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 Missive au Roy et à son conseil Royal

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Viviane C. de Richecoeur
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Viviane C. de Richecoeur


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MessageSujet: Missive au Roy et à son conseil Royal   Missive au Roy et à son conseil Royal Icon_minitimeLun 16 Aoû 2010, 3:36 am

Citation :
À vous, Mes seigneurs, vassaux du Saint Roy,

À vous, Éminents membres du conseil de son altesse royale,

À vous, Votre Majesté, Roy d’Hastanie,

Je me présente humblement à vous tous, qui vous concertez sur ma personne, afin de répondre aux accusations qui pèsent sur moi sans que je n’ais encore eu droit de m’en défendre.

En tout respect, majesté, je vous adresse mes supplications pour que vous écoutiez mes prétentions, car je suis l’humble serviteur de votre personne et de votre royaume, et ce que je fais, je le fais sous votre règne pour l’éclat de votre gloire, dans la conscience d’avoir agit pour le plus grand Bien.

Votre majesté, votre ministre, le chevalier Séphora d’Argon, a prononcé dans notre dos diverses accusations contre le clergé que je représente, je comptes répondre à chacune de ces accusations, que vous puissiez juger de la vérité dans cette affaire.

Désobéissance à votre majesté quant à la tenue d’un procès public

À ce sujet, nous avons à adresser à son altesse royale les plus sincères excuses. Le Clergé ignorait la volonté de son souverain d’imposer un procès public pour l’affaire Aldrick Celestar. C’est sans connaissance de cause, avec les meilleures intentions et en raison des délais qui lui étaient imposés que le clergé a agit conformément aux derniers procès se sont tenus. À savoir que les procès n’ont pas été publics et que les parties ont été écoutées après qu’elles aient été mises au courant des prétentions par leur adversaire, sans que pour autant il y ait une audience fixée à une date fixe et à laquelle les sujets de sa majesté pourraient assister.

Le clergé se questionne sur la raison de cette lacune, sur l’identité de la personne responsable de l’informer de la volonté de son altesse.

Refus d’écouter les arguments de l’accusé par le biais d’un défenseur prévu initialement

Le clergé reconnaît et accepte le droit des accusés à être représenté par des défenseurs désignés par eux et pour leurs propres intérêts et l’intérêt de la vérité et d’une juste honnête. Pour cette raison, le magistrat en charge de se prononcer sur les crimes commis par Aldrick Celestar a demandé à ce dernier s’il se prévalait de son droit à être représenté par autrui, droit qu’il s’est refusé à exiger.

À ce sujet le Clergé se questionne, quelle est donc cette nouvelle prétention qu’on ait refusé de lui assurer le respect de ses droits ? C’est l’accusé qui a insisté sur l’adoption des procédures les plus rapides afin que le Clergé juge t ses crimes aussi vite que possible, lui qui, voulant retrouver la liberté au plus tôt, s’est insurgé contre son magistrat qui voulait rendre une justice des plus équitable et des plus honnête, cherchant à faire bonne enquête quant aux accusations qui pesaient contre l’accusé.

Pourquoi donc l’accusé aurait-il fuit les paladins chargés de sa surveillance, pour, le lendemain, revenir se livrer en Citria afin de subir la peine imposée par le jugement du magistrat inquisitorial ? Pourquoi n’a-t-il jamais soulevé les manquements qu’aujourd’hui il prétend devant l’académie du pringtemps à notre clergé alors que nous nous apprêtions à exécuter la peine imposée ?

Pourquoi a-t-il soulevé ces dites prétentions, une fois seulement que le clergé a découvert qu’il ne respectait pas la peine qui lui était imposée ?

Pourquoi, finalement, alors que je lui avais signifié clairement que je m’apprêtais à écrire mon jugement, ayant toutes les informations en main, ne s’est-il pas insurgé de ce qu’il n’y avait pas eu de procès public où il fut représenté ?

Les prétentions qu’on vous sert, majesté, sont mensongères et visent à causer du souci à votre diplomatie envers vos alliés. Elles visent à ce que vous reniez votre clergé au profit de Narshoul et de son empire.

