[BG]Théodore De Marselin / Tzaoder Karzlin

Chapitre 1 : L'exil.

Les nuages couvraient Citria, masquant le soleil brillant qui fesait reluire la sainte Cité. L'Hastane vertueux avait fait son choix. La situation en Citria lui avait fait perdre toute foi en l'Hastanie. Il réalisa par le fait même son égoïsme envers le royaume, pour lequel toute ses années à le défendre était maintenant un rien. Le royaume devenait corrompu. S'en était assez. Il était temps pour lui de partir, pour réaliser la promesse qu'il avait fait à sa femme. Trouver un lieu de paix où il pourrait construire une maison et fonder une famille, vivre leur dernier jours heureux.

C'est après ses derniers Adieu qu'il parti en mer. À bord de son navire, il ordonna à son matelôt de trouver une ile, loin de tous, tranquille et hospitalière...

Chapitre trois : Un dernier Hommage.

La nouvelle avait circulé rapidement. Plusieurs s'était déplacé pour rendre hommage à Théodore une dernière fois. Lune eu droit à entendre une multitude de prière, de remerciment, de voeux de repos... Voyant tant de gens, elle envoya un des passant chercher quelques maquillant, histoire de lui rendre ses vives couleurs. Mystra quand à elle, se dirigea à la banque. Elle demanda au banquier le coffre de Théodore, qui fût attristé d'apprendre le décès de l'hastane. Mystra lui montra le testament du hastane qui stipulait que tout ses biens étaient désormais sous la possession de l'économie. Parcontre, Mystra retira un coffret qu'elle ne remit pas dans les coffres de l'économie... Elle apporta celui-ci au centre de soin...

Mystra ouvra le coffre lentement. Elle regarda en diagonale Aurianne puis lui murmurra, dans le respect du repos du vertueux hastane, de se retourner. L'enfant s'exécuta, tandis que la Capitaine se mit à dévétir le défunt lentement, d'une prudence et délicatesse accru. Elle souleva le corps , le retenant d'une main, son autre main allant sortir une pièce d'armure doré, qu'elle glissa sur le corps de l'hastane au repos...

Au bout d'un long moment causé par la délicatesse du travail, elle admira un long moment, de pleine droiture, l'hastane qui reposait sur le lit. Elle murmura lentement.

- Théodore. Tu as vécu en défendant Citria avec cette armure sur le dos. Tu reposeras en paix avec celle-ci.

Puis elle glissa sa main à son sac, y sortant une étoffe de couleur verte, qu'elle glissa au cou du défunt. S'en suivit une bandouillère.

- Tu as partagé les idéaux de Zack et j'ai la certitude que si tu n'aurais pas perdu foi en l'Hastanie, tu aurais souhaité afficher tes idéaux. Puisse tous savoir que tu étais le " Souffle du peuple ". Hommage à toi et repose en paix.

Les deux hastanes quittèrent dans la tristesse le centre de soin, laissant l'hastane se reposer de sa lourde tâche que lui fût sa vie...

Chapitre 4 : La bénédiction d'un Révérand.


La pluie martellait le toit de la maison clériale. Le Révérand Solfm avait enfin terminé tout cette histoire de papier. Lentement, il se releva en empoignant ses livres religieux, les gardant sous son bras. Il quitta la maison clériale en direction du centre de soin.

La porte s'entrouva lentement. Le Grand Prêtre, représentant du saint Justicier Odéon, pénétra dans la pièce qui depuis plus d'une semaine, était le lieu de repos pour Théodore. Il observa, la mine triste et épuisé par la fatigue, le cadavre. Sa main vient placer une livre sur son avant-bras, qu'il ouvrit aussitôt, glissant son doigt sur les saints écrits recouvrant les pages. Ayant ateint le chapitre désiré, sa main quitta le livre pour aller prendre deux écus d'or, qu'il posa à chacun sur une paupière de l'Hastane. Puis sa main se déposa avec délicatesse sur l'hastane. Sa voix résonna dans la pièce, brisant le silence.

- Saint Justicier Odéon. Il y a peu, un de tes fils a trouvé la mort, hors de nos saints remparts. Bénis le nalkiri qui eu le courage de rapatrier son corps à son peuple. Aujourd'hui, je t'implore, que par ce symbole religieux...

Il vient porter sa main sur le livre, y prenant un chapelet qu'il brandit au dessus du corps du défunt.

- ... que l'âme de cet hastane, qui te servit loyalement, avec foi et honneur, soit bénite et protégé du mal et ce, à jamais. Acceuil ton enfant au Circan et accorde lui la relaxation éternelle.

Le Révérand marqua de son pouce, le front de Théodore d'un symbole, représentant un marteau. Il fit quelques prières, répétant chacune d'elle trois fois. Rassemblant ses dernières forces, il s'en servit pour envoyer une protection sur le corps du hastane...

Soufflant un long moment par la suite, il vient refermer ses livres, saluer d'un signe de tête et d'un sourire Lune, et enjambant le pas vers le chemin du retour de la maison Clériale.