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 L'art Hastane et comment le définir ?

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Kasilius Dossan,
Elenwë Estheliath, Nargo.
Delyna Lycia Arthes Fanel
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Delyna Lycia Arthes Fanel
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MessageSujet: L'art Hastane et comment le définir ?   L'art Hastane et comment le définir ? Icon_minitimeJeu 07 Juin 2007, 10:31 am

Suite à l'initiative magnifique de Scylla sur le forum nargolith, je me suis penchée sur la question de l'Art Hastane. Il n'existe en effet aucun texte (ou alors je n'ai jamais mis la main dessus) susceptible de donner des indications aux artistes sur l'art tel qu'il est vu à Citria.

Ayant répondu aux questions de Scylla en jeu sur l'art, il me fut difficile de ne pas m'avancer un peu trop, puisque cela implique tous les artistes, pas seulement moi.

Voici le lien vers le dit poste, pour ceux ne l'ayant pas vu :
L'art Hastane

Aussi suite à ceci, j'aimerais demander l'avis de chacun sur le théâtre, l'art graphique (peinture, sculpture), la littérature, la poésie... Bref, l'Art en général, mais dans une vision hastane.
En effet, je pense qu'il serait bien d'établir en quelque sorte des "courants artistiques" Hastane, afin de permettre à chacun de choisir où il désire se placer. Artiste conventionnel, donc agréé par la couronne puisque ne risquant pas de troubler l'ordre public ? Artiste avant-gardiste ?

C'est tellement plus agréable lorsque l'on peut donner un passé artistique à un peuple, même si ce peuple n'est qu'une imagination.


Pour ma part, ma vision de l’Art Hastane concorde très exactement avec le texte de Scylla puisque j’étais la source de plusieurs réponses originelles. Mais vous, quelle est votre opinion de l’Art ?
Je m’adresse évidemment en particulier aux artistes, puisqu’ils jouent l’art plus que personne, mais également à tous les joueurs qui souhaitent donner une profondeur artistique a notre jeu à tous.
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Delyna Lycia Arthes Fanel
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MessageSujet: Re: L'art Hastane et comment le définir ?   L'art Hastane et comment le définir ? Icon_minitimeJeu 07 Juin 2007, 10:33 am

J'ajoute ici l'original du post de Scylla pour les fainéants (pas d'excuse comme ça ! ^^)


Art Hastane :

L’Art Hastane, dit Art Lumineux, est un sujet à approfondir. Bien que plusieurs mauvaises langues puissent prétendre à son manque de profondeur, on peut parfois lui déceler certaines nuances intéressantes, au gré de son histoire. Par contre, il faut prendre la peine de souligner que pour les Hastanes, l’Art est un aspect plutôt… secondaire de l’existence. Un moyen, et non une fin en soi, en somme. Un moyen d’approcher mais surtout illustrer trois aspects, trois finalités désirées de leurs existences. La Foi en leur dit Juste, l’Amour et la Grandeur Hastane. L’Art en tant, au même titre de la vie Hastane commune, contrôlé, évalué, par le Clergé d’Odéon, il peut être perçu comme hérétique lorsqu’il déroge le moindrement aux thématiques, et principes sus et sous mentionnés. Cette censure est proclamée voire demandée, de par le peuple Hastane en général, salutaire à l’Ordre. Ces aspects, plutôt limitatifs en soi, rendent leur art limité lui-même en partie.

Traitons d’abord et en premier lieu des types d’art, dans l’actualité Citrienne.

Théâtre : Axé vers la tragédie, il porte sur les trois grandes et principales thématiques. Les pièces se déroulent à l’occasion, clairsemées, voire rares. Les pièces mises en scène tendent à reproduire situations quotidiennes, ou idéalisées. Très souvent, des leçons morales sont passées, à travers ces pièces, transitant en même temps qu’un flot d’émotions. Tantôt idéalisant le culte, le respect des traditions, les bienfaits d’une Monarchie d’ordre divin (quoi qu’il est plus rare de voir une allusion à la royauté dans une pièce, les auteurs étant peu enclins à ce que l’allusion soit mal interprétée, ce qui nous en conviendrons pourrait être fatal), l’amour fidèle et pur, ces pièces sont propagande au gré du divertissement offert eu peuple.