Non-respect du traité Hastano-Hildrimois

Le clergé ne comprend pas cette prétention, tout d’abord à cause de la confusion causée par la diplomatie, ensuite parce que, malgré cette confusion, il lui semble toujours avoir respecté le traité hastano-hildrimois. Le clergé tient à vous rappeler les articles pertinents du traité hastano-hildrimois :

Dans les archives de la diplomatie, où d’aventure j’ai cherché à connaître les termes que nous avions à respecter avec nos alliés, l’on trouve un document écrit de la plume de votre ministre, le chevalier d’Argon, disant ceci :

Citation :
« Comme convenu, d'ici quelques lunes des documents afférants aux relations qu'entretiennent Hildrim et Citria nous parviendront de l'Académie correspondante.

Je disposerai ici une copie des éléments qui me seront envoyés. Vous êtes prié de faire de même si d'aventure, vous aviez des documents en votre possession que je n'avais pas.

Par la suite, j'attends de vous une implication sérieuse et des avis sur les amendements qu'il conviendrait d'apporter aux dits traités. Une fois que nous serons parvenus à un accord, nous irons vers Hildrim afin de leur faire part de nos revendications, et une fois parvenus à un compromis, ratifier le traité de manière officielle.

Séphora D'Argon»

Suite à ce message a été déposé une ébauche de traité, dont nous n’avons jamais su s’il avait été ratifié ou nisi, mais dont nous étions certain de la validité étant donné qu’aucun autre document ne venait le remplacer. L’article pertinent se lit donc comme suit :

Citation :
3-8 : Pour des fautes postérieures à l’acquisition de la Citoyenneté, un contact devra être noué entre les Diplomaties des deux nations, afin qu’un accord soit trouvé sur le sort à réserver au prévenu. S’il s’agit d’un cas de récidive, la sanction réservée par la nation correspondante n’est pas soumise à un accord des deux parties.

Étant donné que le crime commis par Aldrick Celestar était une récidive de l’article 29 : « attentat aux bonnes mœurs », tel que nous le savons en raison de la triste histoire concernant la dame Lyliana Ambrosius, il revenait à vous seul, votre majesté, de décider du sort d’Aldrick Celestar, par l’entremise de votre magistrat.

Après que le jugement à son endroit fut prononcé, la diplomatie, plus d’une semaine plus tard, a su déposer dans ses dossiers un autre traité dont l’existence était inconnue au clergé. Celui-ci contient la clause qui se lit comme suit :

Citation :
Terme 1.0 - Respect des lois
Tous les individus de l'alliance sur le territoire d'un état sont soumis aux lois de celui-ci. Dans le cas d'une infraction mineure (en annexe sera décrite le degré de chaque infraction) l'individu coupable devra être livré à par les moyens diplomatique à l'état représentant l'individu, où il purgera sa peine. Dans le cas d'une infraction majeur, un comité sera formé par les représentant des états concerné, pour juger des actes de l'individu coupable.

Le chevalier d’Argon, votre ministre, n’a pas jugé nécessaire de déposer l’annexe dont le traité fait état, aussi ne savons-nous pas si le crime en question est une infraction majeure ou mineure. En ce qui me concerne, si l’atteinte aux bonnes mœurs est un crime important, il englobe un nombre de crimes dont l’importance peut varier considérablement. En l’espèce, Aldrick Celestar a embrassé une femme à la première rencontre, ce qui est un délit de faible importance, mais un délit tout de même. Ce sont ses antécédants qui ont fait grimper la gravité de son geste et c’est pour cette raison que cette affaire a prit une si grande ampleur.

Advenant que l’on considère, contrairement aux prétentions du clergé, que le crime en question était une infraction majeure, force nous est de constater qu’Hildrim n’entend pas faire usage de son droit de créer le comité dont il est question dans le traité. Sa seule plainte revient à celle de n’avoir pas pu représenter son citoyen, qui comme nous l’avons dit plus tôt n’a jamais voulu obtenir de l’aide des siens. Le chevalier d’Argon qui nous accuse n’entend pas lui-même vous souligner ce droit, préférant qu’un magistrat de votre pouvoir déclare son jugement. Pour cette raison, il nous semblerait bien malcommode et de bien mauvaise foi que demain, hildrim soulève cette possible irrégularité qu’elle n’a jamais entendu invoquer.

