Dagoric de Sylverus Citadin Impliqué
Nbre de messages : 857 Age : 34 Localisation : Repentigny, Qc Inscription : 13/12/2006
| Sujet: [BG] Dagoric de Sylverus Mer 13 Déc 2006, 8:40 pm | |
| Par une chaude soirée d’été, Armand et Rose de Sylverus étaient en pleine conception de leur premier né. Celui ci allait se nommer Kalidur de Sylverus, descendant d’une lignée noble.
Le commencement
Suite à la naissance de Dagoric , c’est-à-dire il y a quelques jours à peine, Rose et Armand semblaient des plus heureux. Ils se promenaient dans les rues, acclamant à qui bon leur semblait être leurs amis, la naissance de leur tout premier-né. Mais un évènement auquel ceux-ci ne s’attendaient guère arriva : un homme du nom de Peregon Frontenac arrêta Armand et sa femme et demanda à parler en privé à l’homme. Celui-ci, quelque peu perplexe, accepta, lui faisant signe de venir plus loin dans un joli parc, question d’être plus à l’aise. Alors, une fois les deux hommes bien installés, Armand demanda d’une voix plutôt forte et bienveillante :
- Donc… que puis-je pour vous sieur ? Oh ! Avant tout, laissez-moi l’honneur de me présenter. Je me nomme Armand, Armand de Sylverus. Et vous êtes ?
- Et bien, vous n’avez pas besoin de vous présenter, je sais très bien qui vous êtes. Un homme aussi bon envers les gens les moins nantis est connu de tous. Mais bon, ne nous éternisons pas… Je suis Peregon Frontenac , père de dix magnifiques enfants et je viens justement vous voir à ce sujet. Ces derniers jours, une attaque eut lieu dans la demeure de mon voisin, Arthas Itleria. Des Gorlaks, à ce que j’ai pu voir des cadavres. Malheureusement, les deux occupants adultes ont périt, Arthas et sa femme, dans l’incendie qui fit suite à l’attaque. Ma femme et moi avons recueillit leur nouveau-né, avant que les flammes l’engouffrent lui aussi. En fait, je ne suis sûrement pas le plus riche des hommes et je crains fortement ne pas pouvoir nourrir toutes ces bouches…
- Hum… Mais ne vous inquiétez pas sieur Frontenac, si c’est une bourse que vous souhaitez recevoir pour nourrir vos enfants, cela me fera plaisir de le faire… Si vous me promettez d’en faire bon usage comme convenu.
- Oh, mais je ne veux pas de votre argent sieur de Sylverus. Si cela vous conviendrait, et puisque je sais que vous êtes toujours sans héritier, je pensais plutôt vous laisser la garde de leur fils. Ainsi, vous pourriez l’élever convenablement et je suis certain qu’il deviendrait une noble personne. Gardant un air quelque peu gêné de sa demande.
- Un large sourire orna le visage d’Armand suite à ces dires. Bien que j’aille un héritier depuis 3 jours maintenant, cela me ferait le plus grand des plaisirs d’accueillir ce jeune garçon. Vous viendrez le voir quand cela vous conviendra. Cela vous va-t-il ?
- Hochant vivement la tête en signe d’appréciation, Peregon lui répondit : Bien sûr que cela me convient! J’accepte sur le champ votre proposition et je vous amène l’enfant en fin d’après-midi!
Suite à leur brève discussion, Armand et Peregon se serrèrent la main, partant chacun de leur coté, annoncer la nouvelle à leurs femme. De son côté, Armand semblait très heureux d’accueillir un autre jeune homme du même âge que son fils aîné, sachant que les Gorlaks attaquaient a répétition, et qu’il n’était pas sûr de n’avoir qu’un seul héritier.
L’apparition de Madrien Itleria
Vers la fin de l’après-midi, un homme bien habillé ainsi qu’une femme, qui semblait tenir dans ses bras un jeune enfant, vinrent cogner à la porte des Sylverus. Armand alla répondre, et reconnue aussitôt Peregon. Il les invita à venir prendre place dans leur salon. Après avoir concluent plusieurs choses sur tout ce qui concernait l’enfant, les deux femmes allèrent coucher les deux jeunes poupons dans deux berceaux côte à côte dans une belle chambre luxueuse. Pendant ce temps, les deux hommes buvaient du vin et parlaient de stratégie de guerre. Une fois la nuit tombée, Peregon décida qu’il était temps pour lui et sa femme d’aller rejoindre leurs autres enfant qui étaient toujours sous la surveillance de leur aîné. Après des adieux des plus réconfortants à Madrien de la part des Frontenac, ils partirent en charrette jusqu'à leur ferme.
Un baptême qui promet
Étant donné que ni les Frontenac, ni les Sylverus ne connaissaient le prénom du jeune bambin, ils furent donc obligé de procéder à un second baptême à la cathédrale de Citria. Ils lui donnèrent le nom de Athlaric, ce qui voulait dire, dans l’ancien langage, espoir. Le baptême fut bref, et bien que seulement la communauté Hastane fut invitée, on y vit, sous de brèves apparitions, quelques Kardars, Daëlwenas et finalement quelques Drakans. S’ensuivirent des festivités où l’alcool coulait à flot et où les chants étaient de mise. Un nouveau de Sylverus venait de voir le jour.
La jeunesse des deux jeune garcons
Dagoric et Athlaric étaient comme deux frères, aussi inséparables qu’ils soient. Ils aimaient, depuis leur tout jeune âge, faire du cheval en compagnie de leur père et ce pratiquer au maniement des armes. Très vite, ils purent se joindre à l’Académie de l’Art de la Guerre de Citria où ils furent comptés parmi les meilleurs de leurs classes. Malgré toutes leur ressemblances, les deux étaient néanmoins très différent sur certain point de vue ; Dagoric qui était environ de la même grandeur que son frère, mais avait cependant la peau un peu plus foncé que ce dernier. Ses cheveux tiraient vers un noir de charbon, contrairement à Athlaric qui était d’un blond brillant.
Donc plus ils grandissaient, plus les deux jeunes frères se rapprochaient l’un de l’autre, sans oublier le tout dernier de la famille, Isidare. Alors quelque années passèrent et ne cessant de croître dans leurs apprentissages et s’entraînant toujours aussi ardûment a cheval, les trois jeunes Sylverus semblaient désormais tous unis les uns aux autres ainsi qu’à Odéon, car leur père leur avait toujours enseigné la foi.
Maintenant Dagoric, Athlaric et Isidare, âgés respectivement de 18 et de 16 ans, il était maintenant temps pour les deux plus vieux d’avoir la chance de faire partie de la Légion de Citria, car le recrutement arrivait à grand pas. Enfin, l’entraînement allait servir, et c’était à leur tour de prouver au peuple Hastane qu’ils étaient les meilleurs dans leur art de prédilection. Une chose était sûr, on n’allait pas finir d’entendre parler d’eux. | |
|