Musique et chants : Les mélopées, et chants Hastanes tendent vers la douceur, balancés cependant entre la réjouissance, la glorification ou la mélancolie. Les thématiques principales, encore une fois, demeurent respectées, comme un carcan dont l’Art ne peut se défaire. Le rythme se doit, bien souvent au cours des mélodies, d’être respecté rigoureusement. Donc, au cours d’une pièce musicale Hastane, il sera bien rare de remarquer un changement de refrain. Peut-être est-ce dû à une naturelle prédisposition à l’Ordre, ou bien est-ce conçu justement pour mener à l’esprit des masses l’idée de son respect. Encore une fois, les paroles des chants cadrent bien avec la triple thématique, et n’en dérogent.

Danse : La danse Hastane, se fait souvent au gré de bals. Elle se veut chaste, raffinée. Sur les chants doux, et lents, elle ne peut être que semblable. Il sera surprenant, plausiblement, de voir un hastane danser autrement qu’en couple, et ailleurs qu’en une soirée, un événement festif, ou un bal. Encore une fois ce type de danse se veut très ordonné. Calqué sur les précédentes thématiques, et collé à la musique Hastane, il n’en déroge.

Peinture et sculpture : Sur les toiles, aperçues dans la cité Hastane, sans mal on peut remarquer la nette tendance à la netteté des traits, à la présence de couleurs vives, de pastels, de beaucoup de mise en lumière négligeant bien souvent l’apparition d’Ombre. Tout ce qui peut être ombreux est représenté dans les toiles religieuses, pour faire office d’avatar maléfique, bien souvent terrassé. On peut aussi remarquer la fréquente apparition de personnages, sur les toiles, vitraux, fresques. La plupart du temps, ces personnages font face, ou regardent en face. Peut-être là une allusion au besoin de « vérité », de « mise en lumière ». Qui plus est, on peut remarquer que rares sont les personnages autres que les Hastanes à apparaître sur les oeuvres (encore une fois, en figures fortes, ou bénéfiques. Il appert parfois un visage d’une race non-hastane, en position ennemie, ou de soumission, ou d’infériorité) qui laisse entrevoir l’idée de la Grandeur et Supériorité Hastane tant prisée de par ce peuple. Les représentations miseront beaucoup sur le réalisme, les Artistes Hastanes répugnant bien souvent l’Abstraction, ou le Flou. Les sculptures, elle, tendent à êtres faites de marbre blanc, de bronze coulé, et poli. Parfois même d’un métal nommé « Justicium ». Encore une fois, pour illustrer luminescence, la source de ces matériaux est évidente. Pour souligner à son tour la grandeur, les statues sont usuellement hautes, plus grandes que nature, au port fier, triomphant… presque hautain.

Architecture : Les bâtiments Hastanes sont souvent bâtis en pierre des champs taillées, avec complément en bois (ces bois étant souvent massifs, solides, comme le chêne.). À l’image même que veut se donner le peuple Hastane, grands, hauts, massifs, solides, se tendant vers la lueur solaire. Plus hauts que décorés, ses bâtiments s’élèvent vers le soleil avatar de leur fameux Juste. Le bâtiment le plus « orné » demeure le temple, avatar d’une foi dite sans failles. Sa beauté et grandeur sont faites pour éluder ce que sont les autres bâtiments, faisant de lui en quelque sorte, le bâtiment « principal » de la cité même. Les plantes, fleurs, sont –selon les dires d’une artiste hastane- vivants s’élevant, nécéssitant, la lueur de l’Astre Juste, éclatant en couleur et grâce illuminés de cet Ciliane Lueur. Ces fleurs, et plantes, en somme, demeurent un hommage à leur Cilias, et sans mal on devine pourquoi Citria regorge de tant de jardins avec un ordre, encore une fois, rigoureux.