Partialité du juge nommé par l’inquisition

En toute honnêteté, je ne comprends pas le bien-fondé de cette accusation. Je ne vois pas quel fait étalé par le chevalier d’Argon emmène a croire que j’ais fais preuve de partialité dans cette affaire, aussi je pense que votre majesté devrait demander des explications quant à cette prétention.

Je soulèverai tout de même que j’ai demandé un délai supplémentaire à l’inquisiteur Graymes, qui m’a accordé les pouvoirs de porter un jugement à l’endroit d’Aldrick Celestar, ce afin de pouvoir enquêter afin de faire la vérité sur cette affaire. C’est pour éviter de juger aveuglément sur les accusations portés par le Père Stanilas que j’ai retardé la prononciation de mon jugement contre Aldrick.

Je soulèverai également que les fautes pour lequel Aldrick Celestar a été condamné, il a donné des aveux à ma personne, reconnaissant de ce fait sa culpabilité.

Empiètement du pouvoir de l’Église sur celui de la diplomatie

À ce sujet, votre majesté, je vous avouerai ne pas avoir la certitude de n’avoir pas empiété sur les pouvoirs de la diplomatie, mais je puis vous dire, cependant, que si je l’ai fait - et j’ose tout de même croire que si je l’ai fait, c’était à défaut de connaître la limite du mandat de notre clergé – je l’ai fait en raison de l’urgence qui me commandait d’agir rapidement.

Aussi, je vous éclaircirai des tenants et aboutissants des deux contacts dont on vous a parlé, à savoir ceux avec deux aspellors d’Illidelwis, ainsi que celui avec mon aspellor d’Hildrim.

Cependant, votre ministre a décrit ainsi le mandat de l’Église en matière de relations extérieures : «[qu’Elle] limite ses contacts avec les peuples extérieurs aux échanges divinatoires et opinions religieuses ». Si votre majesté est d’accord avec cette description de notre mandat, alors le Clergé ne croit pas avoir outrepassé ses pouvoirs et ses devoirs.

Si vous le permettez, cependant, j’aimerais demander à votre majesté de ne pas étaler ici tout ce qui s’est dit lors de ma rencontre avec les aspellors dont je viens à l’instant de parler. Avec tous les égards que je dois à cette noble assemblée, et si vous acceptez ma requête, j’aimerais vous en parler à vous en privé.

Dans tous les cas, vous saurez juger de mes actions et me condamner, si vous le juger bon, des actes que j’ai accomplis en votre nom.

Refus de l’Église de prendre conseil des prétendues communication avec la diplomatie

La diplomatie affirme que Le Clergé n’aurait pas voulu « faire marche arrière, comme [elle aurait] suggéré ».

Le clergé n’a jamais reçu de tels prétendus conseils. La diplomatie, tout au long de cette affaire, n’a jamais daigné communiquer avec le clergé de quelque façon que ce soit et s’est bien gardé de la questionner quant aux accusations portés à son encontre par Hildrim ou par Aldrick Celestar. De mon avis, fort est de constater que la diplomatie se borne à attaquer votre clergé, qu’elle accuse, sans même prendre la peine de lui demander de se justifier. C’est aussi dans l’ignorance de l’Église qu’elle a choisie de l’accuser devant vous.

La diplomatie affirme par ailleurs que « les sphères de pouvoir de la Diplomatie, de l'Economie et de l'Armée aimeraient grandement se voir acquérir l'accès aux dossiers du Clergé, demandes qui jusqu'à présent sont restées sans réponse. ». Je n’ai jamais reçu de demande officielle venant de l’une ou de l’autre de vos sphères, et je ne suis pas certaine d’avoir les droits nécessaires pour ouvrir nos dossiers à vos conseillers, cependant je puis dire ceci : Si j’en ai le pouvoir, je demanderai à tous vos ministres de me donner une liste des personnes potentielles de leur sphères qu’ils souhaitent voir obtenir les accès à nos dossiers. Les candidats seront choisis rigoureusement et auront le loisir de présenter au dirigeant de leur sphère, les informations pertinentes à leur bon fonctionnement.

