[Épreuve d'Altaon] Finissons cette mascarade.

Citadin Impliqué Nbre de messages : 797 Age : 32 Inscription : 21/02/2007

(Oui, vous savez tout ça. C'est tout du domaine du publique. La condamnation a été affichée par le Tribunal, et les précisions sont des choses que vous pouvez aisément savoir sur Lyan depuis les récents évènements. Je considère en effet qu'au vue de son poste et de son entourage gradé, c'est probablement pas les rumeurs qui manquent à son sujet, comme il les entretient si bien... vous pouvez donc lire sans soucis de metagaming. La partie plus privé se fera ailleurs ultérieurement.)

FINISSONS CETTE MASCARADE
ÉPREUVE D'ALTAON

En l'espèce, le Tribunal,

Constate: la culpabilité d'Élyane, quant aux crimes susmentionnés, savoir: Participation à un groupe criminel et crimes reliés, relation avec une créature du mortulum.

Condamne: Élyane à subir l'Épreuve d'Harlok, laquelle devrait lui rappeler le meilleur côté qui l'aura maintenu dans l'ombre, certes, mais celle du jour, plutôt que celle de la nuit opaque. Aussi, devra-t-elle continuer à prendre soin des orphelins qui comme elle, ont été abandonnés, afin de leur éviter le sort qui lui a été imposé.

C'avait été le plus facile. Elle s'était entichée depuis longtemps de tous ces orphelins, de tous ces enfants, qu'elle adorait très particulièrement. Peut-être était-ce parce qu'elle y voyait là un tas de points communs ? Une haine pour le monde adulte, qui sait ? Elle s'était plié à condamnation sans un traître mot.

Ainsi, depuis deux ans déjà, le Clergé avait en son sein un bénévole motivé au prendre-soin de l'Orphelinat de Citria. Si, au début, la confiance ne lui était point accordé, le Clergé avait su rectifier le tir, et offrir à la jeune adolescente la marge de manœuvre nécessaire pour s'épanouir complètement dans son nouveau et légal rôle de « chef des orphelins ».

Condamne: Élyane à subir le Quête de Danarielle, savoir: apprendre la féminité dévolue à toute femme hastane, la mettre en pratique sur elle-même, puis, à trouver un prétendant hastane qu'elle devra marier d'ici l'âge de dix-neuf ans.

Difficile tâche que celle-là. Pendant longtemps, elle l'avait largement boudé. Elle avait même penser de l'échanger contre une clause de Voeu de Chasteté, qui aurait fait d'elle une des vierges d'Adaelle. Ça, ça lui allait mieux. Remarquez, le clergé n'avait jamais rien voulu entendre, et il sembla que ce fut un tour du destin. Le retour de l'un de ses seuls et uniques petit-ami du passé avait eu tôt fait de la faire changer d'avis.

Ainsi, soit, le mariage, il aura lieu. Elle ne changeait toujours pas son avis sur la question du post-mariage, qui promettait d'être d'un ennui frappant pour son nouveau fiancé, mais à tout le moins, on dénotait un effort sur la question. Qui plus est, quant au mariage en question, on pouvait aisément avoir son avis sur la question : elle serait là à l'écriture du discours du prêtre, pour faire sûre, et archi sûre que la promesse à laquelle elle dirait « Oui je le veux » soit exactement ce qu'elle souhaitait. Au mortulum l'obéissance ! Le mariage sera sous le joug du grand Éladrin !

Quant à la féminité... c'était en cours, contre tous les grés du monde.

Ordonne: Au Clergé hastane de nommer une personne titulaire de l'autorité paternelle de la jeune fille.

Une autre saga que celle-là. Qui pourrait être désigné comme paternel à cette petite peste aux avis trop prononcés ? Un peu tout le monde. Être un père ne demandait pas tant d'efforts, là où la condamnation se corsait, c'était à « autorité paternelle ». Oh, trouver un Hastane digne du clergé capable de servir d'autorité à cette furie ?

Un véritable tour de maître ! Les mérites à Maelan, sur ce coup-ci. Il avait parvenu à dénicher, au détour d'une ruelle, un Hastane qui avait su, toutes surprises passées, s'imposer à l'adolescente. Aior d'Aragon, qui ne devait en rien sa réussite à son poste de Sénéchal, véritable handicape pour former une relation pacifique avec celle-là. Cela dit, il y était parvenu, à bout de patience et de compréhension. Une relation où les deux apprenaient, qu'ils ne le veulent, ou pas.

C'était là une magnifique métaphore sur la possibilité de Démélyor à s'entendre avec Esdraben. L'entière liberté liée à l'entière justice martial.

Condamne: Élyane à subir l'Examen d'Altaon, aux conditions et modalités prescrites par le révérend Ambrosius.

Voilà qui se corsait ultimement. Voilà ce qui l'avait largement fait soupirer. Une méditation dans une pièce sombre, illuminée d'une seule fenêtre, pour une durée indéterminé. Tout ce qu'elle détestait tout particulièrement. Si elle s'était fait à l'idée, quelqu'évènements avait détruit toutes ses chances. Ainsi, elle ne se faisait plus d'illusion.

Cette méditation, elle était censée portée sur les méfaits qui l'avaient apportés à cette rééducation. Elle ne pouvait néanmoins pas admettre certaines choses, si bien qu'elle savait qu'elle échouerait lamentablement le questionnement qui en suivrait.

Ainsi, il suffisait de cesser cette mascarade.

» Cette Fameuse Guerre.
» Cette foutue guerre !
» Cette fois c'est vrai
» Les solutions, cette fois !
» Je suis fier de cette race