Arts Arcaniques : Les Hastanes se disent ouvert, aux Arts Magiques de toutes forme. Cependant, selon ce que j’ai pu dénoter, ils sont pratiqués non point comme finalité, mais à dessein. Selon deux sources, bien particulières, par contre. Soit ces pouvoirs sont dits « tirés de leur Très Haut », et en étant pratiqués, sont part de son œuvre sur ces landes, soit ils sont usés dans le but d’approcher la Triple Finalité sus mentionnée (L’amour se plaçant un peu en arrière plan dans ce domaine, qui concerne surtout la Grandeur, et bien entendu la foi.) Il est évident que les Arts dit sombres, tel l’Art nécromant, est rigoureusement interdit, et hérétique, de fait.

Écriture : Je délaisserai ici les écrits plus fonctionnels, très présents en Citria. La documentation sur les aspects fonctionnels, usuels, martiaux, religieux sont omniprésents en Citria. Et, de fait, parait il que les deux livres les plus lus de par la population Hastanes demeurent le Codex, et les Préceptes Religieux. Leur vie impliquant un absolu d’ordre et de foi l’impose. Mais hormis tout ceci, il est important de souligner qu’une forme d’écrit plus… artistique existe bien en Citria. La poésie, et les récits épiques occupent une place prépondérante dans les coutumes. Encore une fois, portant leçon et valeurs comme étendarts. Et respectant rigoureusement la Triple thématique, sauf rares exceptions.

Il est ensuite important de traiter de l’Histoire de l’Art. Bien que la société Hastane soit traditionaliste, et que les courants et domaines d’Art n’ayant que peu changé, il y a certes au au gré des décades, des années, divers changements s’étant produits, ou quelques périodes ayant déteint justement sur le courant artistique étroitement lié avec le quotidien et la philosophie du Royaume.

Histoire de l’Art Hastane :

Aux premiers âges de la société Hastane, l’Art avait consonnance purement religieuse. Dévolu à Odéon, à part entière, il demeurait un hommage perpétuel, de par la représentation au gré de toutes les formes artistiques de légendes, ou d’icones. Ou du Juste et sa progéniture eux-même. Les premières toiles du Royaume de droit Cilian conservées sont exécutées sans système d’Ombre-Lumière. Il s’agit, pour la plupart, de tracés colorés, représentations toutes plus lumineuses les unes que les autres, sans la nuance même des ombres, nécéssaire pourtant au réalisme.

Le premier courant , petit à petit, vint à s’éteindre. Les plus nantis et raffinés des Hastanes recherchaient Gloire, personnelle ou de leur peuple entier, devenant mécènes au prix de se faire présenter sur les toiles à consonance religieuse ou glorieuse, ou même en portraits. Se scindant alors un peu du culte à proprement parler, les œuvres présentèrent de plus grandes nuances (apparaissent ici les premières nuances « ombre »-lumière) donnant au portrait un ordre, un réalisme plus grand. Certes, la transition prit plus d’un siècle, mais le résultat fut l’apparition du courant réaliste au sein de l’Art Hastane.

Avec l’avènement des cœurs noircis, advint un type d’Art dit « inquisitorial ». Il représente officiellement les Ombres, le mal en tant que tel, et la plupart du temps sa destruction par ce que la société Hastane catégorisait comme Juste, Bon, et Lumineux. Des toiles représentant les buchers, incarnant le mal sous des formes noires, démoniaques, dramatisant les scènes, coupant en partie le contact avec le réalisme pour idéaliser et teinter le réel d’une perception, vit le jour