Ainsi, le clergé acceptera la requête de vos conseillers, mais elle demande qu’on respecte sa discrétion quant à la nomination des agents qui auront accès à ses archives.

Intention de cacher des informations nécessaires au bon fonctionnement de l’économie, de la diplomatie et de l’armée.

Encore une fois, le clergé questionne cette prétention prononcé par l’accusateur, quelle est donc cette information que la diplomatie prétend avoir eu droit et besoin de connaître que l’Église aurait volontairement et en connaissance de cause caché à cette dernière ?

Plaise à votre majesté, de prendre connaissance des réponses que l’on vous a apporté quant aux accusations qui ont été prononcées contre nous.

En souhaitant vous voir faire justice dans cette affaire,

Dieu vous garde et vous éclaire de sa sagesse,

Viviane C. de Richecoeur

Edit: mise en forme


Dernière édition par Viviane C. de Richecoeur le Lun 16 Aoû 2010, 8:46 pm, édité 2 fois
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Ex -Tsarevna
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MessageSujet: Re: Missive au Roy et à son conseil Royal   Missive au Roy et à son conseil Royal Icon_minitimeLun 16 Aoû 2010, 9:15 am

Le Roi examinait le dossier, simplement. Si réponse il y avait, il la formulerait auprès de son Conseil.
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Séphora D'Argon
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MessageSujet: Re: Missive au Roy et à son conseil Royal   Missive au Roy et à son conseil Royal Icon_minitimeLun 16 Aoû 2010, 2:33 pm

Citation :
À vous Viviane de Châtillon,

Après avoir lu votre plaidoyer, il me tardait de moi-même répondre aux accusations dont vous m’accablez en filigrane.
En préambule, il m’est toutefois loisible de rappeler que, contrairement à ce que vous prétendez, nous n’avons jamais accusé le Clergé "dans son dos", car jusqu’à preuve du contraire, votre Cardinal est présent au sein du Conseil, et celui-ci aura pu prendre connaissance de nos revendications et de nos désappointements manifestes. Après cette précision évidente mais néanmoins nécessaire, tranchons dans le vif du sujet.

Désobéissance à l’ordre du Roi de la tenue d’un procès public

Nous n’avons aucune peine à croire que vous avez agi pour le mieux et dans l’intérêt de chacun. Vous aviez eu vent de quelques précédents jurisprudentiels, et avez voulu résoudre l’épineux problème d’Aldrick Celestar au plus preste. Cela étant, il était également quelques antécédents de procès public, où tout un chacun, pour peu qu’il soit intéressé par le sort du prévenu, pouvait faire partie de la tribune. Il vous était donc tout autant possible de préférer une justice rendue en séance plénière qu’à huis clos.
Si tant est que vous n’avez pas été informée de la volonté royale, ne cherchez plus à qui vous devez en vouloir: il me semble logique que le membre du Clergé ayant part au Conseil (entendez ici, le Cardinal de Villedieu) informe ses subordonnés des décisions prises par le Suzerain. Vous, qui êtes porte-parole du Cardinal, il m’étonne de voir ici un flagrant manque de communication avec votre hiérarchie.

Refus du droit à la défense de l’accusé Aldrick Celestar

Nous n’épiloguerons pas sur le sujet, aussi mettons les choses à plat: nous entendons ici deux sons de cloche fort différents.
Le premier, le vôtre, affirme que la magistrature aura laissé l’opportunité à l’Hildrimois de se prévaloir d’une défense au moyen d’un membre de leur communauté, désigné par l’Académie du Printemps. Ce qu’il refusa, comme son droit le lui permet, après quoi une sentence aura été rendue à la lumière des accusations portées à la connaissance de la Cour, et de la défense produite par le principal intéressé.
Le second, celui d’Aldrick Celestar, prétend a contrario qu’il se serait vu amputé du droit à se faire représenter, et par conséquent estime la sentence prononcée arbitraire et despotique. Raison pour laquelle il aura dernièrement fui les autorités Hastanes après quelques péripéties diverses et variées.

