en tout points,
Sybille d'Anthei. [Hrp]* La porte d'entrée, pas de chambre. Demoiselle n'est pas une catin.[/hrp] | |
| | | Fabrice Beaudoin, hastane Errant
Nbre de messages : 36 Age : 37 Localisation : Valleyfield, Qc Inscription : 10/06/2010
| Sujet: Re: Un plis pour Fabrice Beaudoin. Dim 24 Oct 2010, 1:21 pm | |
| * Perdu dans ses rêves, Fabrice dormait de poing ferme, ayant passé la nuit a travailler sur un nouveau livre. On cogna a sa porte, ce qui l'extirpa du royaume de Morphé. Quelque peu nerveux, ce rassoyant sur son lit, la tête entre les mains, il ce réveila lentement. Il entendit a nouveau les cognement a sa porte... Serait-ce a nouveau ce Gorlak qui le tourmentait?... Lentement il enfourcha ses bottes, baillant quelque peu, il empoigne son arc. Passe la tete par la fenêtre, apercevant un messager au seuil de la porte.*
Oooh...*encore endormit, les cheveux en broussaille* Attendez-moi un instant, je vais mettre mes vêtement! *Cria t'il au messager par la fenêtre.*
*Après quelque minute, la porte s'ouvrit devant le messager. Un hastane, pratiquement un géant, au sourrire franc l'accueilit. La cicatrice au côté droit de son visage, ne le rendait en rien plus menaçant. Fabrice ce passa la main au menton, tout en invitant le petit messager*
-Ave a toi... hmmm? *Cherchant a comprendre le motif de la visite*
-Ave sieur Beaudoin. *s'inclinant quelque peu*, j'ai une missive de la part d'une demoiselle pour vous. *Dit-il visiblement fier de m'avoir fait parvenir la missive*
-Hrmm...? *Arquant un sourcil, il prit la missive que lui tendit l'enfant, lui fesant signe d'entré ce réchauffer.* Tu as faim? j'allais déjeuner, il me reste quelque oueuf... du lait et quelques lardons salés. *Pointant vers la table* Sers-toi, tandis que je vais répondre a cette demoiselle.
*L'enfant ne ce fit pas prier, mangeant copieusement a la table, tandis que Fabrice lisait la lettre, opinant de la tete par moment, un léger sourire a ses lèvres. Finissant la lecture, il prit un papier et une plume, il écrit a l'encre verte, sa réponse. Une réponse très brève mais concise, l'écriture étant soigné et le papier de qualité*
Ave a vous, mademoiselle d'Anthei,
J'ai reçu votre missive, je l'ai lu. Il me fera un plaisir de vous fournir une garde robe décente. À mes yeux, nul hastane, de la blanche ne devrait être affliger du port de haillons. Hors donc je vous convie, a me joindre a la taverne, là où j'y suis souvent. Nous pourrons ensuite discuter emplement de quel type de vêtement vous pourrez avoir besoin afin d'exercer votre profession, sans qui-propo.
Fabrice Beaudoin *L'ancien bûcheron souffla quelque peu sur l'encre avant de rouler la missive. Il sort un lambeau de tissu vert, le roule autour de la missive et vint en attacher une boucle. Puis il fouille dans sa poche et donne une bourse a l'enfant*
-Bon...bon...bon, alors donc mon brave jeune homme, tu retrouveras la demoiselle pour moi et tu lui remettra la missive de ma part. Cette bourse est pour toi. Haec, tu peux te ramener quelque morceau de pain si le coeur t'en dit... j'en ai que trop fait hier *Léger sourire chaleureux. Puis il ce retourne, finissant son déjeuner en silence* | |
| | | | Un plis pour Fabrice Beaudoin. | |
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