Un autre ajout, récent d’environ un millénaire, implique la représentations de paysages. Certes, il appert que des débats houleux, accueillirent cette nouvelle révolution artistique au sein du peuple Hastane. En effet, la nature, représentée sous forme de paysage, sans présence dite fruit du Très Juste, fut considéré par plus d’un Hastane comme un blasphème. Un schisme artistique se produisit alors, des suites de ce nouveau courant. Une rivalité interne, rixtes verbales, s’ensuivirent. Il fallut que le Roi de l’ère lui-même, Emerick D’Hastane, intervienne pour éviter que ne se répande de par trop la polémique interne qui était sur le point de faire transiter de pauvres artistes paysagistes au rang de cœurs noircis. Il trancha en faveur des instigateurs du nouveau courant, qui décidément prenait de l’ampleur, au gré de l’argument comme quoi la nature en tant que tel n’est pas rigoureusement apanage de la Créatrice, Aeltisis. Ainsi donc, les ardeurs se calmèrent. D’ailleurs, depuis la tombée de cette décision, les jardins furent vus en Citria d’un jour nouveau. Le coté fonctionnel qu’ils eurent occupés auparavant vu relégué aux jardin et champs extérieurs au murailles, pour offrir à la cité une nuée nouvelle d’espaces verts.

Depuis cette époque, la société Hastane conserve ces trois acquis artistique. Quoi qu’il n’est pas hors de l’Univers des possibles qu’un nouvel ajout artistique, se fasse, tôt ou tard, au gré d’initiatives nouvelles.

L’Ouverture Hastane : Bien que le peuple Hastane se dise ouvert, l’art est un domaine secondaire, pour la plupart d’entre eux. Pour certains, point plus qu’un divertissement. D’autres, un moyen dans lequel les valeurs Hastanes, dites pures, peuvent transparaître et être transmises bien qu’indirectement, au gré d’une propagande officieuse jumelée à celle officielle. Bien souvent, l’Art est négligé au profit d’affaires dites plus importantes, au sein du royaume, qui laisse le domaine artistique et culturel en retrait. (En prenant, par exemple, que la Bibliothèque de Citria n’ait point de précepteur, ni leur théâtre…) De plus, rares sont les Hastanes disposés à porter attention à l’Art étranger et surtout disposés à l’amener en leur cité , la bibliothèque, les murs, où les œuvres étrangères se font passablement rares, en sont la preuve. De plus, il semble que selon certains Artistes, Citria ne soit point une cité propice à l’épanouissement artistique. La système social (tant de par son ordre, ses convenances, ses règles) et le bouillonnement de la cité éloignant bien des artistes du domaine salutaire de l’onirisme, essentiel à la création. Ainsi donc… il est possible de se poser la question. L’Art serait-il talon d’Achile de la puissante Citria, cœur palpitant de la monarchie de droit Cilian ?
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Elenwë Estheliath, Nargo.
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MessageSujet: Re: L'art Hastane et comment le définir ?   L'art Hastane et comment le définir ? Icon_minitimeJeu 07 Juin 2007, 4:56 pm

J'avoue avoir inventé pas mal, au gré de mon texte.
Cependant j'ai fait en sorte que tout concorde avec ce qui m'a été dit en jeu, et selon ce que j'ai pu lire dans le bg.

S'il y a quoi que ce soit qui "accroche" faites signe .

LdJ Scylla.
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Kasilius Dossan,
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MessageSujet: Re: L'art Hastane et comment le définir ?   L'art Hastane et comment le définir ? Icon_minitimeJeu 07 Juin 2007, 5:04 pm

Je l'aime bien moi le texte, c'est le contexte artistique dans lequel nos personnages sont rentrés en jeu.
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Arvendor Vasyr
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MessageSujet: Re: L'art Hastane et comment le définir ?   L'art Hastane et comment le définir ? Icon_minitimeJeu 07 Juin 2007, 5:27 pm

J'ai lut rapidement mais j'aime bien. Toutefois, ce n'est effectivement pas d'un point de vue Hastane ^^
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Delyna Lycia Arthes Fanel
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MessageSujet: Re: L'art Hastane et comment le définir ?   L'art Hastane et comment le définir ? Icon_minitimeJeu 07 Juin 2007, 5:40 pm

Exact le point de vue n'est pas (encore) hastane.