Nous ne remettons pas en cause votre bonne foi, mais force est de constater que la manière dont vous aurez conduit la procédure (à savoir, exclure tout procès public et régler cette affaire à l’interne) nous ampute de tout témoin susceptible d’affirmer ou d’infirmer l’une ou l’autre des versions citées précédemment. Qu’en raison de cet état de fait propre au huis clos, il ne reste qu’à mettre en balance les intérêts de tout un chacun. Plusieurs arguments plaident en la faveur d’un nouveau procès, exempt de tout quiproquo: celui de conserver des rapports courtois avec Hildrim, ainsi que celui d’abonder dans le sens d’Aldrick Celestar, de lui laisser une chance de produire une défense qui pourra être entendue de tous, et à l’issue de laquelle le magistrat investi jugera de sa culpabilité ou nisi-culpabilité.
Les raisons que nous aurions à abonder en votre sens, et donc à avaliser la décision précédemment ébauchée, nous attirerait l’inimitié de nos voisins Nébulix, et constituerait une formidable entorse à la règle juridique en vigueur, qui veut que toute personne suspectée d’une infraction soit innocente jusqu’à l’heure où la preuve contraire aura été amenée. Vous voyez donc ici tous les dangers de juger une affaire entre quatre yeux. Néanmoins, nous ne pouvons pas, et n’avons pas l’intention, de prendre le risque que l’injustice frappe l’Hastanie.

Ces prétentions, certes problématiques, nous poussent à revoir votre jugement, et donc à prononcer un nouveau procès en faveur de l’accusé, afin que nos relations diplomatiques ne souffrent pas de ce que certains n’hésiteraient pas à taxer de décision arbitraire. Qui plus est, je crois pouvoir affirmer, sans me tromper, que Narshoul n’a rien à y voir.

Nisi respect du traité Hastano-Hildrimois

Sachez que vous n’êtes pas la seule à ne pas comprendre cette prétention, tout bonnement parce que nous n’avons jamais prétendu quelque chose de tel. En revanche, nous avons certes relevé un certain nombre d’entorses du Clergé quant aux pouvoirs attribués à chacune des sphères de pouvoir d’Hastanie, ce dont nous débattrons dans un point suivant.

Vous faites très justement état d’une confusion au sein des textes officiels. Vous n’êtes pas sans savoir que les roulements au sein des hautes fonctions ne se font pas toujours sans heurts. Vous épinglez l’une de mes notes laissées à l’intention de mes aides-diplomates de l’époque, à l’heure où Hildrim et Citria devaient conclure d’un traité en bonne et due forme. Après quoi j’ai quitté mes fonctions, et le Comte Balian Tredoris aura repris le flambeau. Alors que j’étais à nouveau investi des pouvoirs diplomatiques par notre Souverain, il nous était impossible de retrouver la trace du traité finalement conclu. Ce à quoi nous avons récemment remédié, en demandant aux instances Hildrimoises de bien nous transmettre une copie du texte en vigueur. Vous faites bien de soulever qu’une annexe est manquante, et nous demanderons que celle-ci (pour peu qu’elle existe) nous soit transmise également. Quoi qu’il en soit, et en vertu de ses soucis purement bureaucratiques, nous serions très mal avisés d’arguer du nisi-respect du Clergé du traité Hastano-Hildrimois.

En tout état de cause, que vous lisiez l’un ou l’autre des articles que vous citez, nul ne résout le problème dans lequel nous sommes embourbés.
En vertu de l’article 3.8, il est précisé qu’en cas de récidive, le sort de l’accusé n’est pas soumis à un accord diplomatique. Pour autant, Hildrim n’entend pas convenir avec Citria du sort de son ressortissant. Elle laisse le bon soin aux Hastanes de rendre un jugement impartial, à la seule condition qu’il lui soit permis d’être représenté par les membres de sa communauté. Ce qui fait l’objet d’une dissension relevée ci-haut.
En vertu de l’article 1.0, une distinction entre infractions mineures et majeures et faite, et sans l’annexe en question, il nous est difficile de juger à laquelle de ces deux catégories les infractions commises par Aldrick Celestar appartiennent. Qu’au cas où il s’agirait d’une infraction majeure, Hildrim use de mansuétude en renonçant à son droit de créer un comité mixte pour juger le cas du Citoyen Hildrimois, laissant ce soin à l’administration Hastane. La moindre des choses que nous puissions faire est d’acter un procès qui ne serait pas remis en cause par le principal intéressé, ce qui n’est pas le cas jusqu’à présent, et qui débouche sur la solution précitée.