C'est pour ça qu'il faut le retravailler, ce à quoi je peux volontier m'employer. Mais je veux verifier avant que les grandes lignes plaisent à tous ceux qui sont susceptibles d'en avoir besoin, car une fois retravaillée cela tient plus de l'aide hors jeu que d'un texte à lire en bibliothèque (sauf évidemment le texte de Scylla).
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Elenwë Estheliath, Nargo.
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MessageSujet: Re: L'art Hastane et comment le définir ?   L'art Hastane et comment le définir ? Icon_minitimeSam 09 Juin 2007, 4:15 pm

Le texte est écrit de la main d'une nargolithe, en jeu, évidemment.
Par contre si vous voulez le rendre officiel pour votre race, il faudra lui rendre une teinte plus... neutre quant au ton ^^
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Garland Danton
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MessageSujet: Re: L'art Hastane et comment le définir ?   L'art Hastane et comment le définir ? Icon_minitimeSam 09 Juin 2007, 5:38 pm

Tiana, artiste Hastane, tu as désormais le devoir, de par ton jeu, de définir ce qu'est l'Art Hastane puisque personne ne l'a fait avant toi.
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MessageSujet: Re: L'art Hastane et comment le définir ?   L'art Hastane et comment le définir ? Icon_minitimeDim 10 Juin 2007, 6:50 am

Bon, modifications apportées au texte original pour le rendre objectif (enfin en tous cas, plus descriptivement neutre, moins parti pris). Voici ce que cela donne.

Je n'ai rien ajouté en terme d'idée, puisque personne ne m'en a soumis. Allez, vous devez bien avoir quelque chose à ajouter non ?


Art Hastane :

L’Art Hastane est dit « Art Lumineux ». Il est un moyen, et non une fin en soit, puisqu’il permet de faire circuler des idées, un moyen d’approcher mais surtout d’illustrer trois aspects : la Foi que l’on porte au Juste, l’Amour et la Grandeur Hastane.

Les types d’arts :

Théâtre : Axé vers la tragédie, il porte sur les trois grandes et principales thématiques. Les pièces mises en scène tendent à reproduire situations quotidiennes, ou idéalisées. Très souvent, des leçons morales et idéologiques sont passées à travers ces pièces, transitant en même temps qu’un flot d’émotions. Tantôt idéalisant le culte, le respect des traditions, les bienfaits de la monarchie (quoi qu’il est plus rare de voir une allusion directe à la royauté dans une pièce puisque les intentions pourraient être mal interprétées), l’amour fidèle et pur, ces pièces sont à la fois une distraction et une œuvre commémorative.

Musique et chants : Les mélopées, et chants Hastanes tendent vers la douceur, balancés cependant entre la réjouissance, la glorification ou la mélancolie. Les thématiques principales, encore une fois, demeurent respectées. Le rythme se doit généralement d’être respecté rigoureusement. Au cours d’une pièce musicale Hastane, il est bien rare de remarquer un changement de refrain. Encore une fois, les paroles des chants cadrent bien avec la triple thématique, et n’en dérogent que rarement.

Danse : La danse Hastane, se fait souvent au gré de bals. Elle se veut chaste, raffinée. Sur les chants doux, et lents, elle ne peut être que semblable. Il sera surprenant de voir un hastane danser autrement qu’en couple, et ailleurs qu’en une soirée, un événement festif, ou un bal. Encore une fois ce type de danse se veut très ordonné.

Peinture et sculpture : On peut remarquer, en peinture, la tendance à la netteté des traits, à la présence de couleurs vives, de pastels, de beaucoup de mise en lumière négligeant bien souvent l’ombre, sauf s’il s’agit de représenter quelque maléfice que la lumière vient terrasser. On peut aussi remarquer la fréquente apparition de personnages, sur les toiles, vitraux, fresques. La plupart du temps, ces personnages font face, ou regardent en face. Généralement ce sont des Hastanes qui sont représentés de façon glorieuse, la place inférieure étant laissée aux autres peuples (par exemple sur un jeu de premier et second plan, ou de taille dans l’image). Les représentations miseront beaucoup sur le réalisme, les Artistes Hastanes répugnant bien souvent l’Abstraction, ou le Flou, qui ne sont pas le reflet d’une vérité mais d’un œil trompé. Les sculptures, elle, tendent à êtres faites de marbre blanc, de bronze coulé, et poli. Parfois même d’un métal nommé « Justicium », et ce pour illustrer la luminescence. Pour souligner à son tour la grandeur, les statues sont usuellement hautes, plus grandes que nature, au port fier et triomphant.

Architecture : Les bâtiments Hastanes sont souvent bâtis en pierre des champs taillées, avec complément en bois (ces bois étant souvent massifs, solides, comme le chêne.). À l’image même du peuple Hastane : grands, hauts, massifs, solides, se tendant vers la lueur solaire. Tout en hauteur, ses bâtiments s’élèvent vers le soleil, avatar du Juste. Le bâtiment le plus orné demeure le temple. Sa beauté et sa grandeur font de lui le bâtiment principal de la Cité, celui qui attire les regards. Les jardins sont fleuris en hommage au soleil, car les plantes et les fleurs sont vivantes, s’élevant vers la lueur de l’Astre Juste, nécessitant sa lueur, et se répandant en remerciement en éclatant de couleurs et en se redressant chaque fois que ses rayons les touchent. Ces fleurs et plantes, en somme, demeurent un hommage à Odéon, et sans mal on devine pourquoi Citria regorge de tant de jardins avec un ordre, encore une fois, rigoureux.

Arts Arcaniques : Les Hastanes sont ouverts aux Arts Magiques de toutes forme, cependant ils sont pratiqués non point comme finalité, mais à dessein. Les Arts dits sombres sont rigoureusement interdit. En tant qu’Art sombre, on entend évidemment nécromancie, qui n’est considéré comme un art que par les peuples de l’Ombre. En effet, cette pratique immorale ne saurait être pratiquée par un Hastane, et ce pour des raisons religieuses : à la mort d'un Hastane, le Clergé d'Odéon lui offre sa dernière consécration. Ceci a pour effet, selon les rites cléricaux et les croyances populaires, de purifier l'âme du mort afin qu'il aille rejoindre directement le Circan et Odéon, et ainsi éviter que Kalos ait la possibilité de le rendre Mortanyss. Un nécromant risquerait de troubler le voyage de l’Hastane défunt.

Littérature : Les écrits fonctionnels sont très présents en Citria : la documentation sur les aspects fonctionnels, usuels, martiaux, religieux.
La poésie, et les récits épiques occupent une place prépondérante dans les coutumes. Encore une fois, portant leçon et valeurs comme étendards, et respectant généralement avec rigueur la triple thématique, sauf rares exceptions. Il faut s’attarder un peu sur la poésie courtisane. En effet, les Hastanes, faisant partie d’un peuple bien élevé et courtois, pratiquent auprès des jeunes femmes la galanterie. Lorsque l’on courtise une demoiselle, il est de bon ton de la faire rêver, sourire, rire ou rougir (tout en restant dans les limites imposées par la décence). Pour ce faire, les Hastanes pratiquent la poésie, improvisée ou non -et la récitation de vers créés par d’autres, si l’Hastane en question manie mal le verbe-, jouant de beaux mots et de rimes mélodieuses pour dérober le cœur de leur dame. Toutefois, tout comme il est bien vu de faire des poèmes, il est aussi de bon ton de les faire de façon structurée, en tentant au possible de ne pas mélanger les rimes et les pieds de façon anarchique.