Partialité du juge nommé par l’Inquisition

Si certes, votre mari vous aime et vous divulgue la teneur des discussions ayant cours au sein du Conseil Royal, sachez au demeurant qu’il vous en fait très mal la lecture. Je vous laisse prendre connaissance vous-même de mes écrits concernant le point que vous soulevez.

Séphora D’Argon a écrit:
- Que le précédent jugement d'Aldrick Celestar soit annulé et qu'un nouveau procès, public cette fois-ci, soit organisé, en rappelant à la populace l'heure des séances plénières. Etant donné l'implication précédente de Viviane de Châtillon, et afin d'éviter toute partialité durant la procédure, nous demandons à ce qu'un autre membre du Clergé soit érigé en tant que juge lors du procès.

Nous demandons à ce qu’un autre juge soit nommé lors du prochain procès d’Aldrick Celestar, afin d’éviter tout risque de partialité, étant donné que vous vous êtes déjà prononcée sur son cas; nous ne vous avons jamais accusé de partialité lors du premier jugement.

Empiètement du Clergé sur les attributions de la Diplomatie

À juste titre, vous avez repris mes précédents propos, et précisez que le Clergé ne s’est nullement fourvoyé dans ses tâches, cantonnant ses relations avec les peuplades extérieures aux opinions religieuses et divers édits théologiques. Je suis alors en droit de me demander à quels discours religieux vous comptiez vous adonner en souhaitant une entrevue avec un membre de l’Académie du Printemps, tel que votre missive le précise en ces termes.

Viviane de Châtillon a écrit:
Très chère aspellor,

Je vous écrit aujourd'hui, à grand regret, dans un objectif tout autre que celui de vous revoir par belle mesure de courtoisie, et je m'excuse de n'avoir eu le temps de vous écrire avant cet après-midi. La raison qui m'incite à vous écrire est celle qui concerne le malheureux hastane Aldrick Celestar, et le jugement que j'eus prononcé sur lui il y a de cela plus d'une semaine. Mais puisque je ne suis pas diplomate, mais que, par ailleurs, notre diplomatie n'a pas su créer un pont entre L'Église et votre cité, j'aimerais demander à vous rencontrer de façon non-officielle, afin que nous puissions toutes deux échanger sur ce préoccupant sujet.
C'est aussi pour cette raison que je n'étalerai pas dans cette missive l'étendue de tout ce dont je dois vous parler quant à ce litige.
Bien à vous mon aspellor, vos étoiles vous gardent de tous maux,

Viviane

Vous le dites fort bien dans votre lettre, vous n’êtes pas diplomate. Et pourtant, vous tâchiez de nouer contact avec l’Académie malgré tout, et cette fois nous pouvons le dire, derrière le dos de la sphère de pouvoir concernée.
Si vous souhaitiez parler de religion, pourquoi alors mentionner le nom d’Aldrick Celestar? Si nous vous laissons le bénéfice du doute, vous voici à user de propos prêtant à confusion, et m’est avis de croire qu’il est une légère différence entre ce que vous prétendez vouloir faire, et ce que vous faites réellement à l’extérieur de nos murs, et ce en parfaite contradiction avec les pouvoirs conférés au Clergé. En ce qui me concerne, j’y vois une intention d’agir en lieu et place des instances créées à effet d’entreprendre des négociations avec Hildrim, ce qui, vous le comprendrez, ne nous plaît guère. Et cette épître sert également à étayer la thèse selon laquelle vous tentiez de divulguer quelques informations nécessaires à la Diplomatie.
Vous invoquez l’urgence de la situation, certes, mais n’avez-vous pas pensé que le silence relatif de la Diplomatie poursuivait un but précis? Nous y venons dans le point suivant.

Refus du Clergé de revoir sa position à l’égard du jugement, comme demandé par la Diplomatie

Vous prétendez ne jamais avoir reçu d’indications de la part de la Diplomatie, encourageant le Clergé à réviser la sentence due à l’encontre d’Aldrick Celestar. Vous, peut-être; le Clergé, lui, en a été informé, tel que l’atteste la note laissée au sein du Conseil Royal que je vous transmets en copie. Conseil Royal auquel, je le rappelle, le Cardinal est présent.

Séphora D’Argon a écrit:
Nous encourageons très sincèrement le Clergé à revoir cette sentence, prise au déni de la volonté royale d'organiser une justice publique, afin de respecter deux impératifs: celui d'une justice impartiale, accordée aux alliés Hastaniens, et celui d'obéir à notre Suzerain.

Je ne vous cache pas les conséquences désastreuses pour nos rapports diplomatiques, susceptibles de se désagréger sans commune mesure si cette décision devait être sue de nos homologues. Pour cette raison, nous avons préféré ne pas tenir Hildrim informée de la décision pour l'instant, en espérant que le problème soit tranché conformément à nos engagements.

Si d’aventure, le Cardinal n’estime pas nécessaire d’informer son porte-parole des avis de ses pairs Conseillers, cela ne nous regarde plus, et ne nous concerne pas. Pour autant, il serait malvenu que vous jetiez le blâme sur la Diplomatie qui, conformément à ses devoirs, a osé penser que son propos serait entendu, espérant une révision rapide et la tenue d’un procès public avant d’alerter Hildrim inutilement. Visiblement, l’affaire n’aura pas été réglée à l’interne, et nous en subissons actuellement les conséquences.

Par ailleurs, nous affirmons effectivement que les autres sphères de pouvoir souhaitent obtenir l’accès aux dossiers du Clergé, tandis que le Clergé a déjà un regard sur les archives de ses pairs, ce qui n’est que juste retour des choses. Mais si vous n’avez jamais reçu de demande de notre part, c’est pour la toute simple et bonne raison que nous n’avions pas l’intention de nous adresser à vous, mais bien à votre maître le Cardinal. D’ailleurs, si un tel accès nous avait été fourni, peut-être les ponts entre Clergé et autres sphères de pouvoirs se seraient consolidés plus aisément.

Concernant votre demande d’assister aux réunions du Conseil Royal, je ne peux m’empêcher de penser que vous n'avez pas besoin qu'on intercède en votre faveur, étant donné que votre mari se charge déja de tout vous en dire. Mais après tout, cette décision appartient uniquement au Roi, et il lui fera bon aise de juger de la pertinence de votre requête.

Croyez bien que pour certains points soulevés ci-dessus, je ne vous tiens absolument pas pour responsable, alors que pour d’autres, vous n’agissez pas en respect des procédures habituelles qui nous gouvernent. Ce faisant, je vous enjoins à davantage de prudence et de régularité dans vos décisions.

Bien à vous,
Séphora D’Argon,
Conseiller Royal en charge de la Diplomatie, et Chevalier du Roi
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Viviane C. de Richecoeur
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Viviane C. de Richecoeur


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MessageSujet: Re: Missive au Roy et à son conseil Royal   Missive au Roy et à son conseil Royal Icon_minitimeLun 16 Aoû 2010, 9:17 pm

La jeune hastane reçut la missive qu'elle lut rapidement. Après avoir secoué la tête, elle relut, lentement, alors qu'au fil de la lecture son visage se décomposa.

Lentement, comme par faiblesse, elle laissa tomber la lettre dans le vide, puis se laissa à son tour tomber jusqu'au siège derrière son bureau. Elle assimilait, doucement, tristement, les informations sur lesquelles se basaient les autres sphères pour juger le clergé hastane. Quel honte avait-elle alors, d'avoir cru que la cardinale, qui l'appelait par son prénom, lui vouait la même confiance qu'à son inquisiteur ou à un archevêque.

Elle prendrait bien plus tard sa plume, qui aujourd'hui lui semblait plus lourde que de l'acier, afin de répondre à cette missive qui jonchait le sol. Peut-être, en prenant un pas de distance pour une journée peut-être, ou deux, saurait-elle retrouver la foi qu'elle avait en la cardinale de Villedieu. Ce temps, permettrait peut-être aussi de recevoir d'autres missives de la part des membres du conseil.
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MessageSujet: Re: Missive au Roy et à son conseil Royal   Missive au Roy et à son conseil Royal Icon_minitime

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