Histoire de l’Art Hastane :

Aux premiers âges de la société Hastane, l’Art avait consonance purement religieuse. Dévolu à Odéon, à part entière, il demeurait un hommage perpétuel, de par la représentation au gré de toutes les formes artistiques de légendes, ou d’icônes, ou du Juste et sa descendance eux-mêmes. Les premières toiles du Royaume de droit Cilian conservées sont exécutées sans système d’Ombre-Lumière. Il s’agit, pour la plupart, de tracés colorées, représentations toutes plus lumineuses les unes que les autres, sans aucun nuance d’ombre.

Le premier courant, petit à petit, vint à s’éteindre. Les plus nantis et raffinés des Hastanes recherchaient la gloire -personnelle ou de leur peuple entier- devenant mécènes au prix de se faire présenter sur les toiles à consonance religieuse ou glorieuse, ou même en portraits. Se scindant alors un peu du culte à proprement parler, les œuvres présentèrent de plus grandes nuances (apparaissent ici les premières nuances ombre - lumière) donnant au portrait un ordre, un réalisme plus grand. La transition prit plus d’un siècle, et le résultat fut l’apparition du courant réaliste au sein de l’Art Hastane.

Avec l’avènement des cœurs noircis, advint un type d’Art dit « inquisitorial ». Il représente officiellement les Ombres, le mal en tant que tel, et la plupart du temps sa destruction par ce que la société Hastane a de Juste, Bon, et Lumineux. Des toiles représentant les bûchers, incarnant le mal sous des formes noires, démoniaques, dramatisant les scènes, coupant en partie le contact avec le réalisme pour idéaliser le réel vit le jour

Un autre ajout, récent d’environ un millénaire, implique la représentation de paysages. Il apparaît que des débats houleux accueillirent cette nouvelle révolution artistique au sein du peuple Hastane. En effet, la nature, représentée sous forme de paysage, sans présence dite fruit du Très Juste, fut considéré par plus d’un Hastane comme un blasphème. Un schisme artistique se produisit alors, des suites de ce nouveau courant. Une rivalité interne et des rixes verbales s’ensuivirent. Il fallut que le Roi de l’ère lui-même, Emerick D’Hastane, intervienne pour éviter que ne se répande de par trop la polémique interne qui était sur le point de faire transiter de pauvres artistes paysagistes au rang de cœurs noircis. Il trancha en faveur des instigateurs du nouveau courant, qui décidément prenait de l’ampleur, au gré de l’argument comme quoi la nature en tant que tel n’est pas rigoureusement apanage de la Créatrice, Aeltisis. Ainsi donc, les ardeurs se calmèrent. D’ailleurs, depuis la tombée de cette décision, les jardins furent vus en Citria d’un jour nouveau. Le coté fonctionnel qu’ils eurent occupés auparavant fut relégué aux jardin et champs extérieurs au murailles, pour offrir à la cité une nuée nouvelle d’espaces verts.

Depuis cette époque, la société Hastane conserve ces trois acquis artistique. Quoi qu’il n’est pas hors de l’univers des possibles qu’un nouvel ajout artistique, se fasse, tôt ou tard, au gré d’initiatives nouvelles.


Dernière édition par le Dim 10 Juin 2007, 1:24 pm, édité 1 fois
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Tristan de Mazarin
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MessageSujet: Re: L'art Hastane et comment le définir ?   L'art Hastane et comment le définir ? Icon_minitimeDim 10 Juin 2007, 11:29 am

J'aime bien ton texte. Très bien expliqué, précis, laissant place toutefois à l'amélioration et aux changements. Wink
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MessageSujet: Re: L'art Hastane et comment le définir ?   L'art Hastane et comment le définir ? Icon_minitimeDim 10 Juin 2007, 11:49 am

J'adore, voici les trucs qui manqueraient :

Au niveau de la littérature, il faudrait spécifier que les poèmes se font généralement afin de courtiser une dame. La romance est quelque chose de très important chez les Hastanes. Ils n'abordent jamais une dame directement et ouvertement. Ils iront de doux mots, de phrases mielleuses et de poèmes.

Sinon, dans la section Magie, il faudrait expliquer davantage l'art sombre. Pourquoi les Hastanes refusent de pratiquer la Nécromancie? à la mort d'un Hastane, le Clergé d'Odéon offre la dernière consécration à l'Hastane. Ceci a pour effet (c'est une croyance mais ça marche pas pentoute) de purifier l'âme du mort afin qu'il aille rejoindre directement le Circan et Odéon au lieu que Kalos ait la possibilité de les rendre Mortanyss. Ainsi, la nécromancie est totalement interdite puisqu'elle pourrait empêcher un Hastane d'aller rejoindre Odéon et de troubler les morts.
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Valamir
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MessageSujet: Re: L'art Hastane et comment le définir ?   L'art Hastane et comment le définir ? Icon_minitimeDim 10 Juin 2007, 12:29 pm

Très beau travail.
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Delyna Lycia Arthes Fanel
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MessageSujet: Re: L'art Hastane et comment le définir ?   L'art Hastane et comment le définir ? Icon_minitimeDim 10 Juin 2007, 1:24 pm

Hop, ajouts de Valco implantés au texte (et recopiés à la suite de cette petite phrase pour que vous n'ayez pas à chercher). D'autres idées/suggestions ?



Littérature : Les écrits fonctionnels sont très présents en Citria : la documentation sur les aspects fonctionnels, usuels, martiaux, religieux.
La poésie, et les récits épiques occupent une place prépondérante dans les coutumes. Encore une fois, portant leçon et valeurs comme étendards, et respectant généralement avec rigueur la triple thématique, sauf rares exceptions. Il faut s’attarder un peu sur la poésie courtisane. En effet, les Hastanes, faisant partie d’un peuple bien élevé et courtois, pratiquent auprès des jeunes femmes la galanterie. Lorsque l’on courtise une demoiselle, il est de bon ton de la faire rêver, sourire, rire ou rougir (tout en restant dans les limites imposées par la décence). Pour ce faire, les Hastanes pratiquent la poésie, improvisée ou non -et la récitation de vers créés par d’autres, si l’Hastane en question manie mal le verbe-, jouant de beaux mots et de rimes mélodieuses pour dérober le cœur de leur dame. Toutefois, tout comme il est bien vu de faire des poèmes, il est aussi de bon ton de les faire de façon structurée, en tentant au possible de ne pas mélanger les rimes et les pieds de façon anarchique.

Arts Arcaniques : Les Hastanes sont ouverts aux Arts Magiques de toutes forme, cependant ils sont pratiqués non point comme finalité, mais à dessein. Les Arts dits sombres sont rigoureusement interdit. En tant qu’Art sombre, on entend évidemment nécromancie, qui n’est considéré comme un art que par les peuples de l’Ombre. En effet, cette pratique immorale ne saurait être pratiquée par un Hastane, et ce pour des raisons religieuses : à la mort d'un Hastane, le Clergé d'Odéon lui offre sa dernière consécration. Ceci a pour effet, selon les rites cléricaux et les croyances populaires, de purifier l'âme du mort afin qu'il aille rejoindre directement le Circan et Odéon, et ainsi éviter que Kalos ait la possibilité de le rendre Mortanyss. Un nécromant risquerait de troubler le voyage de l’Hastane défunt.
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Kasilius Dossan,
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MessageSujet: Re: L'art Hastane et comment le définir ?   L'art Hastane et comment le définir ? Icon_minitimeDim 10 Juin 2007, 1:45 pm

À venir : Les arts engagés ? Razz

Très bon texte qui nous met en contexte.
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MessageSujet: Re: L'art Hastane et comment le définir ?   L'art Hastane et comment le définir ? Icon_minitime

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